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Temps spirituel (Rennes)
Temps Spirituel

Temps spirituel (Rennes) RCF - page 34

Une émission de RCF Rennes

Chaque jour, RCF Alpha vous propose un moment hors du temps, un moment pour découvrir la parole de Dieu, un moment pour prier.

Le temps spirituel de RCF Alpha vous offre la chance de vivre un temps de communion en union de prière avec la communauté des auditeurs de RCF Alpha, grâce à la lecture et au commentaire de l'Evangile du jour. Le temps spirituel de RCF Alpha s'adresse à tous, chrétiens ou non et vous permet de vivre quotidiennement un temps de méditation pour démarrer la journée.

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Episodes

  • Temps Spirituel
    21 avril 2022

    Evangile du 21 avril Père Nicolas GUILLOU

    8 min
  • Temps Spirituel
    20 avril 2022

    Evangile du 20 avril Père Nicolas GUILLOU

    9 min
  • Temps Spirituel
    19 avril 2022

    Evangile du 19 avril Père Nicolas GUILLOU

    9 min
  • Temps Spirituel
    18 avril 2022

    Evangile du 18 avril Père Nicolas GUILLOU

    9 min
  • Temps Spirituel
    8 avril 2022

    Evangile du 8 avril Père André Davenel lu par Bertrand Jardin

    10 min
  • Temps Spirituel
    7 avril 2022

    Evangile du 7 avril Pierre GIAUME

    11 min

    Commentaire de Jean 8, 51-59

    Mes amis, vous souvenez-vous de l’élément liturgique important qui s’est déroulé le dimanche 28 novembre dernier ? Je vous donne un indice : nous rentrions dans l’avent. Cela vous revient-il ? Le dimanche 28 novembre était le jour « J » où la nouvelle traduction du Missel romain a fait son apparition dans nos églises. Quelques changements permettaient ainsi de faire en sorte que les réponses des fidèles soient plus exactes dans la proclamation de la foi et la conformité à la langue française. Attardons-nous quelques instants sur Profession de Foi et plus particulièrement sur le Symbole de Nicée où une seule expression a été changée. Notre page d’évangile du jour y est, en quelque sorte, résumée dans le passage qui suit : « Je crois en un seul Seigneur, Jésus Christ, le Fils unique de Dieu, né du Père avant tous les siècles. Il est Dieu, né de Dieu, lumière née de la lumière, vrai Dieu, né du vrai Dieu, engendré, non pas créé, consubstantiel au Père, et par lui tout a été fait ».

    Consubstantiel. C’est donc LA nouveauté du Credo. D’après la définition du dictionnaire, consubstantiel veut dire : « Qui n'a qu'une seule et même substance (en parlant de Dieu) ». Je ne la trouve pas si simple à appréhender comme notion, pour nous simples humains. Le Père est (du verbe être) le Fils, et le Fils est le Père. Mais alors, s’il est consubstantiel à son Père, pourquoi Jésus appelle Dieu « Abba » une fois sur la croix ? Pourquoi Dieu dit « Celui-ci est mon Fils » lors du baptême de Jésus par Jean Le Baptiste ? Peut-on être consubstantiel et pour autant distinct l’un de l’autre ? Lorsque nous communions à la messe, devenons-nous consubstantiels au Christ pendant quelques minutes alors que le Christ agît en nous ?

    Il est facile a posteriori de critiquer les juifs de notre évangile du jour, mais qu’aurions-nous fait à leur place ? J’imagine à quel point le discours de Jésus était disruptif et déroutant pour l’époque. Deux mille ans plus tard, nous, nous savons que le Christ est ressuscité. Qu’il a vaincu la mort. Qu’il est revenu voir ses disciples après être sorti du tombeau. Mais pas eux.

    Ceci étant, l’attitude des juifs cités par Jean me rappelle ce proverbe chinois : « Quand le sage désigne la lune, l'idiot regarde le doigt ». Jésus évoque la vie éternelle et les juifs, eux, prennent une fois de plus la parole du Christ au sens humain, littéral, premier : ainsi celui qui garderait la parole de Dieu avec lui vivrait alors éternellement mais… sur terre. Il existe d’ailleurs un autre proverbe chinois qui me paraît lui aussi faire écho à la situation vécue par Jésus : « Le sage s'interroge lui-même, le sot interroge les autres ». Les juifs qui incriminent Jésus sont déboussolés par ses paroles, mais ils préfèrent essayer de le tourner en ridicule et songent même à le lapider, plutôt que de méditer sur le message fort proposé par le Christ. Comme si la violence allait leur permettre de clarifier la situation de manière constructive.

    Allez, soyons honnêtes, le langage de Jésus nous bouscule nous aussi. Nous avons trop souvent une lecture au premier degré de l’Écriture. Et lorsque l’Esprit Saint vient nous murmurer qu’il faut aller plus loin, nous fermons vite nos yeux et nos oreilles tant cela nous perturbe et nous dérange. C’est pourtant grâce à cette parole que nous cheminerons en direction de la vie éternelle offerte par Jésus. N’oublions pas que notre « vie éternelle » ne commence pas à notre mort, mais qu’elle a déjà commencée lors de notre passage sur terre.

    Bientôt la fin du temps de carême. Puissions-nous préparer nos cœurs dans la paix, pour aller vers le Père, toujours guidés par le Fils.

    Belle journée à vous mes amis.

     

  • Temps Spirituel
    6 avril 2022

    Evangile du 6 avril Reine de KERDANET

    9 min

     

    Commentaire de Jean 8 ( 31-42)

    Jésus lit dans les cœurs. Il n’est pas si simple de demeurer fidèle à ses paroles, même quand on dit croire en lui et qu’on se déplace pour l’écouter.

    Se dire descendant d’Abraham et chercher pourtant à faire mourir le Christ, cela n’arrive pas qu’aux juifs de son temps.

    « Si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez ».

    Cela paraît pourtant si simple, de choisir la vie plutôt que la mort, l’amour plutôt que la haine.

    En cette période électorale, il est bon de nous poser cette question :

    « De qui sommes-nous les fils ? ». C’est en tant qu’adultes que nous sommes appelés à voter, en vue du bien commun dans notre monde.

    Agir comme son père, c’est parfois agir comme un enfant qui certes peut obéir sans réplique, mais peut-être aussi sans réfléchir…

    La loi de Dieu n’a de sens que si elle est mise au service de l’amour.

    Mettre en pratique la parole de Dieu, ce n’est pas nous réfugier dans un passé idéalisé, copier à l’identique ce que nous ont transmis de glorieux ancêtres.

    Le Seigneur nous adresse une parole vivante, il veut nous ouvrir l’oreille pour que nous inventions avec lui notre avenir, en combattant le mal à la racine, c’est-à-dire en nous-mêmes.

    « Si vous demeurez fidèles à ma parole, alors vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres » 

    La vérité dont il nous parle, n’est-ce pas justement d’avoir conscience que nous sommes tous esclaves du péché ?

    « Vous cherchez à me faire mourir, parce que ma parole n’a pas de prise sur vous ». Jésus est vraiment libre, il y a en lui une totale cohérence entre ses paroles et ses actes. Il nous transmet la vie par sa parole, il nous rend différents, autres. On pourrait dire qu’il nous altère pour nous désaltérer.

    Il y a des domaines de nos vies où nous nous satisfaisons de nos dilemmes, où nous sommes esclaves de nos habitudes, de nos idoles. La parole de Jésus nous déloge de nos petits conforts. C’est un aiguillon qui nous invite à clarifier nos choix, à nous engager vraiment.

    Comme citoyen, nous sommes invités à aller voter, même si aucun candidat ne satisfait toutes nos aspirations.

    Comme face à toute décision, posons-nous la question des conséquences de nos choix. Comment, aujourd’hui, en votant, nous pouvons choisir de faire vivre l’amour de Dieu dans notre société, d’être cohérent avec l’évangile ? 

    Seigneur, toi le libérateur, viens m’éclairer : 

    Est-ce que j’agis librement ou suis-je mu par des peurs, par des loyautés invisibles envers des morts alors que tu me demande de prendre soin des vivants…

     

  • Temps Spirituel
    5 avril 2022

    Evangile du 5 avril Julien BISCHOFF

    11 min
  • Temps Spirituel
    4 avril 2022

    Evangile du 4 avril Jean-Pierre GUOIN

    9 min
  • Temps Spirituel
    3 avril 2022

    Evangile du 3 avril Jean-Pierre POMMIER

    8 min

     

    5e DIMANCHE DE CARÊME Jn 8, 1-11

     

    Bonjour à tous,

    L'Évangile d'aujourd'hui nous parle d'adultère et dans notre monde de mensonge on ne sait plus très bien ce que c'est! 

    Mais, nous chrétiens, avons la chance d'avoir une référence, c'est le CEC, le Catéchisme de l'Église Catholique.

    Dans le paragraphe "offenses à la dignité du mariage", à l'article 2380, il est dit entre autres points que ce mot désigne l’infidélité conjugale. Lorsque deux partenaires, dont l’un au moins est marié, nouent entre eux une relation sexuelle, même éphémère, ils commettent un adultère. 

    Le sixième commandement proscrit absolument l’adultère.

    Les prophètes en dénoncent la gravité. Ils voient dans l’adultère la figure du péché d’idolâtrie. Je vous invite à poursuivre la lecture des articles 2381 et suivants pour prendre conscience de l'ampleur de ce péché.

    Car Jésus va plus loin (dans Mt 5, 27-28).: "Vous avez entendu qu’il a été dit : " Tu ne commettras pas d’adultère ". Eh bien ! Moi je vous dis : quiconque regarde une femme pour la désirer a déjà commis, dans son cœur, l’adultère avec elle." Et c'est vrai aussi dans l'autre sens.

    Et alors que Jésus n'a pas condamné la femme prise en flagrant délit d'adultère et bien qu'on ne sache rien de l'homme qui était avec elle, Jésus termine en disant : "Va et ne pèche plus", ce qui vaut pour tous ceux qui entendent cette parole.

    Alors, comment faire ? Là aussi, le Catéchisme de l'Église Catholique nous indique où trouver les ressources.

    On entend parfois une réponse très brève en deux mots : abstinence et fidélité, qui correspondrait de façon tout aussi rapide aux deux états de vie du célibat et du mariage. Mais il faut aller plus loin et considérer dans les deux cas la chasteté, c’est-à-dire l'esprit dans lequel on applique la lettre. Et c'est vers le Saint Esprit que nous pouvons nous tourner pour lui demander le don de la maîtrise de soi et le fruit de la chasteté, je vous renvoie à l'article 1832 du Catéchisme de l'Église Catholique.

    Pour terminer, j'ajouterais que nous devons pratiquer la vertu de prudence car quand, dans le Notre Père, nous Lui demandons de ne pas nous laisser entrer en tentation nous ne devons pas l'empêcher de le faire. Bonne journée à tous.




     

    EVANGILE DE JÉSUS-CHRIST SELON SAINT JEAN

    01 Quant à Jésus, il s’en alla au mont des Oliviers.

    02 Dès l’aurore, il retourna au Temple. Comme tout le peuple venait à lui, il s’assit et se mit à enseigner.

    03 Les scribes et les pharisiens lui amènent une femme qu’on avait surprise en situation d’adultère. Ils la mettent au milieu,

    04 et disent à Jésus : « Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère.

    05 Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné de lapider ces femmes-là. Et toi, que dis-tu ? »

    06 Ils parlaient ainsi pour le mettre à l’épreuve, afin de pouvoir l’accuser. Mais Jésus s’était baissé et, du doigt, il écrivait sur la terre.

    07 Comme on persistait à l’interroger, il se redressa et leur dit : « Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter une pierre. »

    08 Il se baissa de nouveau et il écrivait sur la terre.

    09 Eux, après avoir entendu cela, s’en allaient un par un, en commençant par les plus âgés. Jésus resta seul avec la femme toujours là au milieu.

    10 Il se redressa et lui demanda : « Femme, où sont-ils donc ? Personne ne t’a condamnée ? »

    11 Elle répondit : « Personne, Seigneur. » Et Jésus lui dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus. »



     

    LECTURES DE LA MESSE

    PREMIÈRE LECTURE

    « Voici que je fais une chose nouvelle, je vais désaltérer mon peuple » (Is 43, 16-21)

    Lecture du livre du prophète Isaïe

    Ainsi parle le Seigneur,
    lui qui fit un chemin dans la mer,
    un sentier dans les eaux puissantes,
        lui qui mit en campagne des chars et des chevaux,
    des troupes et de puissants guerriers ;
    les voilà tous couchés pour ne plus se relever,
    ils se sont éteints, consumés comme une mèche.
    Le Seigneur dit :
        « Ne faites plus mémoire des événements passés,
    ne songez plus aux choses d’autrefois.
        Voici que je fais une chose nouvelle :
    elle germe déjà, ne la voyez-vous pas ?
    Oui, je vais faire passer un chemin dans le désert,
    des fleuves dans les lieux arides.
        Les bêtes sauvages me rendront gloire
    – les chacals et les autruches –
    parce que j’aurai fait couler de l’eau dans le désert,
    des fleuves dans les lieux arides,
    pour désaltérer mon peuple,
    celui que j’ai choisi.
        Ce peuple que je me suis façonné
    redira ma louange. »

        – Parole du Seigneur.

    PSAUME

    (Ps 125 (126), 1-2ab, 2cd-3, 4-5, 6)

    R/ Quelles merveilles le Seigneur fit pour nous :
    nous étions en grande fête ! (Ps 125, 3)

    Quand le Seigneur ramena les captifs à Sion,
    nous étions comme en rêve !
    Alors notre bouche était pleine de rires,
    nous poussions des cris de joie.

    Alors on disait parmi les nations :
    « Quelles merveilles fait pour eux le Seigneur ! »
    Quelles merveilles le Seigneur fit pour nous :
    nous étions en grande fête !

    Ramène, Seigneur, nos captifs,
    comme les torrents au désert.
    Qui sème dans les larmes
    moissonne dans la joie.

    Il s’en va, il s’en va en pleurant,
    il jette la semence ;
    il s’en vient, il s’en vient dans la joie,
    il rapporte les gerbes.

    DEUXIÈME LECTURE

    « À cause du Christ, j’ai tout perdu, en devenant semblable à lui dans sa mort » (Ph 3, 8-14)

    Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Philippiens

    Frères,
    tous les avantages que j’avais autrefois,
        je les considère comme une perte
    à cause de ce bien qui dépasse tout :
    la connaissance du Christ Jésus, mon Seigneur.
    À cause de lui, j’ai tout perdu ;
    je considère tout comme des ordures,
    afin de gagner un seul avantage, le Christ,
        et, en lui, d’être reconnu juste,
    non pas de la justice venant de la loi de Moïse
    mais de celle qui vient de la foi au Christ,
    la justice venant de Dieu, qui est fondée sur la foi.
        Il s’agit pour moi de connaître le Christ,
    d’éprouver la puissance de sa résurrection
    et de communier aux souffrances de sa Passion,
    en devenant semblable à lui dans sa mort,
        avec l’espoir de parvenir
    à la résurrection d’entre les morts.
        Certes, je n’ai pas encore obtenu cela,
    je n’ai pas encore atteint la perfection,
    mais je poursuis ma course pour tâcher de saisir,
    puisque j’ai moi-même été saisi par le Christ Jésus.
        Frères, quant à moi, je ne pense pas avoir déjà saisi cela.
    Une seule chose compte :
    oubliant ce qui est en arrière, et lancé vers l’avant,
        je cours vers le but en vue du prix
    auquel Dieu nous appelle là-haut dans le Christ Jésus.

        – Parole du Seigneur.

    ÉVANGILE

    « Celui d’entre-vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à jeter une pierre » (Jn 8, 1-11)

    Gloire à toi, Seigneur.
    Gloire à toi.
    Maintenant, dit le Seigneur,
    revenez à moi de tout votre cœur,
    car je suis tendre et miséricordieux.
    Gloire à toi, Seigneur.
    Gloire à toi. (cf. Jl 2, 12b.13c)

    Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

    En ce temps-là,
        Jésus s’en alla au mont des Oliviers.
                Dès l’aurore, il retourna au Temple.
    Comme tout le peuple venait à lui,
    il s’assit et se mit à enseigner.
        Les scribes et les pharisiens lui amènent une femme
    qu’on avait surprise en situation d’adultère.
    Ils la mettent au milieu,
        et disent à Jésus :
    « Maître, cette femme
    a été surprise en flagrant délit d’adultère.
        Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné
    de lapider ces femmes-là.
    Et toi, que dis-tu ? »
        Ils parlaient ainsi pour le mettre à l’épreuve,
    afin de pouvoir l’accuser.
    Mais Jésus s’était baissé
    et, du doigt, il écrivait sur la terre.
        Comme on persistait à l’interroger,
    il se redressa et leur dit :
    « Celui d’entre vous qui est sans péché,
    qu’il soit le premier à lui jeter une pierre. »
        Il se baissa de nouveau
    et il écrivait sur la terre.
        Eux, après avoir entendu cela,
    s’en allaient un par un,
    en commençant par les plus âgés.
    Jésus resta seul avec la femme toujours là au milieu.
        Il se redressa et lui demanda :
    « Femme, où sont-ils donc ?
    Personne ne t’a condamnée ? »
        Elle répondit :
    « Personne, Seigneur. »
    Et Jésus lui dit :
    « Moi non plus, je ne te condamne pas.
    Va, et désormais ne pèche plus. »

        – Acclamons la Parole de Dieu.

     

  • Temps Spirituel
    2 avril 2022

    Evangile du 2 avril Marie-Anne FOURNEL

    10 min
  • Temps Spirituel
    1 avril 2022

    Evangile du 1er avril Aymeric FORTIN

    9 min

     

    Commentaire de Jn 7, 1-2.10.25-30,

    Qui est Jésus ? Qui est-il vraiment ? La dernière fois qu’il a commencé à soulever un peu le voile de notre ignorance, c’était dans la synagogue de Nazareth, et ça s’est plutôt « mal terminé ». Pris d’une fureur indomptable, les Nazaréens ont voulu jeter Jésus dans un précipice. A l’époque, il n’a eu qu’à se retourner pour que ses agresseurs tombent à la renverse et que lui « passe au milieu d’eux ».

    Aujourd’hui, ce n’est pas l’heure non plus de la profession de foi solennelle de Pierre dans la barque, après la tempête ou même celle de Longhin, le romain qui lui transpercera le cœur de sa lance et qui dira « celui-ci était vraiment le fils de Dieu »

    Non, aujourd’hui, il y a toujours cette espèce de sensation de danger quand Jésus nous dit qui il est. Ben oui, Dieu avait pris l’habitude, avec le peuple élu, d’être dans le sanctuaire, tout au fond, dans l’arche d’alliance, derrière le rideau, au fond du fond du temple, inaccessible. Avec Jésus, il faut avouer qu’il est venu faire « toutes choses nouvelles », comme Il dit, à commencer par ses épiphanies, c’est-à-dire les manifestations de sa nature. Et quand Dieu se manifeste, ça déménage un peu, ça dérange nos petits conforts. Les contemporains de Jésus, ça leur faisait peur aussi, et un des moyens de faire taire la peur, c’est de supprimer la cause de la peur. Donc ils veulent supprimer Jesus, pour pouvoir rester dans leur petit confort, ne surtout pas avoir à se remettre en question et s’interroger sur leur rapport avec Dieu. Et oui, Dieu est proche, Dieu est Père, Fils et Esprit Saint et quiconque voit le fils, voit le Père qui l’a envoyé. La simple évocation de la filiation de Jésus, qu’il soit le fils de Dieu, conduira le grand Sanhédrin à déchirer son habit et le condamner aux souffrances de la flagellation et de la croix. 

    Alors oui, Jésus, en proclamant notre foi en toi, 2eme personne de la Trinité bienheureuse, nous nous associons à tes souffrances, à ton sacrifice sur la Croix pour le rachat de nos péchés. Nous désirons que se déchire le rideau du temple, nous désirons le tremblement de terre et l’obscurité qui se fit sur la terre à l’heure de ta mort. Nous nous mettons sous ta bannière, Seigneur, nous t’apportons notre concours pour que ton règne vienne. Tu peux compter sur nous, Seigneur. Rends nous digne d’être sauvé. Par la confession et la communion sacramentelle, rend nous co-rédempteurs du monde. Convertis-nous, Seigneur. Ton royaume n’est pas de ce monde, fais-nous désirer le Ciel. Fais-nous comprendre, par la profession de foi dans ta nature Divine, notre rôle d’enfants de Dieu, de disciple de ta Parole, et de missionnaire de ton Evangile.

     

  • Temps Spirituel
    31 mars 2022

    Evangile du 31 mars Alain GARRIC

    9 min
  • Temps Spirituel
    29 mars 2022

    Evangile du 29 mars Joseph BLANCHARD

    8 min
  • Temps Spirituel
    28 mars 2022

    Evangile du 28 mars Philippe NOURRIT

    10 min

     

    La guérison de l'enfant du fonctionnaire royal en Galilée Jean 4, 43-54

     

    C’est le 2° miracle de Jésus en Galilée, beaucoup moins connu que celui de Cana, où il changea l’eau en vin, annonce de la vie nouvelle en Dieu, source de joie, qui réjouit le cœur de l’homme ;

    Le premier miracle est connu, c’est pourquoi ce fonctionnaire royal vient trouver Jésus pour lui demander de guérir son fils, son enfant ; Lui, le haut fonctionnaire, a le cœur déchiré devant la maladie grave de son petit enfant ; 

    À travers ce fait je vous invite à réfléchir aujourd’hui sur nos valeurs : qu’est ce qui est important pour moi ? mon travail ? mon enfant ? etc …

    Mais Jésus ne veut pas être qu’un super guérisseur, il est bien plus que cela ; il est le fils de Dieu, incarné, venu pour restaurer notre alliance, notre foi avec le père.

    « Si vous ne voyez pas de signes et de prodiges, vous ne croirez donc pas ! »

    Jésus reproche aux gens d'être à la recherche de quelque chose de sensationnel. Pourtant, les paroles de Jésus apparaissent comme un coup d'éclat bien plus puissant que n'importe quelle action. 

    Le fonctionnaire royal priait pour que son petit garçon ne meure pas ; Jésus a entendu sa prière, il a vu sa foi. L’enfant a été guéri grâce à la foi de son père. Le fonctionnaire royal a entendu la parole de Jésus et y croit. 

    Et moi, est ce que je crois que la parole de Jésus suffit pour vaincre la mort et me conduire à la vie éternelle ? 

    Je te demande, Seigneur Esprit Saint de m'aider à prêter plus d'attention à la parole de Dieu.

    « Seigneur, je crois, mais augmente ma foi.»

     

  • Temps Spirituel
    27 mars 2022

    Evangile du 27 mars Gwenaëlle GARY

    8 min
  • Temps Spirituel
    26 mars 2022

    Evangile du 26 mars Rémy SENANT

    8 min


     

        Cette parabole dans l’Évangile selon Saint Luc nous présente deux comportements totalement opposés. Ce n’est pas le fait que l’un soit pharisien et l’autre publicain qui oppose ces deux hommes, mais c’est leur façon de se comporter devant le Seigneur notre Dieu. Le pharisien est rempli d’orgueil, tandis que le publicain manifeste pour sa part une profonde humilité.

     

        L’Écriture nous dit que Dieu s’oppose aux orgueilleux et qu’il entend la prière des humbles. Ce que dit le pharisien est sans doute vrai, et son comportement dans la vie de tous les jours, tel qu’il le décrit, est tout à fait louable en soi. Ce qu’oublie ce pharisien de la parabole c’est que tout don nous est offert par Dieu gracieusement. Et c’est un devoir pour chacun de faire fructifier les dons que Dieu lui a offerts gracieusement, de les faire fructifier en toute humilité, comme a su parfaitement le faire la Très Sainte Vierge Marie, l’humble Servante du Seigneur. Et faisant ainsi, nous n’aurons fait que notre devoir d’enfants bien aimés de Dieu, nous n’aurons donc pas à en tirer orgueil.

     

        Le publicain de la parabole a, quand à lui, le juste comportement. « Mon Dieu, montre-toi favorable au pécheur que je suis ! » Ce n’est pas du misérabilisme, c’est le constat éclairé que tout être humain peut et doit faire en face de son Dieu. Un seul être humain, depuis le commencement du monde, et jusqu’à la fin des temps a été préservé de tout péché, y compris du péché originel, c’est la Très Sainte Vierge Marie. Elle seule aurait pu dire : « Je ne suis pas comme les autres femmes, je ne suis pas comme les autres hommes. » mais sa parfaite humilité l’en aura toujours empêchée.

     

        Ce temps du Carême que nous vivons, est le temps justement qui nous est offert pour nous réapprendre à dire et à supplier du plus profond de notre cœur : « Seigneur, montre-toi favorable au pécheur que je suis ! » Si le Seigneur Jésus prend la peine de nous dire : « … c’est lui (le publicain) qui était devenu un homme juste », c’est bien pour nous inviter, nous aussi, qui que nous soyons, a faire régulièrement cette démarche de la demande de pardon et tout particulièrement en ce temps du Carême.

     

        Il est vrai que cette démarche demande beaucoup d’humilité, et si nous écoutons les susurrements du Diviseur, lui qui est tombé par orgueil, nous nous dirons que tout cela n’est pas si grave, que les autres font bien pire que nous, que, de toutes façons, le Bon Dieu peut tout pardonner, et beaucoup d’autres raisons encore, qui feront que nous remettrons toujours à plus tard, et peut-être à jamais, notre demande de pardon.

     

        Et s’il est vrai, en effet, que Dieu peut tout pardonner, il est tout aussi vrai qu’il ne peut rien faire sans que nous le lui demandions, car il respecte toujours notre liberté. Amen.

     

  • Temps Spirituel
    25 mars 2022

    Evangile du 25 mars Suzanne THOMAS

    11 min
  • Temps Spirituel
    24 mars 2022

    Evangile du 24 mars Anne-Marie DURAND

    12 min
  • Temps Spirituel
    23 mars 2022

    RN-22638.mp3

    8 min

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Information, culture, spiritualité, vie quotidienne : RCF propose un programme grand public, généraliste, de proximité.Le réseau RCF compte 300 salariés et 3.000 bénévoles.

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