Chaque jour, RCF Alpha vous propose un moment hors du temps, un moment pour découvrir la parole de Dieu, un moment pour prier.
Le temps spirituel de RCF Alpha vous offre la chance de vivre un temps de communion en union de prière avec la communauté des auditeurs de RCF Alpha, grâce à la lecture et au commentaire de l'Evangile du jour. Le temps spirituel de RCF Alpha s'adresse à tous, chrétiens ou non et vous permet de vivre quotidiennement un temps de méditation pour démarrer la journée.
Commentaire de Luc 6/12-19
Trois points d’attention pour notre réflexion et notre prière…
1°/Jésus s’en alla dans la montagne pour prier et il passa la nuit à prier DIEU.
La montagne, c’est le lieu de la rencontre avec DIEU..Avant de prendre une décision importante,Jésus prend un temps de ‘cœur à cœur’ avec son Père…Avant de choisir les DOUZE,,les piliers de l’Eglise,Jésus prend un temps de contemplation,de communion avec son Père… Jésus ne fait rien seul…
2°/ Jésus, parmi ses disciples en appelle DOUZE…Ce sont des apôtres : des ‘envoyés’..Et il leur donne un nom,chacun personnellement :..C’est pour souligner que la communauté des croyants n’est pas une ‘masse anonyme’..mais chacun est responsable de l’annonce de l’Evangile….Je t’ai appelé par ton nom.TU as du prix à mes yeux ;je t’aime’ disait Isaie…
3°/ Jésus, descend de la MONTAGNE ,avec les 12 dans la PLAINE…
C’est le rappel de la VOCATION UNIVERSELLE de l’EGLISE. L’Eglise est pour le monde,elle doit entrer en dialogue avecle monde( comme dit le Concile Vatican 2
) Le Pape FRANCOIS nous a souvent dit..L’EGLISE doit ‘SORTIR et aller aux PERIPHERIES EXISTENTIELLES…car nous sommes des ‘DiISCIPLES-MISSIONNAIRES…
En ce début d’année pastorale,quelle que soit notre vocation en église,notre état de vie…nous sommes appelés ,en tant que baptisés-confirmés, à porter témoignage de la miséricorde de DIEU..
Et n’oublions pas : prier en homme d’action et agir en homme de prière…tel est le mouvement auquel Jésus nous invite,luiqui ne cesse de MONTER sur la montagne pour PRIER, et d’en descendre pour GUERIR ;;;Amen ;
Commentaire de Luc 6,6-11.
Mes amis, je dois vous faire une confession : pour chacun des commentaires d’évangile que j’écris, j’aime tout d’abord commencer par rechercher si le texte à commenter est présent chez d’autres évangélistes. Si c’est le cas, je me dis que le message présent dans la page d’évangile en question doit être d’autant plus riche, fort, et important. Et puis j’y vois sans doute aussi une preuve supplémentaire que ce moment précis de la vie du Christ a bel et bien eu lieu, ce qui doit inconsciemment me rassurer. Alors sachez ainsi que le miracle accompli par Jésus et relaté par Saint-Luc dans notre texte du jour est aussi présent dans les deux autres évangiles synoptiques.
Cette guérison d’un homme à la main « paralysée » (ou « desséchée » selon Saint-Matthieu, ou encore « atrophiée » comme l’a écrit Saint-Marc) est l’un des miracles accomplis par Jésus à dessein le jour du Sabbat. Celui-ci sera ainsi retenu comme motif d’accusation par les scribes et les pharisiens, eux qui scrutent les moindres faits et gestes du Christ afin de trouver des vils prétextes pour le faire condamner à mort. Mais accomplir des guérisons en ce jour de repos, ne serait-ce pas la démonstration du fait que le Sabbat est Jésus, puisqu’il est le Fils de Dieu. Libérer les âmes du mal, être fraternel, partager un repas ou les biens que l’on possède, c’est finalement donner au « travail » un sens des plus nobles. Ce travail qui permet à l’humanité de cheminer vers le Sabbat éternel, repos apaisé et aspiration intime de l’Homme terrestre.
Revenons à notre texte. Notons que la première parole que Jésus adresse à l’homme ne concerne pas sa main paralysée puisqu’il lui dit : « Lève-toi, et tiens-toi debout, là au milieu ». Je trouve qu’elle fait écho à la parole délivrée au paralytique « Lève-toi et marche ». C’est une parole forte, décisive, mais qui n’était pourtant pas nécessaire à la guérison de la main malade. Cette phrase résonne comme un réel appel à la résurrection, un retour à la vie et à la dignité pour cet homme dont l’infirmité était probablement source de rejet, de mise à l’écart.
Avec Jésus, l’Homme est toujours au centre, comme le principal sujet de ses préoccupations. Peu importe le Sabbat, les conventions, des règles : l’Homme et sa guérison sont bien plus importants qu’une loi mal interprétée.
Et puis la main c’est le premier outil pour travailler, qui plus est à l’époque de Jésus ! C’est aussi l’instrument du toucher, du sensible, du don, de la conduite d’un animal, de l’accompagnement d’un enfant, de la bénédiction, de la protection, de la nutrition (la sienne comme celle des plus petits ou des plus faibles), de l’accueil, de l’amour. Regardez à quel point les mains de nos prêtres et diacres sont sollicitées lors de la célébration de l’Eucharistie. Ce n’est donc sans doute pas un hasard si Jésus guérit une main, tant les symboles associés sont nombreux.
Et Jésus dit enfin : « Étends ta main ». Il aurait pu lui dire simplement : « Regarde ta main » comme un magicien l’aurait fait après un bon tour de prestidigitation. Mais non : « Étends ta main ». On aurait envie d’ajouter : « Redeviens un Homme au cœur de la vie, va bénir le monde et témoigne, va œuvrer, va travailler à l’œuvre du Seigneur à présent que tu es guéri ».
Qu’est ce qui chez nous, pourrait s’apparenter à une main paralysée, desséchée ?
Sur qui aimerions-nous étendre les mains pour faire du bien aujourd’hui ?
Et plus généralement, que faisons-nous de nos Sabbats ?
La parole du Christ, qu’elle soit présente dans une, deux, trois voire quatre pages d’évangile, reste notre meilleure boussole pour répondre à toutes ces questions.
Bonne rentrée et belle journée à vous mes amis.
Commentaire de Lc ch 5 v 1 à 11 V2 / 22ème Semaine du Temps Ordinaire de la férie
Bonjour à tous,
Commençons par considérer la situation du texte d'Évangile que nous venons d'entendre et qui nous raconte la première pêche miraculeuse.
Pierre et ses compagnons viennent de passer la nuit à pêcher sans prendre aucun poisson. Ils sont fatigués, et encore plus fatigués du fait qu'ils n'aient rien pris. Au bord du lac de Génésareth, ils lavent leurs filets pour la prochaine expédition.
À côté, il y a une foule qui écoute Jésus : elle, elle est heureuse d'entendre Jésus, d'ailleurs, qui n'est pas heureux d'entendre Jésus, hormis les Scribes et les Pharisiens ? Même les grands pécheurs sont attirés par Jésus. C'est logique, Jésus est venu pour les sauver.
Cela fait contraste avec Pierre, l'impulsif, Jacques et Jean, les fils du tonnerre qui doivent probablement déprimer un peu à cause du manque de poisson : comment vont-t-ils payer leurs charges, l'impôt de César et nourrir leurs familles ? Ne connaissons-nous pas nous aussi quelquefois ce genre de situation ou d'autres soucis qui nous tracassent beaucoup ?
Sur le bord du lac, voilà que la foule augmente alors Jésus se réfugie sur la barque de Pierre. Il lui demande de s'écarter du rivage. Pierre se dit peut-être "il ne pourrait pas nous laisser tranquille, il ne voit pas que ça va pas bien pour nous, que ce n'est pas le moment de venir nous déranger !
Et maintenant qu'Il a fini de parler, il veut qu'on rejette les filets, il ne dit même pas à droite ou à gauche, à tribord ou à bâbord dirait un connaisseur mais Lui, Il n'est pas pêcheur, il était charpentier, qu'est- ce qu'Il connaît du métier ? Bon, c'est bien parce que c'est Lui, c'est vrai qu'on a déjà vu des choses bizarres avec Lui. Bon, allez, on y va !"
Mais qu'est-ce qui se passe ? Les filets vont lâcher ! Vite Jacques et Jean, venez nous aider ! Les bateaux vont couler ! Ils sont tous effrayés par la quantité de poisson. Ils se mettent à genoux devant Jésus. Ils Lui demandent de s'éloigner d'eux mais Jésus rassure Pierre : "Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras."
Et nous, est-ce que nous nous laissons déranger par Jésus ? Est-ce que nous faisons ce qu'Il nous demande ? Jeter un filet n'est pas compliqué : est-ce que nous pouvons imaginer combien d'hommes et de femmes iront à Jésus suite à une parole ou un geste de notre part ?
Pierre, Jacques et Jean ont tout laissé pour suivre Jésus, maintenant, il n'est plus du tout question pour eux qu'ils laissent Jésus s'éloigner d'eux. Alors, comme eux, n'ayons pas peur, suivons, nous aussi, Jésus, approchons-nous de Lui par la prière et les sacrements et soyons aujourd'hui ses témoins, là où nous sommes, dans notre monde et dans ses périphéries. Amen.
Commentaire de Mt 25, 1-13
D’après « Les paraboles évangéliques pour le chrétien aujourd’hui » Père Guy Frénod O.S.B. Éditions de Solesmes
Toutes les jeunes filles de cette parabole sont présentes bien à l'heure avec la même certitude de la venue du Seigneur. Ce n'est pas une éventualité, une simple possibilité, non, elles sont certaines qu'il va venir.
Ces dix jeunes filles vierges, avec leur lampe allumée, représentent donc tous ceux que le baptême à purifié et illuminé et qui sont partis, sur les chemins d'une vie nouvelle, à la rencontre du Seigneur.
Cette rencontre, il ne faut pas la voir seulement comme le passage de notre mort, mais elle est permanente :
On peut citer les rencontres, les contrariétés, les différents accidents, les faiblesses déjà expérimentées, mais aussi l'usure du temps qui détériore notre patience et peut même ébranler nos convictions.
Toutes les jeunes filles et tous les baptisés ont les moyens d'acheter de l'huile c'est à dire de se préparer spirituellement car le don de la grâce est offert à tous.
Jésus arrive à tout moment, il déjoue nos réflexes de camouflage, de dérobade, d'hypocrisie. Le moment de sa venue c'est celui qui échappe à l'artificiel, à l'attitude de circonstances, à la maîtrise de soi. C'est bien lorsque nous dormons que notre porte s'ouvre et que Jésus vient nous surprendre.
Mais alors pourquoi nos lampes s'éteignent elles ?
Nos lampes s'éteignent lorsque la vie de la grâce dépérit en nous. La réserve d'huile si indispensable dans notre parabole c'est l'ensemble de ce que nous devons accomplir en vue de sa venue :
Cette confiance inébranlable soutient notre attente du Seigneur, et elle nous ouvre au don de l'amour que l'Esprit-Saint répand dans les cœurs.
Voilà vraiment l'huile de notre lampe celle qui nous donne accès à la maison du père, sur les traces de notre sauveur.
Commentaire de JEAN 1, 45-51
« Celui dont il est écrit dans la Loi de Moïse et chez les Prophètes, nous l’avons trouvé ! » Quelle Bonne Nouvelle pour tout le Peuple d’Israël, qui attendait le Sauveur du monde depuis des siècles ! Quelle Bonne Nouvelle, cela aurait dû être pour Nathanaël, ce véritable Israélite, comme le dit Jésus !
Malheureusement, les préjugés, les idées reçues, tiennent trop souvent lieu de vérité établie : « de Nazareth, peut-il sortir quelque chose de bon ? » Dans l’esprit orgueilleux de Nathanaël, il n’est pas possible, il n’est pas pensable, que de ce tout petit, de cet humble village de Galilée, puisse provenir le Messie attendu, le libérateur d’Israël. Pour lui, le Sauveur du monde ne pouvait venir que de Jérusalem, avec une gloire tout humaine, et une puissance incontestable.
Eh bien : « Viens et vois. » lui dit Philippe, laisse un instant de côté tes préjugés, tu verras par toi-même, et ainsi tu pourras te faire une opinion. Et, peut-être à la surprise de Philippe, Nathanaël accepte de faire le déplacement. Quel bel exemple pour chacune et chacun d’entre nous qui sommes sans cesse appelés à venir afin de voir. Que ce soit dans la participation à la Sainte Eucharistie, que ce soit dans la lecture de la Parole de Dieu, ou encore tout simplement dans la Prière quotidienne, oui, bienheureux sommes-nous, si nous prenons le temps chaque jour de connaître davantage, pour mieux l’aimer, celui qu’annonçaient la Loi et les Prophètes.
Nathanaël, de son côté, pour avoir accepté le déplacement, se voit touché au cœur par la grâce, et sa déclaration émerveillée en atteste : « Rabbi, c’est toi le Fils de Dieu ! C’est toi le roi d’Israël ! » Quelle magnifique Profession de Foi chez celui qui quelques minutes plus tôt considérait avec un tel mépris le village de Nazareth et ce qu’il pouvait en sortir.
Nous sommes bien sûr tous invités à faire cette même profession de foi, reconnaissant en Jésus le Fils de Dieu, le Roi d’Israël et de tout l’Univers. Reconnaissant en Jésus le seul Sauveur, le seul qui par sa Miséricorde puisse nous libérer totalement de tous nos péchés, aussi nombreux, et aussi laids soient-ils. Le seul qui nous ait ouvert le Ciel et qui désire tellement nous y accueillir chacune et chacun lorsque nous quitterons cette terre d’exil, pour rejoindre notre vraie Patrie : le Ciel.
Elle sera grande la joie de notre Dieu, si au soir de notre vie nous savons lui dire une fois encore : « Mon Sauveur et mon Dieu. » Il sera grand notre bonheur, en présence de Dieu, dans sa Paix, sa Joie, et sa Lumière, pour l’éternité. Car c’est bien là le but de notre pèlerinage sur la terre. Amen.
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