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A vrai dire... RCF - page 12

présentée par Alain Charlier, Béatrice Ducellier, Thierry Grenet, P. Vincent de Labarthe, Anne-Cécile Suzanne, Marc Tesniere

Edito du jour : toute l'actualité est sujette à réflexion, nos éditorialistes partagent la leur

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Episodes

  • ©Gerd Altmann de Pixabay
    7 décembre 2023

    En Seine-Maritime, un projet ambitieux d’adaptation face à la montée des eaux

    2 min
    Jean-François Bloc est très sollicité. Le maire de Quiberville, une petite commune du littoral, au sud de Dieppe, n’arrête pas d’être appelé par les journalistes. Il le dit d’emblée, quand je le rencontre la semaine dernière au cours d’un reportage sur la montée des eaux : « J’ai longtemps été un résistant. » Un résistant contre la nature. Il me raconte : « Je pensais qu’on pouvait montrer à la nature ce qu’on savait faire !. Bétonner la plage, faire des enrochements, déposer des galets... et comme ça, consolider le trait de côte. »
    Et puis Jean-François Bloc a subi : la tempête de 99 qui a submergé le camping municipal. La mer monte, les falaises s’effondrent, des maisons vont tomber à l’eau. Et il faut réagir. Jean-François Bloc a été accompagné par le Conservatoire du littoral pendant 10 ans. Le résultat de cette concertation est un projet ambitieux d’adaptation. Oui, d’adaptation, car on ne peut pas résister à la mer.
    Cet automne, le camping municipal qui se retrouvait derrière la digue a fermé ses portes. Un autre a été construit en hauteur, à 10 minutes de la mer. L’année prochaine, la route digue va être ouverte sur 9
    mètres de long, afin de laisser passer la mer, et de permettre aux eaux de la vallée de s’écouler.
    Bref, Quiberville est engagé dans une déconstruction des ouvrages créés par l’Homme pendant des années. Un Homme tout puissant, qui pensait pouvoir domestiquer la nature. Aujourd’hui, il n’y a plus
    choix, il faut anticiper pour ne plus subir.
    En attendant que les gouvernants se mettent d’accord pour baisser nos émissions de gaz à effet de serre, localement des femmes et des hommes agissent dès maintenant pour préparer le monde de demain.
    S’adapter face à une montée des eaux inexorable.
    Un autre élu rencontré à Quiberville me confie : « J’ai envie d’imaginer qu’après moi, ce que l’on fait maintenant servira, pour mes enfants, petits enfants et arrières petits enfants. »

    Par Simon Gouin fondateur et coordinateur du média normand Grand-Format"
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    6 décembre 2023

    Impossible justice

    2 min
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    5 décembre 2023

    L'Avent et après ?

    2 min
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    4 décembre 2023

    Paix

    3 min
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    1 décembre 2023

    La COP 28

    2 min
    La Conférence sur l’avenir de la planète a démarré cette semaine à Dubaï.
    Elle est présidée par le sultan al-Jaber, ministre de l’Energie et P-DG de la
    compagnie pétrolière nationale d’Abou Dabi. Nous n’en sommes plus à un paradoxe près, quand on sait que l’Arabie Saoudite voisine doit accueillir bientôt les Jeux asiatiques d’hiver…



    Le pape François est attendu à Dubaï. Espérons, si j’ose dire, qu’il
    contribuera à remettre l’église au milieu du village ! « Si nous avons confiance
    dans la capacité de l’être humain à transcender ses petits intérêts et à penser
    grand, nous ne pouvons renoncer à rêver que cette COP28 conduira à une
    accélération marquée de la transition énergétique, avec des engagements effectifs
    et susceptibles d’un suivi permanent », écrivait-il dans sa récente exhortation
    apostolique Laudate Deum sur la crise climatique.
    Il s’agit déjà de la COP 28. Toutes celles qui ont précédé ont insisté sur la
    nécessaire réduction des émissions de gaz à effet de serre, mais sans jamais
    vraiment pointer leur cause : les énergies fossiles. Pour atteindre les objectifs
    que l’on s’est fixés, ou du moins éviter des dérapages complètement incontrôlés,
    car chaque dixième de degré compte, il n’y a pas 36 solutions.
    Il faut, d’une part, agir sur l’offre, c’est-à-dire renoncer à retirer du sous-sol
    les combustibles fossiles. D’après l’Agence Internationale de l’Energie, la
    neutralité carbone à l’horizon 2050 passe par la réduction de 75 % de la
    production de pétrole, de 55 % pour le gaz et de 98 % pour le charbon. Pour ce
    faire, aucun nouveau gisement ne doit plus voir le jour. Or, deux ONG françaises
    viennent de recenser plus de 420 projets déjà en fonctionnement ou en phase de
    démarrage, dont à terme l’exploitation ferait exploser le budget carbone
    mondial.
    Il faut aussi, d’autre part, agir sur la demande. Schématiquement, on ne peut
    pas continuer, comme on le fait en France, à construire des autoroutes et à
    fermer des lignes de chemin de fer…
    Le double langage ne peut plus être toléré. Fabrice Bonnifet, président du
    Collège des directeurs du développement durable, dans une récente tribune de
    La Croix, pointe le besoin de cohérence, y compris pour les acteurs économiques.
    On ne peut continuer de favoriser, voire de subventionner les énergies fossiles,
    tout en appelant la main sur le cœur à sauver le climat. Il est nécessaire que la
    COP décide d’un péage carbone, pour les importations de matières premières ou
    de produits semi-finis. La moins-disance économique doit cesser de l’emporter
    sur les critères environnementaux et sociaux. On attend de la classe politique
    internationale qu’elle développe une vision et une régulation juste, la plus
    harmonisée possible.
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    30 novembre 2023

    COP 28

    2 min
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    29 novembre 2023

    Se nourrir, un vrai casse tête

    2 min
    Les slogans publicitaires en tous genres tentent de guider nos achats en matière d'alimentaion. Thierry Grenet ne sait plus comment faire ses courses... Il nous partage ses questions.
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    28 novembre 2023

    Les droits sexuels

    3 min
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    27 novembre 2023

    Le Christ Roi renverse les valeurs

    2 min
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    24 novembre 2023

    La paix est-elle possible ?

    3 min
    L'édito de guy Fournier, diacre du diocèse de Séez.
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    23 novembre 2023

    70 ans après l'appel de l’Abbé Pierre, toujours des gens à la rue

    2 min
    Alors qu’un film sort sur la vie de l’Abbé Pierre, le journaliste du magazine normand Grand-Format, Simon Gouin, revient sur la question du logement. À Caen, au moins 300 personnes dorment à la rue.
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    22 novembre 2023

    Chercher la vérité

    2 min
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    21 novembre 2023

    Laissons-nous transformer par les pauvres

    3 min
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    20 novembre 2023

    À quoi sert l'ONU ?

    3 min
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    17 novembre 2023

    L'avortement est-il une valeur ?

    2 min
    Alors que les tensions internationales rejaillissent, pour le pire, sur l’ambiance générale qui règne dans notre pays, le président de la République, Emmanuel Macron, dit vouloir rassembler et montrer une France unie derrière ses valeurs.


    Très bien, mais quelles sont-elles ces valeurs supérieures, alors qu’il semble même y avoir des dissensions sur notre conception de la dignité humaine ? Rappelons quand même que les évolutions législatives qui nous sont promises en matière sociétale portent sur la libéralisation de l’euthanasie et l’inscription du droit à l’avortement dans la Constitution. On aurait pu espérer mieux que cette fuite en avant mortifère. N’y a-t-il donc pas du côté de la vie des pistes plus désirables pour définir notre avenir et le bien commun à construire ensemble ?
    Au sujet de l’avortement, voici ce qu’en disait Simone Veil à la tribune de l’Assemblée nationale comme ministre de la Santé, en novembre 1974, pour y défendre le projet de dépénalisation de l’IVG : « Je le dis avec toute ma conviction : l’avortement doit rester l’exception, l’ultime recours pour des situations sans issue. » Elle poursuivait : « Aucune femme ne recourt de gaieté de cœur à l’avortement. Il suffit d’écouter les femmes. » Et elle dit encore : « C’est toujours un drame et cela restera toujours un drame. C’est pourquoi, si le projet qui vous est présenté tient compte de la situation existante, s’il admet la possibilité d’une interruption de grossesse, c’est pour la contrôler et, autant que possible, en dissuader la femme. »
    Le sujet mérite mieux que les manœuvres politiciennes. En 2022, la France a connu un nombre record de 234.300 avortements, ce qui est un échec au regard des ambitions initiales de la loi Veil. Dans un sondage IFOP de 2020, 92 % des répondants pensent que l’avortement laisse des traces psychologiques difficiles à vivre pour les femmes et près des trois quarts (73 %) jugent que la société devrait davantage aider les femmes à éviter le recours à l’Interruption Volontaire de Grossesse.
    Inscrira-t-on aussi dans la Constitution que nulle pression ne doit plus s’exercer pour inciter les femmes à avorter, comme c’est trop fréquemment le cas de la part de l’entourage notamment masculin en cas de grossesse inattendue ? Garantira-t-on la clause de conscience spécifique pour les soignants ? Mettra-t-on en œuvre une vraie politique sociale pour aider les jeunes femmes qui le souhaitent à mieux accueillir leur futur enfant ?
    Telles sont les questions qui se posent à l’occasion de ce projet de loi faussement consensuel visant à inscrire dans la Constitution la liberté des femmes de recourir à l’IVG.
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    16 novembre 2023

    Mieux avant

    2 min
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    15 novembre 2023

    Le travail c'est la santé

    2 min
    Le travail participe à notre épanouissement disent certains, mais il contribue aussi à notre épuisement disent d'autres. Thierry Grenet interroge la valeur travail en lien avec la valeur santé.
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    14 novembre 2023

    Enquêtes et quêtes vers l'au-delà

    2 min
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    13 novembre 2023

    Le droit de supprimer la vie ne peut devenir un principe constitutionnel !

    2 min
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    10 novembre 2023

    La vie monastique fascine le père Jacques Thierry

    2 min

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