La liste est longue de ceux que l'Église a distingués pour leur foi ! Ils nous accompagnent chaque jour de l'année grâce au calendrier des saints. Et chaque jour, on nous apprend qui sont ces hommes et ces femmes dont la vie est citée en exemple.
Les chroniques Le Saint du jour ont été écrites par Bénédicte Draillard.
Saint patron des Auvergnats, saint Géraud était au IXe siècle un modèle chevaleresque de seigneur chrétien. Comte d'Aurillac, Géraud était très attentif aux pauvres et les servait lui-même à sa table où il les invitait. Homme de prière, il fonda en 885 une abbaye bénédictine à Aurillac. Il serait bien devenu moine mais son ami l'évêque de Rodez l'invita à rester dans le monde, tout en étant dans son cœur consacré à Dieu. Il est le premier que l'Église catholique a reconnu saint, alors qu'il n'était ni moine, ni prêtre, ni martyr.
On raconte que sainte Spérie, noble dame du Quercy au VIIIe siècle, refusa un beau mariage pour se consacrer à Dieu. Elle s'enfuit de son château, s'habilla en paysanne et se réfugia dans un tronc d'arbre. Mais l'amoureux éconduit la retrouva et la tua. Elle fut alors enterrée près d'une fontaine, dans une forêt où plus tard fut bâtie une chapelle. Peu à peu de nombreux pèlerins vinrent y prier. C'est ainsi qu'est né le village de Saint-Céré, dans le Lot.
"Le bon papa Jean" fut canonisé en même temps que Jean-Paul II, en 2014. C'est à 77 ans que Jean XXIII succéda à Pie XII. Avec ses origines paysannes du nord de l'Italie, il laissa l'image d'un homme humble et souriant, bon et visionnaire. C'est lui qui a mis en œuvre l'ouverture du concile Vatican II en 1962. Il souhaitait ardemment que le discours de l'Église catholique soit clair et compréhensible par tous. Il est, selon le pape François, "le pape de la docilité à l'Esprit saint".
Saint Daniel Comboni est un missionnaire du XIXe siècle, canonisé en 2003 par Jean-Paul II. Ce prêtre italien a consacré sa vie à l'évangélisation de l'Afrique centrale. Il est le fondateur des missionnaires comboniens du Cœur de Jésus. En 1877, il fut nommé vicaire apostolique de l'Afrique centrale, dont le siège était à Khartoum. Éprouvé par la fatigue, il tomba malade et mourut à l'âge de 50 ans en 1881. Les pères comboniens sont aujourd'hui présents en Afrique mais aussi en Amérique latine et en Europe.
Saint Denis est le premier évêque de Paris, ou plutôt de Lutèce, au IIIe siècle. On sait peu de choses sur lui. Il aurait été envoyé par le pape Clément évangéliser la Gaule avec un prêtre prénommé Éleuthère et le diacre Rustique. Denis et ses compagnons seraient morts décapités à Montmartre, pendant la persécution de Valérien, en 272. L'évêque se serait relevé et aurait porté lui-même sa tête. Cette légende, qui est à l'origine de l'iconographie de saint Denis, veut symboliser que dans l'Église, on ne sépare pas la tête du corps, le Christ du peuple de Dieu.
Salon "La Légende dorée", au XIIIe siècle, la vie de sainte Pélagie est digne d'un roman d'aventures ! Elle serait née vers 430 dans une famille d'Antioche. Belle et frivole, elle devint comédienne et fut adulée. Un jour, elle entra dans une église et entendit parler de la pécheresse de Babylone, citée dans l'Apocalypse au chapitre 17. Pélagie se reconnut dans cette description biblique, elle en fut bouleversée. Elle demanda le baptême et donna tous ses biens aux pauvres. Elle se fit passer pour un homme et devint ermite sur le mont des Oliviers, sous le nom de Frère Pélage. Ce n'est qu'à sa mort que l'on découvrit qu'elle était en réalité une femme, une sainte femme !
S'il est une prière catholique qui a traversé les siècles, c'est bien celle du rosaire ! On dit qu'elle est la prière des humbles, avec ses 20 mystères - joyeux, douloureux, lumineux ou glorieux - et ses 200 "Je vous salue Marie" ! En 1886, le mois d'octobre fut institué comme "mois du Rosaire". Mais la fête de Notre-Dame du Rosaire a été instituée par le pape Pie V pour commémorer la victoire de Lépante, dans le golfe de Corinthe, le 7 octobre 1571. On raconte que si la flotte du Saint-Siège, de l'Espagne et de Venise fut victorieuse, c'est grâce aux processions organisées par les Conférences du Rosaire à Rome, durant la bataille. Cette victoire mit fin à l'invasion ottomane.
Saint Bruno est le père des chartreux. Né vers 1030 à Cologne, en Allemagne, il étudia à Reims et devint l'un des premiers maîtres de son temps. Sa science, sa bonté et son intégrité rayonnaient. Mais sa brillante carrière ne le comblait pas. Bruno voulait être à Dieu seul. À 52 ans, il décida de tout quitter pour devenir moine. Il prit la route de Grenoble avec six de ses compagnons pour y trouver son jeune ami l'évêque Hugues de Grenoble. À la faveur d'un songe que celui-ci avait fait, ils s'installèrent dans le massif de la Chartreuse. Là, ils commencèrent une vie de silence, de solitude et de travail manuel. Bruno élabora une règle monastique, devenue celle des moines chartreux.
Née Helena Kowalska en 1905 dans une famille de paysans polonais, sainte Faustine fut une religieuse modeste et très réservée. Pourtant, sa vie intérieure était hors du commun. Elle reçut de nombreuses grâces mystiques. Le Christ lui est apparu à plusieurs reprises, notamment le 22 février 1931. Ce soir-là, elle vit Jésus vêtu d'une tunique blanche, une main levée pour la bénir. De la tunique entrouverte sur la poitrine sortaient deux rayons, l'un rouge, pour signifier le sang qui est la vie des âmes, et l'autre blanc, évoquant l'eau qui purifie. Jésus lui demanda de peindre un tableau conforme à l'image qu'elle voyait. Et de favoriser l'établissement d'une fête de la miséricorde divine. Elle fut instituée par Jean-Paul II en 2000, et fixée au premier dimanche après Pâques.
Chantre de l'écologie et de la pauvreté évangélique, saint François d'Assise est l'un des saints les plus populaires. Né en 1181 à Assise, ce fils de riche marchand drapier choisit la pauvreté à l'âge de 24 ans. Par sa vie ancrée dans l'évangile, il apporta à l'Église du XIIe siècle un vent de liberté, de fraternité et d'amour, parcourant les chemins dans une pauvreté volontaire et joyeuse. Il mourut le 3 octobre 1226, peu de temps après avoir écrit son fameux "Cantique de Frère Soleil", véritable hymne à la création.
Au Xe siècle, saint Gérard de Brogne était insatisfait de la vie qu'il menait à la cour du comte de Namur. Un jour, il eut une vision : saint Pierre l'invitait à fonder un monastère et à rapporter de Saint-Denis, près de Paris, les reliques de saint Eugène. Ce que fit Gérard. Dès 925, il fit construire le monastère de Saint-Pierre et Saint-Eugène dont il devint l'abbé. Mais saint Gérard passa le plus clair de son temps à voyager pour réformer de nombreux monastères.
On raconte que sainte Spérie, noble dame du Quercy au VIIIe siècle, refusa un beau mariage pour se consacrer à Dieu. Elle s'enfuit de son château, s'habilla en paysanne et se réfugia dans un tronc d'arbre. Mais l'amoureux éconduit la retrouva et la tua. Elle fut alors enterrée près d'une fontaine, dans une forêt où plus tard fut bâtie une chapelle. Peu à peu de nombreux pèlerins vinrent y prier. C'est ainsi qu'est né le village de Saint-Céré, dans le Lot.
L'Église catholique fête aujourd'hui les anges gardiens. Selon la tradition, ils sont mis par Dieu au service des hommes et des femmes pour veiller sur eux. Saint Jean-Marie Vianney disait qu'ils sont nos plus fidèles amis ! Le missel romain propose cette prière : "Seigneur, dans ta mystérieuse Providence, tu envoies les anges nous garder. Assure-nous le bienfait de leur protection et la joie de vivre en leur compagnie pour toujours."
Elle est aujourd'hui une figure spirituelle mondialement connue et reconnue. Thérèse Martin, née à Alençon en 1873, est morte à 24 ans dans l'anonymat en simple carmélite à Lisieux. Son livre "Histoire d'une âme", a embrasé le cœur de millions de personnes. Elle écrit : "Ce qui plaît à Dieu c'est de me voir aimer ma petitesse et ma pauvreté, c'est l'espérance aveugle que j'ai en sa miséricorde. C'est la confiance qui doit nous conduire à l'amour." La "petite Thérèse", comme on l'appelle, est docteure de l'Église, patronne des missions et co-patronne de la France.
Saint Jérôme, père et docteur de l'Église catholique, est le principal traducteur de la Bible en latin, la Vulgate. Né à Stridon, dans l'actuelle Slovénie, au Ve siècle, il était le secrétaire du pape Damase. Homme d'un tempérament très entier, vif, tourmenté et d'une immense culture, il brillait par son érudition et son charisme. À la mort du pape, il partit en Terre sainte à 38 ans, où il fonda des monastères. Il consacra le reste de sa vie à la traduction des évangiles et du Premier Testament.
En ce 29 septembre, on fête les archanges, c'est-à-dire les chefs des anges. Dans la Bible, ils sont les messagers de Dieu : il y a Gabriel, l'annonciateur, Michel, le combattant et Raphaël, celui qui guérit.
Au cœur de Prague, la statue équestre de saint Venceslas rappelle aux Tchèques leur saint patron. Le jeune Venceslas fut élevé par une sainte femme, sa grand-mère paternelle, sainte Ludmilla. Quand il accéda au trône de Bohême, il mit fin à la persécution des chrétiens. Il gouverna avec sagesse, mit en place une justice plus clémente et chercha à éviter les guerres. Il fut assassiné sur ordre de son jeune frère.
Bonne fête aux Vincent, qui ont pour patron saint Vincent de Paul, un géant de la charité ! Né en 1581 dans une famille de paysans des Landes, il est devenu prêtre à 20 ans puis conseiller de la reine Margot. En tant qu'aumônier chargé de distribuer les dons de la souveraine, il fut bouleversé par le scandale de la pauvreté, à une époque où la plupart des Parisiens vivaient dans des lieux sordides, dépourvus d'hygiène. Saint Vincent de Paul fonda, avec Louise de Marillac, la congrégation des Filles de la charité.
Selon la tradition, saints Côme et saint Damien étaient des frères jumeaux nés en Arabie au IIIe siècle. Tous deux médecins, et même chirurgiens, ils soignaient sans demander d'argent. Ils attirèrent de nombreuses personnes à la foi chrétienne. Ils moururent décapités sous la persécution de Dioclétien en 303 en Syrie.
Mathématicien et astronome de génie, le bienheureux Hermann Contract est l'inventeur de l'astrolabe. Compositeur de talent, poète hors pair, ce moine bénédictin d'origine allemande est l'un des savants les plus renommés du XIe siècle. Il lui fallut une volonté de fer pour surmonter son handicap, car il ne pouvait pas marcher et remuait à peine les doigts. Lui qui se considérait comme le rebut des pauvres du Christ a composé de très beaux cantiques, que l'on chante encore aujourd'hui.
Saint patron des Auvergnats, saint Géraud était au IXe siècle un modèle chevaleresque de seigneur chrétien. Comte d'Aurillac, Géraud était très attentif aux pauvres et les servait lui-même à sa table où il les invitait. Homme de prière, il fonda en 885 une abbaye bénédictine à Aurillac. Il serait bien devenu moine mais son ami l'évêque de Rodez l'invita à rester dans le monde, tout en étant dans son cœur consacré à Dieu. Il est le premier que l'Église catholique a reconnu saint, alors qu'il n'était ni moine, ni prêtre, ni martyr.
On raconte que sainte Spérie, noble dame du Quercy au VIIIe siècle, refusa un beau mariage pour se consacrer à Dieu. Elle s'enfuit de son château, s'habilla en paysanne et se réfugia dans un tronc d'arbre. Mais l'amoureux éconduit la retrouva et la tua. Elle fut alors enterrée près d'une fontaine, dans une forêt où plus tard fut bâtie une chapelle. Peu à peu de nombreux pèlerins vinrent y prier. C'est ainsi qu'est né le village de Saint-Céré, dans le Lot.
"Le bon papa Jean" fut canonisé en même temps que Jean-Paul II, en 2014. C'est à 77 ans que Jean XXIII succéda à Pie XII. Avec ses origines paysannes du nord de l'Italie, il laissa l'image d'un homme humble et souriant, bon et visionnaire. C'est lui qui a mis en œuvre l'ouverture du concile Vatican II en 1962. Il souhaitait ardemment que le discours de l'Église catholique soit clair et compréhensible par tous. Il est, selon le pape François, "le pape de la docilité à l'Esprit saint".
Saint Daniel Comboni est un missionnaire du XIXe siècle, canonisé en 2003 par Jean-Paul II. Ce prêtre italien a consacré sa vie à l'évangélisation de l'Afrique centrale. Il est le fondateur des missionnaires comboniens du Cœur de Jésus. En 1877, il fut nommé vicaire apostolique de l'Afrique centrale, dont le siège était à Khartoum. Éprouvé par la fatigue, il tomba malade et mourut à l'âge de 50 ans en 1881. Les pères comboniens sont aujourd'hui présents en Afrique mais aussi en Amérique latine et en Europe.
Saint Denis est le premier évêque de Paris, ou plutôt de Lutèce, au IIIe siècle. On sait peu de choses sur lui. Il aurait été envoyé par le pape Clément évangéliser la Gaule avec un prêtre prénommé Éleuthère et le diacre Rustique. Denis et ses compagnons seraient morts décapités à Montmartre, pendant la persécution de Valérien, en 272. L'évêque se serait relevé et aurait porté lui-même sa tête. Cette légende, qui est à l'origine de l'iconographie de saint Denis, veut symboliser que dans l'Église, on ne sépare pas la tête du corps, le Christ du peuple de Dieu.
Salon "La Légende dorée", au XIIIe siècle, la vie de sainte Pélagie est digne d'un roman d'aventures ! Elle serait née vers 430 dans une famille d'Antioche. Belle et frivole, elle devint comédienne et fut adulée. Un jour, elle entra dans une église et entendit parler de la pécheresse de Babylone, citée dans l'Apocalypse au chapitre 17. Pélagie se reconnut dans cette description biblique, elle en fut bouleversée. Elle demanda le baptême et donna tous ses biens aux pauvres. Elle se fit passer pour un homme et devint ermite sur le mont des Oliviers, sous le nom de Frère Pélage. Ce n'est qu'à sa mort que l'on découvrit qu'elle était en réalité une femme, une sainte femme !
S'il est une prière catholique qui a traversé les siècles, c'est bien celle du rosaire ! On dit qu'elle est la prière des humbles, avec ses 20 mystères - joyeux, douloureux, lumineux ou glorieux - et ses 200 "Je vous salue Marie" ! En 1886, le mois d'octobre fut institué comme "mois du Rosaire". Mais la fête de Notre-Dame du Rosaire a été instituée par le pape Pie V pour commémorer la victoire de Lépante, dans le golfe de Corinthe, le 7 octobre 1571. On raconte que si la flotte du Saint-Siège, de l'Espagne et de Venise fut victorieuse, c'est grâce aux processions organisées par les Conférences du Rosaire à Rome, durant la bataille. Cette victoire mit fin à l'invasion ottomane.
Saint Bruno est le père des chartreux. Né vers 1030 à Cologne, en Allemagne, il étudia à Reims et devint l'un des premiers maîtres de son temps. Sa science, sa bonté et son intégrité rayonnaient. Mais sa brillante carrière ne le comblait pas. Bruno voulait être à Dieu seul. À 52 ans, il décida de tout quitter pour devenir moine. Il prit la route de Grenoble avec six de ses compagnons pour y trouver son jeune ami l'évêque Hugues de Grenoble. À la faveur d'un songe que celui-ci avait fait, ils s'installèrent dans le massif de la Chartreuse. Là, ils commencèrent une vie de silence, de solitude et de travail manuel. Bruno élabora une règle monastique, devenue celle des moines chartreux.
Née Helena Kowalska en 1905 dans une famille de paysans polonais, sainte Faustine fut une religieuse modeste et très réservée. Pourtant, sa vie intérieure était hors du commun. Elle reçut de nombreuses grâces mystiques. Le Christ lui est apparu à plusieurs reprises, notamment le 22 février 1931. Ce soir-là, elle vit Jésus vêtu d'une tunique blanche, une main levée pour la bénir. De la tunique entrouverte sur la poitrine sortaient deux rayons, l'un rouge, pour signifier le sang qui est la vie des âmes, et l'autre blanc, évoquant l'eau qui purifie. Jésus lui demanda de peindre un tableau conforme à l'image qu'elle voyait. Et de favoriser l'établissement d'une fête de la miséricorde divine. Elle fut instituée par Jean-Paul II en 2000, et fixée au premier dimanche après Pâques.
Chantre de l'écologie et de la pauvreté évangélique, saint François d'Assise est l'un des saints les plus populaires. Né en 1181 à Assise, ce fils de riche marchand drapier choisit la pauvreté à l'âge de 24 ans. Par sa vie ancrée dans l'évangile, il apporta à l'Église du XIIe siècle un vent de liberté, de fraternité et d'amour, parcourant les chemins dans une pauvreté volontaire et joyeuse. Il mourut le 3 octobre 1226, peu de temps après avoir écrit son fameux "Cantique de Frère Soleil", véritable hymne à la création.
Au Xe siècle, saint Gérard de Brogne était insatisfait de la vie qu'il menait à la cour du comte de Namur. Un jour, il eut une vision : saint Pierre l'invitait à fonder un monastère et à rapporter de Saint-Denis, près de Paris, les reliques de saint Eugène. Ce que fit Gérard. Dès 925, il fit construire le monastère de Saint-Pierre et Saint-Eugène dont il devint l'abbé. Mais saint Gérard passa le plus clair de son temps à voyager pour réformer de nombreux monastères.
On raconte que sainte Spérie, noble dame du Quercy au VIIIe siècle, refusa un beau mariage pour se consacrer à Dieu. Elle s'enfuit de son château, s'habilla en paysanne et se réfugia dans un tronc d'arbre. Mais l'amoureux éconduit la retrouva et la tua. Elle fut alors enterrée près d'une fontaine, dans une forêt où plus tard fut bâtie une chapelle. Peu à peu de nombreux pèlerins vinrent y prier. C'est ainsi qu'est né le village de Saint-Céré, dans le Lot.
L'Église catholique fête aujourd'hui les anges gardiens. Selon la tradition, ils sont mis par Dieu au service des hommes et des femmes pour veiller sur eux. Saint Jean-Marie Vianney disait qu'ils sont nos plus fidèles amis ! Le missel romain propose cette prière : "Seigneur, dans ta mystérieuse Providence, tu envoies les anges nous garder. Assure-nous le bienfait de leur protection et la joie de vivre en leur compagnie pour toujours."
Elle est aujourd'hui une figure spirituelle mondialement connue et reconnue. Thérèse Martin, née à Alençon en 1873, est morte à 24 ans dans l'anonymat en simple carmélite à Lisieux. Son livre "Histoire d'une âme", a embrasé le cœur de millions de personnes. Elle écrit : "Ce qui plaît à Dieu c'est de me voir aimer ma petitesse et ma pauvreté, c'est l'espérance aveugle que j'ai en sa miséricorde. C'est la confiance qui doit nous conduire à l'amour." La "petite Thérèse", comme on l'appelle, est docteure de l'Église, patronne des missions et co-patronne de la France.
Saint Jérôme, père et docteur de l'Église catholique, est le principal traducteur de la Bible en latin, la Vulgate. Né à Stridon, dans l'actuelle Slovénie, au Ve siècle, il était le secrétaire du pape Damase. Homme d'un tempérament très entier, vif, tourmenté et d'une immense culture, il brillait par son érudition et son charisme. À la mort du pape, il partit en Terre sainte à 38 ans, où il fonda des monastères. Il consacra le reste de sa vie à la traduction des évangiles et du Premier Testament.
En ce 29 septembre, on fête les archanges, c'est-à-dire les chefs des anges. Dans la Bible, ils sont les messagers de Dieu : il y a Gabriel, l'annonciateur, Michel, le combattant et Raphaël, celui qui guérit.
Au cœur de Prague, la statue équestre de saint Venceslas rappelle aux Tchèques leur saint patron. Le jeune Venceslas fut élevé par une sainte femme, sa grand-mère paternelle, sainte Ludmilla. Quand il accéda au trône de Bohême, il mit fin à la persécution des chrétiens. Il gouverna avec sagesse, mit en place une justice plus clémente et chercha à éviter les guerres. Il fut assassiné sur ordre de son jeune frère.
Bonne fête aux Vincent, qui ont pour patron saint Vincent de Paul, un géant de la charité ! Né en 1581 dans une famille de paysans des Landes, il est devenu prêtre à 20 ans puis conseiller de la reine Margot. En tant qu'aumônier chargé de distribuer les dons de la souveraine, il fut bouleversé par le scandale de la pauvreté, à une époque où la plupart des Parisiens vivaient dans des lieux sordides, dépourvus d'hygiène. Saint Vincent de Paul fonda, avec Louise de Marillac, la congrégation des Filles de la charité.
Selon la tradition, saints Côme et saint Damien étaient des frères jumeaux nés en Arabie au IIIe siècle. Tous deux médecins, et même chirurgiens, ils soignaient sans demander d'argent. Ils attirèrent de nombreuses personnes à la foi chrétienne. Ils moururent décapités sous la persécution de Dioclétien en 303 en Syrie.
Mathématicien et astronome de génie, le bienheureux Hermann Contract est l'inventeur de l'astrolabe. Compositeur de talent, poète hors pair, ce moine bénédictin d'origine allemande est l'un des savants les plus renommés du XIe siècle. Il lui fallut une volonté de fer pour surmonter son handicap, car il ne pouvait pas marcher et remuait à peine les doigts. Lui qui se considérait comme le rebut des pauvres du Christ a composé de très beaux cantiques, que l'on chante encore aujourd'hui.
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