
Le Saint du Jour RCF - page 3
La liste est longue de ceux que l'Église a distingués pour leur foi ! Ils nous accompagnent chaque jour de l'année grâce au calendrier des saints. Et chaque jour, on nous apprend qui sont ces hommes et ces femmes dont la vie est citée en exemple.
Les chroniques Le Saint du jour ont été écrites par Bénédicte Draillard.
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Louise de Marillac est la fondatrice de l'ordre des Filles de la Charité, à Paris, en 1633, avec saint Vincent de Paul. Elle forma les religieuses à la prière, au soin des malades et à l'instruction des enfants pauvres. Son corps repose à la chapelle Notre-Dame-de-la-Médaille-Miraculeuse. Les Filles de la Charité œuvrent aujourd'hui dans plus de quatre-vingt-dix pays, aux quatre coins du monde.

Évêque de Bourges au VIe siècle, saint Désiré fut l'un des plus grands évêques de la période mérovingienne. Son épiscopat fut marqué par la paix. Il parvint en effet à concilier l'Anjou et le Poitou, en guerre depuis longtemps, et à remettre la paix entre les tribus allemandes prêtes à s'entrégorger.

Domitille vivait au Ier siècle, sous l'empereur Domitien, un homme orgueilleux et cruel qui persécutait les chrétiens. Or, Flavia Domitilla, était l'une de ses nièces. Quand l'empereur apprit qu'elle était une disciple du Christ, il la fit exiler sur une île volcanique proche de la Tunisie où elle mourut martyr.

François de Montmorency-Laval arriva au Québec en juin 1659, à trente-six ans. Ce missionnaire français fut nommé évêque d'un immense territoire qui s'étendait des rives du Saint-Laurent à celles du Mississippi. Pasteur infatigable, vivant pauvrement et mendiant son pain et son gîte, il ne cessa de bâtir et d'instruire. Quand il mourut épuisé en 1708, le nombre de paroisses sur le territoire était passé de cinq à trente-cinq !

Sainte Judith était une bénédictine du XIIIe siècle, née à Thuringe dans une noble famille prussienne. Devenue veuve alors qu'elle était encore jeune, elle décida de rejoindre son frère qui était le grand maître de l'ordre teutonique, un ordre religieux militaire issu des croisades. Judith est aussi le nom d'un personnage haut en couleurs du Premier Testament.

Saint Grégoire l'Illuminateur vivait au IVe siècle. Membre de la famille royale, il était le cousin et conseiller du roi, qui ignorait que celui-ci était secrètement chrétien. Quand il l'apprit, il envoya Grégoire en prison où il resta quinze ans. Mais quand le souverain fut atteint d'une maladie grave, il fit appeler Grégoire et celui-ci le guérit. Le roi se convertit alors avec toute sa cour. C'est ainsi que le christianisme devint religion d'État en Arménie, trois quarts de siècle avant de l'être dans l'Empire romain.

Saint Philippe et saint Jacques étaient tous deux apôtres de Jésus. On les fête le même jour car leurs reliques ont été transférées le même jour dans la basilique romaine des Saints-Apôtres. Mais attention, il y a deux, voire trois saints Jacques ! Celui que nous fêtons aujourd'hui est Jacques le Mineur, ou Jacques d'Alphée, originaire de Nazareth et premier évêque de Jérusalem. Philippe, lui, était originaire de Bethsaïde, en Galilée. C'est lui qui, dans l'évangile, demande à Jésus de "voir le Père". Il suscite alors cette très belle réponse du Christ : "Qui m'a vu a vu le Père" (Jn 14, 9).

Père de l'Église antique, saint Athanase fut patriarche de l'Église d'Alexandrie, au IVe siècle. Sur quarante-cinq ans d'épiscopat, il en passa dix-sept en exil, dont plusieurs dans les cavernes du désert d'Égypte. Il combattit l'arianisme et ne vécut que pour défendre la divinité du Christ et son œuvre. Le patriarche a été représenté par Le Bernin qui en a fait une statue colossale, l'une des quatre qui, dans l'église Saint-Pierre-de-Rome, porte la chaire, c'est-à-dire le trône de saint Pierre.

En ce 1er mai, l'Église catholique célèbre saint Joseph artisan, patron des travailleurs. Elle fait mémoire de ce charpentier qui travailla pour subvenir aux besoins de Marie et Jésus. C'est lui qui initia le fils de Dieu aux travaux des hommes. C'est pour cela qu'on le vénère en ce jour de la fête du travail, une fête qui ne date que de 1955. Et depuis 2013, les prêtres sont invités à nommer Joseph dans les prières eucharistiques juste après la Vierge Marie et avant les apôtres.

Saint Robert de Molesme est le fondateur de l'ordre cistercien, au XIIe siècle. Un ordre encore bien présent aujourd'hui en France et dans le monde. Entré à quinze ans chez les bénédictins, ce noble champenois trouva les mœurs de ses confrères un peu relâchées. Il rejoignit donc un groupe d'ermites, vivants chacun dans une hutte. Peu à peu, on vint de plus en plus lui rendre visite.

Catherine de Sienne (1347-1380) illumine l'obscur XIVe siècle par son rayonnement, sa charité et son amour de l'Église. Dans une ville touchée par l'épidémie de peste, le Christ lui serait apparu alors qu'elle avait cinq ans. Fille d'une humble famille de vingt-quatre enfants, elle est entrée à seize ans chez les tertiaires dominicaines. Catherine se consacra à Dieu tout en vivant dans le monde. Sa vie se partageait entre la prière, ses extases, ses prédications et ses visites aux prisonniers et aux pestiférés. Son influence s'est étendue jusqu'au pape d'Avignon.

Né en 1673 dans l'ouest de la France, Louis-Marie Grignion de Montfort est devenu prêtre à l'âge de vingt-sept ans. À la fois missionnaire et mystique, excentrique, fougueux et intrépide, il ne laissait pas indifférent. Très bon orateur, il a guidé dans la foi des milliers de personnes. Il a rédigé plusieurs ouvrages de spiritualité, dont le célèbre "Traité de la Vraie dévotion à la Sainte Vierge".


Sainte Zita est la patronne des gens de maison. Née au XIIIe siècle en Toscane, fille de paysans pauvres, elle entra à douze ans au service de la famille Fatinelli. Très généreuse, elle accueillait volontiers les mendiants qui frappaient à la porte de ses patrons. Un matin de Noël, elle confia à un pauvre le manteau que son maître lui avait prêté. Selon la légende, un ange le lui aurait rapporté.

Très populaire en Espagne, saint Rafael Arnaiz Barón (1911-1938) est connu sous le nom de frère Raphaël. Habitué au confort, cet étudiant en architecture décida de tout quitter pour la trappe. Il y mena une vie à l'opposé de la sienne : dortoir collectif, hygiène précaire, travaux physiques des champs, vie commune avec des hommes rudes et pas toujours compréhensifs... Atteint d'un diabète foudroyant, il supporta sa condition physique avec une grande patience. Il mourut à 27 ans et fut canonisé en 2009.

Marc n'est pas l'un des douze apôtres mais c'est l'un des quatre évangélistes. On le représente souvent à côté d'un lion ailé. Ce jeune chrétien vivait avec sa mère à Jérusalem. Leur maison servait de lieu de lieu de réunion pour les premiers chrétiens. Ce proche de saint Pierre a retranscrit ses propos.

Fidèle est le nom de religion de Marc Roy, né en Allemagne en 1578. Abandonnant sa carrière d'avocat à Colmar, à trente-quatre ans, il prit le nom de Fidèle en entrant chez les capucins. Grand orateur, il voyagea dans un but missionnaire à travers les pays germaniques, à majorité protestante. Il fut mis à mort par un groupe de protestants fanatiques en 1622.

Représenté terrassant un dragon une lance à la main, saint Georges est l'image du héros pur et intrépide, vainqueur du mal. Mais qui était-il vraiment ? Né en Cappadoce, il a dû vivre entre le IIIe et le IVe siècle en Palestine, sous Dioclétien. Militaire et chrétien, il est vraisemblablement mort en martyr. C'est durant les croisades que son culte a pris de l'ampleur, spécialement chez les chevaliers anglais et français.

Saint Alexandre fut martyrisé à Lyon en 178, en même temps que son ami saint Épipode. L'un et l'autres avaient échappés, un an auparavant, à la grande persécution de 177, qui coûta la vie à sainte Blandine ou à saint Pothin. Les dépouilles d'Alexandre et Épipode engendrèrent de nombreux miracles, si bien qu'un culte se développa autour de leur tombe. Encore aujourd'hui, les os d'une main de saint Alexandre sont conservés dans l'église Saint-Irénée de Lyon.

Sainte Louise de Marillac

Sainte Louise de Marillac
Louise de Marillac est la fondatrice de l'ordre des Filles de la Charité, à Paris, en 1633, avec saint Vincent de Paul. Elle forma les religieuses à la prière, au soin des malades et à l'instruction des enfants pauvres. Son corps repose à la chapelle Notre-Dame-de-la-Médaille-Miraculeuse. Les Filles de la Charité œuvrent aujourd'hui dans plus de quatre-vingt-dix pays, aux quatre coins du monde.

Saint Désiré de Bourges
Évêque de Bourges au VIe siècle, saint Désiré fut l'un des plus grands évêques de la période mérovingienne. Son épiscopat fut marqué par la paix. Il parvint en effet à concilier l'Anjou et le Poitou, en guerre depuis longtemps, et à remettre la paix entre les tribus allemandes prêtes à s'entrégorger.

Sainte Domitille
Domitille vivait au Ier siècle, sous l'empereur Domitien, un homme orgueilleux et cruel qui persécutait les chrétiens. Or, Flavia Domitilla, était l'une de ses nièces. Quand l'empereur apprit qu'elle était une disciple du Christ, il la fit exiler sur une île volcanique proche de la Tunisie où elle mourut martyr.

Saint François de Laval
François de Montmorency-Laval arriva au Québec en juin 1659, à trente-six ans. Ce missionnaire français fut nommé évêque d'un immense territoire qui s'étendait des rives du Saint-Laurent à celles du Mississippi. Pasteur infatigable, vivant pauvrement et mendiant son pain et son gîte, il ne cessa de bâtir et d'instruire. Quand il mourut épuisé en 1708, le nombre de paroisses sur le territoire était passé de cinq à trente-cinq !

Sainte Judith de Thuringe
Sainte Judith était une bénédictine du XIIIe siècle, née à Thuringe dans une noble famille prussienne. Devenue veuve alors qu'elle était encore jeune, elle décida de rejoindre son frère qui était le grand maître de l'ordre teutonique, un ordre religieux militaire issu des croisades. Judith est aussi le nom d'un personnage haut en couleurs du Premier Testament.

Saint Grégoire l'Illuminateur
Saint Grégoire l'Illuminateur vivait au IVe siècle. Membre de la famille royale, il était le cousin et conseiller du roi, qui ignorait que celui-ci était secrètement chrétien. Quand il l'apprit, il envoya Grégoire en prison où il resta quinze ans. Mais quand le souverain fut atteint d'une maladie grave, il fit appeler Grégoire et celui-ci le guérit. Le roi se convertit alors avec toute sa cour. C'est ainsi que le christianisme devint religion d'État en Arménie, trois quarts de siècle avant de l'être dans l'Empire romain.

Saint Philippe et saint Jacques
Saint Philippe et saint Jacques étaient tous deux apôtres de Jésus. On les fête le même jour car leurs reliques ont été transférées le même jour dans la basilique romaine des Saints-Apôtres. Mais attention, il y a deux, voire trois saints Jacques ! Celui que nous fêtons aujourd'hui est Jacques le Mineur, ou Jacques d'Alphée, originaire de Nazareth et premier évêque de Jérusalem. Philippe, lui, était originaire de Bethsaïde, en Galilée. C'est lui qui, dans l'évangile, demande à Jésus de "voir le Père". Il suscite alors cette très belle réponse du Christ : "Qui m'a vu a vu le Père" (Jn 14, 9).

Saint Athanase d'Alexandrie
Père de l'Église antique, saint Athanase fut patriarche de l'Église d'Alexandrie, au IVe siècle. Sur quarante-cinq ans d'épiscopat, il en passa dix-sept en exil, dont plusieurs dans les cavernes du désert d'Égypte. Il combattit l'arianisme et ne vécut que pour défendre la divinité du Christ et son œuvre. Le patriarche a été représenté par Le Bernin qui en a fait une statue colossale, l'une des quatre qui, dans l'église Saint-Pierre-de-Rome, porte la chaire, c'est-à-dire le trône de saint Pierre.

Saint Joseph artisan
En ce 1er mai, l'Église catholique célèbre saint Joseph artisan, patron des travailleurs. Elle fait mémoire de ce charpentier qui travailla pour subvenir aux besoins de Marie et Jésus. C'est lui qui initia le fils de Dieu aux travaux des hommes. C'est pour cela qu'on le vénère en ce jour de la fête du travail, une fête qui ne date que de 1955. Et depuis 2013, les prêtres sont invités à nommer Joseph dans les prières eucharistiques juste après la Vierge Marie et avant les apôtres.

Saint Robert de Molesme
Saint Robert de Molesme est le fondateur de l'ordre cistercien, au XIIe siècle. Un ordre encore bien présent aujourd'hui en France et dans le monde. Entré à quinze ans chez les bénédictins, ce noble champenois trouva les mœurs de ses confrères un peu relâchées. Il rejoignit donc un groupe d'ermites, vivants chacun dans une hutte. Peu à peu, on vint de plus en plus lui rendre visite.

Sainte Catherine de Sienne
Catherine de Sienne (1347-1380) illumine l'obscur XIVe siècle par son rayonnement, sa charité et son amour de l'Église. Dans une ville touchée par l'épidémie de peste, le Christ lui serait apparu alors qu'elle avait cinq ans. Fille d'une humble famille de vingt-quatre enfants, elle est entrée à seize ans chez les tertiaires dominicaines. Catherine se consacra à Dieu tout en vivant dans le monde. Sa vie se partageait entre la prière, ses extases, ses prédications et ses visites aux prisonniers et aux pestiférés. Son influence s'est étendue jusqu'au pape d'Avignon.

Saint Louis-Marie Grignion de Montfort
Né en 1673 dans l'ouest de la France, Louis-Marie Grignion de Montfort est devenu prêtre à l'âge de vingt-sept ans. À la fois missionnaire et mystique, excentrique, fougueux et intrépide, il ne laissait pas indifférent. Très bon orateur, il a guidé dans la foi des milliers de personnes. Il a rédigé plusieurs ouvrages de spiritualité, dont le célèbre "Traité de la Vraie dévotion à la Sainte Vierge".

Saint Louis-Marie Grignion de Montfort

Sainte Zita de Lucques
Sainte Zita est la patronne des gens de maison. Née au XIIIe siècle en Toscane, fille de paysans pauvres, elle entra à douze ans au service de la famille Fatinelli. Très généreuse, elle accueillait volontiers les mendiants qui frappaient à la porte de ses patrons. Un matin de Noël, elle confia à un pauvre le manteau que son maître lui avait prêté. Selon la légende, un ange le lui aurait rapporté.

Saint Rafael Arnaiz Barón
Très populaire en Espagne, saint Rafael Arnaiz Barón (1911-1938) est connu sous le nom de frère Raphaël. Habitué au confort, cet étudiant en architecture décida de tout quitter pour la trappe. Il y mena une vie à l'opposé de la sienne : dortoir collectif, hygiène précaire, travaux physiques des champs, vie commune avec des hommes rudes et pas toujours compréhensifs... Atteint d'un diabète foudroyant, il supporta sa condition physique avec une grande patience. Il mourut à 27 ans et fut canonisé en 2009.

Saint Marc
Marc n'est pas l'un des douze apôtres mais c'est l'un des quatre évangélistes. On le représente souvent à côté d'un lion ailé. Ce jeune chrétien vivait avec sa mère à Jérusalem. Leur maison servait de lieu de lieu de réunion pour les premiers chrétiens. Ce proche de saint Pierre a retranscrit ses propos.

Saint Fidèle de Sigmaringen
Fidèle est le nom de religion de Marc Roy, né en Allemagne en 1578. Abandonnant sa carrière d'avocat à Colmar, à trente-quatre ans, il prit le nom de Fidèle en entrant chez les capucins. Grand orateur, il voyagea dans un but missionnaire à travers les pays germaniques, à majorité protestante. Il fut mis à mort par un groupe de protestants fanatiques en 1622.

Saint Georges
Représenté terrassant un dragon une lance à la main, saint Georges est l'image du héros pur et intrépide, vainqueur du mal. Mais qui était-il vraiment ? Né en Cappadoce, il a dû vivre entre le IIIe et le IVe siècle en Palestine, sous Dioclétien. Militaire et chrétien, il est vraisemblablement mort en martyr. C'est durant les croisades que son culte a pris de l'ampleur, spécialement chez les chevaliers anglais et français.

Saint Alexandre de Lyon
Saint Alexandre fut martyrisé à Lyon en 178, en même temps que son ami saint Épipode. L'un et l'autres avaient échappés, un an auparavant, à la grande persécution de 177, qui coûta la vie à sainte Blandine ou à saint Pothin. Les dépouilles d'Alexandre et Épipode engendrèrent de nombreux miracles, si bien qu'un culte se développa autour de leur tombe. Encore aujourd'hui, les os d'une main de saint Alexandre sont conservés dans l'église Saint-Irénée de Lyon.
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