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Temps spirituel (Rennes)
Temps Spirituel

Temps spirituel (Rennes) RCF - page 20

Chaque jour, RCF Alpha vous propose un moment hors du temps, un moment pour découvrir la parole de Dieu, un moment pour prier.

Le temps spirituel de RCF Alpha vous offre la chance de vivre un temps de communion en union de prière avec la communauté des auditeurs de RCF Alpha, grâce à la lecture et au commentaire de l'Evangile du jour. Le temps spirituel de RCF Alpha s'adresse à tous, chrétiens ou non et vous permet de vivre quotidiennement un temps de méditation pour démarrer la journée.

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Episodes

  • Temps Spirituel
    26 février 2023

    Evangile du 26 février Gilles DE COURREGES

    10 min
  • Temps Spirituel
    24 février 2023

    Evangile du 24 février Patrik PUECH

    8 min
  • Temps Spirituel
    23 février 2023

    Evangile du 23 février Naomi BUICK

    12 min
    « À quoi bon gagner le monde entier, si on se perd soi-même ou si on va à sa perte ? » Jésus pose cette question à ses disciples pour les faire réfléchir... et elle est là encore aujourd’hui nous invitant à réfléchir sur nos objectifs et nos priorités. Pour beaucoup de personnes, il est important d’avoir, de posséder. La question de Jésus nous permet d’entendre qu’il existe des choses plus importantes que cette quête d’avoir toujours plus. Jésus dit que celui qui cherche à tout prix à sauver sa vie, finira par la perdre. Et paradoxalement, celui qui perd sa vie à cause de Jésus la sauvera. Comme tout paradoxe, cette déclaration semble aller à l’encontre du bon sens. C’est comme quand Jésus dit : « Les premiers seront les derniers et les derniers seront les premiers »... Le paradoxe est là pour faire réfléchir, pour qu’on se rende compte que la réalité est souvent beaucoup plus complexe qu’on ne pense. Effectivement on pourrait penser que celui qui sauvera sa vie, c’est celui qui met tout en œuvre pour y arriver... mais Jésus dit que si je suis tellement centré sur moi-même, que je ne voie personne d’autre, rien d’autre, je passe à côté de la vie – de la vraie vie. Par contre, si je suis Jésus, je pourrais avoir l’impression que je rate des choses.... Mais je finirai par me rendre compte que je vis, que j’ai en moi la vie nouvelle que Dieu nous donne. Suivre Jésus n’est pas toujours facile. Jésus prévient ses disciples qu’ils auront besoin de s’abandonner eux-mêmes et de prendre leur croix. On peut avoir tendance à assimiler le fait d’avoir une croix à porter à n’importe quelle souffrance dans la vie. Cependant, Jésus parle plutôt d’une identification à sa propre souffrance. Il vient d’annoncer qu’il sera rejeté par les autorités religieuses, et qu’il sera mis à mort. Ses disciples aussi seront rejetés. Comme à chaque fois qu’il annonce sa mort, Jésus annonce en même temps qu’il vaincra la mort en ressuscitant le troisième jour. La résurrection du Christ fonde notre espérance de la vie éternelle. Pour avoir part à sa vie de résurrection, nous devons aussi être prêt à avoir part à ses souffrances.
  • Temps Spirituel
    22 février 2023

    Evangile du 22 février David BUICK

    11 min
    Un seul mot au centre de cette lecture résume tout le reste : « hypocrites » ; littéralement, un acteur qui met en scène un personnage sans rapport avec sa vie intérieure. Personne d’entre nous n’est totalement « sans filtre », laissant passer au grand jour tout ce qui se vit dans notre for intérieur, et c’est tant mieux. Ce qui est évoqué ici, c’est plutôt le danger de croire, en quelque sorte, à notre propre propagande : de prendre l’image que nous projetons aux autres comme le véritable miroir de notre âme. Avec humour, ironie, et une justesse assez inconfortable, Jésus pointe du doigt le nœud du problème : ce que nous accomplissons « devant les hommes pour (nous) faire remarquer ». Dans un monde dominé par les réseaux sociaux et les influenceurs, l’image est tout, le paraître devient plus important que l’être ; dans les rêves des architectes du métaverse , il réussirait à se substituer même à « la vraie vie ». Face à cette pression quasiment insurmontable sur nous pour accomplir « devant les hommes », le Seigneur oppose à six reprises un autre mot-clé : le secret. En invitant notre main gauche à ne pas savoir ce que fait notre main droite, il nous demande sinon d’ignorer les bonnes œuvres que nous pourrions faire, tout au moins de ne pas en faire grand cas et si possible d’en faire abstraction : que ces bonnes actions nous soient aussi inconnues que si elles étaient accomplies par quelqu’un d’autre ; au lieu de les faire valoir sur la place publique, nous sommes appelés à les garder en toute confidentialité. Cette exhortation au secret n’est pas destinée uniquement à nous rendre discrets : elle touche aussi à nos motivations. Jésus pointe le fait que l’hypocrisie prend racine dans ce que nous faisons « pour devenir justes ». Je l’imagine bien dire cela avec le sourire en coin, car en réalité il nous est impossible de devenir justes de cette façon. L’apôtre Paul nous dit que devenir juste n’est pas une question d’ « œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Eph 2,9). Si Jésus insiste tant sur le secret, ce n’est pas simplement pour nous empêcher d’être d’insupportables vantards ; c’est aussi et surtout pour que dans cette face-à-face intime avec Dieu (qui lui se fiche royalement de nos comptes Instagram et autres car il connaît notre cœur), que dans ce secret nous prenions conscience que c’est par la grâce et la grâce seule que nous sommes rendus justes devant Dieu ; nous ne pouvons pas nous appuyer sur nos propres bonnes œuvres, pas plus que sur celles du voisin. C’est dans ce secret que Dieu peut travailler en nous pour déraciner le désir d’agir uniquement pour « paraître ». C’est une intervention douloureuse (surtout pour notre orgueil...) mais à trois reprises Jésus nous promet que notre Père nous « le rendra » – en nous faisant découvrir la merveilleuse liberté de la grâce
  • Temps Spirituel
    21 février 2023

    Evangile du 21 février Thierry LAMY

    8 min
    Ce n’est pas rien si cet évangile de Marc fait écho à 4 autres versets d’évangile : Matthieu 19,13 : Matthieu 20, 16 : Mc 13,31 : Luc 13, 30 qui reprennent chacun cette phrase qui ne cesse de nous interpeller (les premiers seront les derniers et les derniers serons les premiers). Ici Marc vient nous toucher dans une réflexion profonde sur l’orgueil et l’humilité.
    D’abord, qui est le plus grand ?
    Comme elle est parlante cette question, et comme elle est d’actualité. Bien souvent, guidé par notre orgueil, nous nous mesurons s aux autres et ressentons le désir d’être le plus grand, c’est-à-dire d’ appelé avant les autres, et reconnu pour notre performance, identifié comme l’acteur principal d’une réussite professionnelle, politique, sportive, associative… L’orgueil c’est aussi vouloir faire seul, guider sa vie comme si nous en étions l’unique acteur. Bruler les étapes pour arriver le premier et dépasser l’autre ne vient que ralentir notre quête d’absolu et de vérité. La soif de reconnaissance vient exacerber notre repli sur nous-même et freiner notre ouverture et notre accueil de l’autre. Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous, nous dit le Christ. Se placer derrière les autres est souvent difficile mais la récompense est plus forte quand on a pu s’effacer et voir la personne que l’on a laissé passer savourer le bonheur de l’épanouissement. Dans une course à pied, quand on est derrière, on voit tous ceux qui sont devant, on peut aider ceux qui tombent, admirer ceux qui avancent et progressent, mais chercher la première place, c’est se positionner devant, et ignorer ceux qui sont derrière. Au passage, il est important de distinguer « Etre le plus grand », qui sous-entend vouloir surpasser les autres, « d’être grand » qui nous conduit à faire fructifier nos qualités, et oser demander à Dieu l’esprit de force.
    Tout ce cheminement indiqué par Marc nous incite à faire acte d’humilité. Etre humble, c’est se faire petit pour être le serviteur de tous. En fait l’humilité c’est suivre le Christ, lui qui est notre vie, et le recevoir comme un don qui exalte. Et comment accueillir le Christ et la parole de Dieu ? En ouvrant nos mains, nos yeux et nos cœurs et en faisant confiance. Dieu se révèlera d’autant plus que nous saurons nous faire petit, comme un enfant devant ses parents, tout ouvert à la parole pour se laisser pénétrer de leur amour. Petit, nous ferons d’autant plus fi de nos préjugés, de notre orgueil de détenir une vérité non étayée. L’évangile est là pour nous rappeler que c’est en étant petit que l’on se met en situation de grandir et d’accueillir la parole de Dieu. La symbolique de l’enfant est ici particulièrement forte, et Marc et Matthieu se rejoignent : « Et celui qui accueille un enfant comme celui-ci en mon nom, il m’accueille, moi » dit Mt 18, 5). Le plus grand est précisément le petit. L’enfant porte en lui la présence de Dieu, en Jésus, l’enfant de la crèche. L’enfant incarne l’humilité, et l’humilité c’est se laisser guider par le Christ et lui confier nos difficultés.
    Sachons-nous effacer lorsque nous voulons être le premier, et faire acte d’humilité pour accueillir la parole de Dieu.
  • Temps Spirituel
    18 février 2023

    Evangile du 18 février Pierrette MAIGNE

    12 min
    Nous sommes au début du chapitre 9 de l’Evangile de Saint Marc ; au chapitre 8 Jésus a annoncé pour la première fois à ses disciples sa passion avec ses souffrances et sa Résurrection.
    Les disciples sont mis par Jésus devant un mystère qui les dépasse ; la violence des annonces : souffrance, rejet, mort violente ne correspondent pas à l’idée qu’ils se faisaient du Messie. Pierre d’ailleurs a réagi vivement tellement c’est impensable pour lui et Jésus le traite de Satan parce qu’il veut faire obstacle au plan de Dieu.
    L’épisode d’aujourd’hui, la Transfiguration a un tout autre caractère. Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean, ces 3 mêmes disciples avaient déjà accompagné Jésus et avaient été témoins du retour à la vie de la fille de Jaïre. Ils seront de nouveau invités par Jésus à l’accompagner lors de l’agonie au jardin de Gethsémani. Ils les emmène à l’écart sur la montagne : la montagne dans la Bible est le lieu où Dieu se révèle. Là, ils sont témoins d’une théophanie, d’une révélation de la gloire de Dieu. Jésus se donne à voir dans sa gloire, comme il se révéla à Moïse et Elie sur la montagne. Ici pas de manifestation bruyante mais une blancheur éclatante. Blanc symbole de lumière, de pureté, couleur divine.
    Moïse et Elie qui conversent avec Jésus ont tous les deux annoncé cette venue du Messie. Ils récapitulent aussi la première alliance : Moïse, la loi et Elie les prophètes. Ils authentifient en quelque sorte la divinité de Jésus.
    En se révélant dans sa gloire divine, Jésus n’annonce pas seulement sa résurrection, il affirme que sa présence inaugure déjà l’avènement du Règne de Dieu. La passion annoncée n’est pas une remise en cause de la victoire de Dieu mais elle fait partie du plan du salut.
    La voix divine vient éclairer l’incompréhension des disciples comme lors du Baptême au Jourdain. L’invitation à écouter est aussi une invitation à ne pas se laisser dérouter par ce qui va suivre ; c’est un appel à la confiance.
    L’injonction du silence demandé par Jésus et fréquente chez Marc, nous dit que Jésus est conscient que seule sa résurrection et la venue de l’Esprit Saint pourra éclairer les disciples sur son mystère : le reconnaître aussi bien dans le crucifié que dans sa gloire.
    Cet épisode est comme une préparation, un clin d’œil de Dieu pour ensuite vivre les évènements de la passion, une fenêtre sur la divinité de Jésus, Fils Bien- Aimé du Père.
    C’est aussi une invitation pour nous quand nous sommes dans la nuit et le désarroi, quand tout semble perdu à vivre dans la confiance : Jésus est ressuscité et il nous tient dans sa main.
  • Temps Spirituel
    17 février 2023

    Evangile du 17 février Bernadette LE TOUZE

    8 min
  • Temps Spirituel
    16 février 2023

    Evangile du 16 février Dominique HOUSSAY

    11 min
  • Temps Spirituel
    15 février 2023

    Evangile du 15 février Christian DABIN

    8 min
    Pour ceux nombreux parmi nous qui sommes affectés de maux aux yeux, nous écoutons et lisons ce passage. avec beaucoup d’attention.
    Il est remarquable que c’est toute une communauté qui, par sa foi, amène l’aveugle à Jésus, un peu comme ceux qui descendirent, à Capharnaüm, à bout de bras, un brancard occupé par un paralysé, par le toit de la maison où se trouvait Jésus, tel un drone intrus en Mc 2,1-12. Jésus le fait sortir du bourg et répond à sa demande pressante de proximité avec la chaleur humaine en le prenant par la main.Le contact, l’intimité même s’intensifient: Jésus lui crache sur les yeux. Curieuse méthode, peu ragoûtante, pour nous les contemporains du Covid, mais pour quel résultat! De plus,il lui impose les mains.
    Curieusement encore la guérison n’est pas immédiate, ce qui est inhabituel dans les évangiles.La vision de l’aveugle d’arbres qui marchent est amusante. Jésus lui touche encore alors les yeux. Ça y est:l’ancien aveugle est devenu voyant, il voit «tout nettement de loin». Résultat extraordinaire, surnaturel, dépassant tout ordre sensible,toute réalité contingente,obtenu par des gestes concrets tout simples, triviaux.
    Curieusement enfin, Jésus ne demande pas à l’aveugle de se montrer aux prêtres, mais le renvoie chez lui, lui interdisant de rentrer dans le bourg.

    Mais si nous ne sommes pas tous atteints de cécité ou d’autres maux aux yeux, nous le sommes tous spirituellement. Ce récit n’est-il pas une magnifique parabole qui nous incite à crier au Seigneur le besoin de sa proximité et de son action de guérison?
    N’hésitons pas à supplier le Seigneur de nous guérir de notre cécité spirituelle, encore plus grave que la corporelle, d’agir à plusieurs reprises pour nous désembourber, nous désembuer de notre mal?
  • Temps Spirituel
    14 février 2023

    Evangile du 14 février Antoine PELLETIER

    10 min
  • Temps Spirituel
    13 février 2023

    Evangile du 13 février Xavier GOUX

    9 min
  • Temps Spirituel
    12 février 2023

    Evangile du 12 février Françoise RAVARY DALIBARD

    10 min
  • Temps Spirituel
    11 février 2023

    Evangile du 11 février Maryvonne NIVOIT

    10 min
  • Temps Spirituel
    10 février 2023

    Evangile du 10 février Guy MALBRANCKE

    11 min
    Etonnants ces déplacements de Jésus en dehors des frontières du pays des juifs ; monté au nord dans le territoire de Tyr où il vient de guérir d’un esprit impur la fille d’une païenne, voici qu’il redescend vers le lac de Tibériade, en passant par le territoire païen de la Décapole, situé à l’est du lac ; rappelons-nous que c’est là que Jésus a précédemment délivré un homme de la possession d’un esprit impur, nommé Légion. Les habitants païens, après cette guérison, avaient supplié Jésus de quitter leur territoire ; quant à l’homme remis debout dans sa personne, il avait été invité par Jésus, non à le suivre, mais à annoncer à la population ce que le Seigneur avait fait pour lui dans sa miséricorde. Rude tâche a priori…
    Jésus savait donc ce qu’il faisait en revenant dans ce territoire païen ; comment allait-il être accueilli ? On constate tout de suite que manifestement l’homme délivré par Jésus d’une légion de démons a fait ce que Jésus lui a demandé : en disciple, il a proclamé dans sa région ce que Jésus a fait pour lui ; les gens de ce territoire ont en effet complètement changé d’attitude puisqu’ils supplient désormais Jésus, non de s’en aller, mais de poser la main sur un sourd-muet.
    Comme à son habitude, Jésus s’écarte de la foule pour agir dans la discrétion. Etonnants gestes de Jésus sur ce sourd-muet : ses doigts dans les oreilles, sa salive sur la langue, les yeux levés au ciel pour le lien à Son Père, un soupir, et puis une parole prononcée à un sourd et en plus dans un patois araméen inconnu en monde grec : « Effata » : tout cela semble bizarre, mais c’est drôlement efficace ; en fait, ce ne sont ni les oreilles ni la langue de cet homme que Jésus touche en priorité, mais son cœur. Jésus voit en effet cet homme comme une personne créée à l’image de Dieu, à remettre debout dans tout son être, pacifiée, unifiée, se vivant aimée du Père et appelée à sa ressemblance. Jésus ne cherche donc pas tant la guérison de ce païen mais son retournement complet, sa conversion ; c’est pourquoi il parle à sa personne toute entière, lui donnant cet ordre de s’ouvrir, Effata.
    Effata, « Sois ouvert ». En touchant la langue du sourd-muet et en lui parlant dans sa langue araméenne, c’est comme si Jésus préfigurait la Pentecôte, faisant advenir des langues de feu sur toute la foule puisque tous ces gens sont extrêmement frappés de ce qu’il vient de se passer au point de dire de Jésus « Il a bien fait toutes choses » ; les voilà qui s’ouvrent à un Esprit de louange et d’émerveillement comme ce sera le cas à la Pentecôte.
    Puisse l’Effata que le Christ a prononcé il y a deux mille ans en territoire païen être prononcé à nouveau sur nous tous dont les cœurs sont sourds à la Parole recréatrice de Dieu et qui avons des difficultés à parler de notre foi : que le Christ nous donne un cœur qui L’écoute et qu’il délie nos langues pour y mettre des paroles simples et justes invitant ceux que nous rencontrons à la confiance en Dieu et à marcher à sa suite dans le quotidien de la vie.
  • Temps Spirituel
    9 février 2023

    Evangile du 9 février, Père André DAVENEL, lu par Bertrand Jardin

    7 min
  • Temps Spirituel
    8 février 2023

    Evangile du mercredi 8 février Pierre GIAUME

    12 min
    Mes amis, connaissez-vous la différence entre le pain à la levure et celui au levain ? Dans le premier cas, l’élaboration du pain se fait grâce à des levures présélectionnées – souvent industrielles – qui vont procéder à une fermentation alcoolique efficace et prédictible de la farine mélangée à l’eau et au sel. Dans le 2ième cas, le levain et ses ferments naturels vont orchestrer une fermentation lactique cette fois-ci, certes plus aléatoire mais au résultat bien plus digeste et nutritif. J’avais découvert le mode de fabrication du pain au levain dans une très belle vidéo du boulanger Nicolas Supiot, basé à Maure de Bretagne, entre Rennes et Redon. Je fus fasciné par l’attention qui était la sienne pour gérer méticuleusement chaque détail de la fabrication de son pain, dont les qualités nutritives, gustatives et de conservation étaient louées par tous ses clients. Rien à voir avec une baguette industrielle achetée en supermarché. De la « bonne » et de la « moins bonne » nourriture en quelque sorte.
    Malbouffe, famine, obésité, gâchis alimentaire mais aussi absence de nourriture spirituelle ou encore overdose de vidéos et sollicitations numériques diverses… les parallèles entre les maux « nutritifs » de notre société actuelle et cette page d’évangile qui a bientôt 2 000 ans sont tellement nombreux, ç’en est bluffant !
    Pour autant, Jésus distingue clairement dans son message la nourriture au sens propre du terme et les pensées perverses du cœur de l’homme. Personnellement, en lisant ce texte, je ne peux m’empêcher de penser que les deux sont pourtant intimement liés aujourd’hui, d’autant plus que notre nourriture actuelle est souvent trop riche, à la fois pour le corps et l’esprit. Tout un monde de tentations s’offre à nous sans pour autant nous offrir les meilleurs des nutriments. Or, si nos nourritures quotidiennes ne sont pas saines, alors notre cœur ne le sera pas non plus. J’en suis convaincu.
    “Anima sana in corpore sano”. Un esprit saint dans un corps… saint (mais le « saint » de sainteté, avec un « t » à la fin bien sûr !). Dans une société où tout va trop vite, prendre le temps de nourrir correctement tout notre être est véritablement le socle de notre équilibre de vie. Charité bien ordonnée commence par soi-même, mais la « bonne » nourriture concerne aussi tous ceux qui nous entourent !
    Nourrir sa famille avec de bons produits et de vrais temps familiaux. Nourrir son couple avec des paroles bienveillantes, des moments vrais passés à deux, des temps de prière, sans sollicitation étrangère (par exemple de nos téléphones respectifs). Nourrir ses amis de viandes grasses et de vins capiteux certes, mais aussi de temps d’échange, d’écoute, de Foi. Nourrir ses collègues qui ne sont justement pas toujours dans la Foi. Nourrir l’étranger qui souffre tout près de moi, dans son corps et dans son âme.
    Les occasions de bien faire sont tellement nombreuses.
    Alors tout comme le levain qui met plus de temps que les levures industrielles à fermenter la farine, tout comme la lecture de textes qui nous élèvent demande plus d’effort que le visionnage de vidéos sans intérêt sur nos smartphones, j’ai le sentiment que nous sommes appelés à prendre le temps et de faire les efforts nécessaires afin de nourrir notre corps et notre âme avec douceur, exigence et bienveillance.
    C’est d’autant plus le moment de prendre soin de nous, que le temps de carême approche à grands pas : préparons-nous dès à présent pour ce futur temps de conversion !
    Je vous souhaite une belle journée mes amis.
  • Temps Spirituel
    7 février 2023

    Evangile du 7 février Reine de KERDANET

    7 min
    Marc 7 ( 1-13)
    Comme dans notre monde actuel où sensibilités et cultures différentes se côtoient, il y a une diversité parmi les disciples de Jésus, quelques-uns ne suivent pas la tradition des anciens. Mais que signifie être fidèle ?
    A qui sommes-nous vraiment fidèles ?
    Dans l’expression « Rendre un culte », le mot « rendre » nous rappelle que l’on donne ce que l’on a reçu. Si on a conscience d’avoir reçu de Dieu un amour vivifiant, c’est de l’amour qu’on donnera. Si on a reçu une loi, ne rendra t’on qu’une observance de préceptes ?
    Jésus est franc en citant l’écriture « ce peuple m’honore des lèvres mais son cœur est loin de moi, il est inutile le culte qu’ils me rendent ».
    A qui le culte est sensé être utile ?
    A Dieu ?
    A tout le peuple ?
    A celui qui offre sa prière ?
    Jésus nous rappelle que Dieu n’a besoin que de notre amour. L’ensemble des hommes le reconnaitra, non dans la magnificence des liturgies et l’observance des rites, mais dans la sainteté, l’humilité et la joie des célébrants.
    Les rites de purification ne sont que des symboles.
    Ce n’est pas paraître pur aux yeux des autres qui importe, mais combattre activement le mal qui est en nous. Seul Dieu peut nous laver et nous purifier.
    Jésus est très concret quand il dénonce l’hypocrisie : Il décrit un acte mauvais, dépouiller ses propres parents sous prétexte d’une offrande sacrée.
    Non seulement le commandement de Dieu est rejeté mais de plus, il est déformé et perverti, transformé en pratiques qui ne respectent plus personne.
    En fait, pour nous, qu’est ce qui est sacré ? Dieu ? l’Homme ? la vie ? l’amour ? une loi qui donne vie? Est sacré, en fait, tout ce qui respecte la vie, pas seulement le souffle de la vie, mais aussi la vie vivante, les relations, tout partage d’amour, toute communion.
    Méfions-nous des lois quand elles croient simplifier la vie en nous libérant de l’effort de réfléchir pour choisir ce qui serait le mieux ou « le moins mal » dans une situation complexe.
    Osons, comme Jésus, remonter à la source de la loi, à l’amour.
    L’éthique de conviction ne suffit pas. Tout n’est pas écrit d’avance, bon ou mauvais. Plutôt que d’agir en pharisien hautain qui se « lave les mains » et qui juge ceux qui ont les mains sales, au risque de ne jamais les rencontrer, nous sommes appelés à dire du bien, à bénir Dieu et les hommes.
    Evitons d’employer les mots « toujours » ou « jamais » car seul Dieu est maître du temps. Lui seul peut nous assurer qu’il nous donnera TOUJOURS la vie.
  • Temps Spirituel
    5 février 2023

    Evangile du 5 février Jean-Pierre GOUIN

    8 min
  • Temps Spirituel
    4 février 2023

    Evangile du 4 février Jean-Pierre POMMIER

    12 min
    Bonjour à tous.

    Dès ma première lecture du passage d'Évangile proposé par l'Église aujourd'hui, j'ai retenu la dernière phrase du texte : "Alors, il se mit à les enseigner longuement."
    Avant de méditer ces huit mots, considérons le contexte de l'enseignement de Jésus. Cet épisode intervient après l'envoi et le retour des douze apôtres en mission pour proclamer auprès des Juifs qu'il fallait se convertir. Les Apôtres se réunissent autour de Jésus pour Lui faire leur rapport et Il les emmène se reposer.
    Mais la foule ne l'entend pas de cette oreille et elle les devance : voyant cela, Jésus est saisi de pitié parce qu'ils étaient comme des brebis sans berger. Alors, dans les versets suivants, Marc nous racontera la première multiplication des pains, qui elle aussi sera accomplie au travers des Apôtres et des disciples.

    Cela me fait penser aux versets 3 et 4 du chapitre 4 de Matthieu, la réponse de Jésus au Diable qui le tente pour la première fois après son jeûne de quarante jours. Je cite:
    03 Le tentateur s’approcha et lui dit : « Si tu es Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains. »
    04 Mais Jésus répondit : « Il est écrit : L’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. »
    Nous voyons donc ici Jésus faire ce qu'il a dit : avant de nourrir l'homme avec du pain, Il le nourrit avec la Parole de Dieu.
    À cet instant, Il le fait en direct, sans passer par les Apôtres et les disciples qui n'ont pas encore reçu l'Esprit-Saint.
    Mais aujourd'hui, Jésus n'est plus présent physiquement de la même façon qu'il y a deux mille ans et la Parole nous est transmise et expliquée par l'Église et par les moyens actuels de transmission, je pense évidemment à la radio RCF que vous écoutez en ce moment.
    Mais connaissez-vous toute la richesse des émissions proposées ?
    Je prends l'exemple du dimanche matin : au lieu de vous lever à 6h30, vous dormez jusqu'à 7h42 et vous allumez votre radio pour un premier commentaire national de l'Évangile de ce dimanche. À 8h nous avez une demi-heure d'explications approfondies sur le texte. Après un quart d'heure avec Thierry Lyonnet, vous avez un commentaire local toujours sur le même texte avant que notre évêque nous enseigne pendant un quart d'heure sur un des thèmes du jour. Et nous enchaînons enfin avec des explications sur un psaume.
    Au total, nous pouvons être nourris de la Parole de Dieu pendant une heure et demie avant d'aller à la messe pour être nourri de son Corps, nourri du Pain de Vie.
    Ça, c'est vraiment un dimanche ! Rendez-vous demain ?

    "Alors, il se mit à les enseigner longuement."

    Sur RCF, il y a beaucoup d'autres enseignement mais ces trois minutes ne suffisent pas pour tous les citer. Je vous invite à consulter les programmes de la radio mais aussi les propositions paroissiales, diocésaines ou internet.
    Formez-vous, et allez-vous aussi enseigner vos frères et sœurs !
    Allez dans la Paix du Christ-Jésus.
  • Temps Spirituel
    3 février 2023

    Evangile du 3 février Marie-Anne FOURNEL

    13 min

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