La liste est longue de ceux que l'Église a distingués pour leur foi ! Ils nous accompagnent chaque jour de l'année grâce au calendrier des saints. Et chaque jour, on nous apprend qui sont ces hommes et ces femmes dont la vie est citée en exemple.
Les chroniques Le Saint du jour ont été écrites par Bénédicte Draillard.
Rosalie est une sainte du XIIe siècle, très vénérée à Palerme. Elle serait née dans une famille noble et aurait fui la maison paternelle à l'âge de quatorze ans. Des anges l'auraient guidée jusque dans une grotte obscure du mont Pellegrino. Nourrie par la seule eucharistie, elle mourut à trente ans après une vie mystique de prière et d'ascèse. Quatre siècle plus tard, alors que la peste faisait rage à Palerme, Rosalie serait apparue à un chasseur à qui elle demanda de porter ses reliques en procession à travers la ville. Et après la procession, la peste cessa.
Saint Grégoire le Grand fut pape au VIe siècle. À cette époque, toute l'Italie souffrait de la peste et de la famine. À Rome, la crue du Tibre provoqua d'importantes inondations. On pensait que c'était la fin du monde ! Grégoire, élu pape malgré lui, sut donner l'espérance et un nouveau souffle à l'Église, tout en agissant concrètement pour aider les autres. Lui qui vivait dans l'austérité et qui serait bien resté simple moine, se considérait, en tant que souverain pontife, serviteur des serviteurs. On lui doit non pas la réforme grégorienne (l'œuvre d'un autre pape, Grégoire VII) mais la codification du chant grégorien.
Princesse danoise du XIIIe siècle, Ingrid distribua ses biens à la mort de son mari, et partit en pèlerinage en Terre sainte. Au retour, elle s'arrêta à Rome et demanda l'autorisation de fonder dans son pays un couvent de dominicaines. La bienheureuse Ingrid est la grand-tante de sainte Brigitte de Suède, l'une des patronnes de l'Europe.
Originaire d'Athènes, en Grèce, saint Gilles se serait fixé vers le XIIe siècle dans une forêt au sud de Nîmes. D'après la légende, comme il se nourrissait très peu et une biche venait tous les jours lui donner son lait. Un jour, un roi Wisigoth poursuivit la biche lors d'une chasse et saint Gilles s'interposa pour la protéger et fut blessé. Pour se faire pardonner, le roi voulut le dédommager avec des bijoux et de l'or. Mais saint Gilles refusa. Il accepta en revanche la construction d'une abbaye dont il devint l'abbé.
Connu pour son éloge du christianisme, Aristide était un philosophe grec du IIe siècle. Ce païen converti au christianisme adressa à l'empereur Hadrien une "Apologie de la religion". Un texte de l'an 125 qui témoigne de l'esprit qui régnait dans les premières communautés chrétiennes. C'est la plus ancienne apologie que nous ayons conservée.
Jeanne Jugan a trouvé sa vocation à l'âge de 50 ans : servir les personnes âgées dans le besoin. La fondatrice des Petites Sœurs des pauvres est née le 25 octobre 1792 dans les environs de Cancale, en Bretagne. Habitée par une foi ardente, elle a éconduit ainsi un homme qui souhaitait l'épouser : "Dieu me veut pour lui !" Mais elle ne savait pas où ni comment elle pourrait se consacrer à Dieu. Un jour, bien des années plus tard, alors qu'elle avait 47 ans, elle a recueilli chez elle une vieille femme aveugle...
En ce 29 août, nous ne célébrons pas la naissance de Jean le Baptiste (fêtée le 24 juin), mais nous commémorons son martyre. Au Ier siècle, à la cour du roi Hérode Antipas, le cousin de Jésus n'avait pas mâché ses mots en disant au roi qu'il ne lui était pas permis d'avoir la femme de son frère. Hérodiade, c'est elle dont il s'agit, était acharnée contre Jean Baptiste. Elle convainquit sa fille Salomé de demander au roi la tête du prophète. Celle-ci lui fut amenée sur un plateau lors d'un banquet, annonçant le sacrifice du Christ à l'eucharistie.
Grand intellectuel foudroyé par la grâce, saint Augustin d'Hippone fut un homme de passion et de foi. Son œuvre littéraire est à la source de toute la théologie latine. Il vécut au tournant du IVe et du Ve siècle, grande période des pères de l'Église - il est l'un des quatre pères de l'Église latine. Né à Thagaste, à la frontière actuelle entre l'Algérie et la Tunisie, en 354, d'une père incroyant et d'une mère chrétienne, sainte Monique, il brilla très jeune par son intelligence hors du commun. Fasciné par les courants philosophiques, il s'élança dans une longue quête de la vérité.
Sainte Monique est connue grâce aux écrits de son fils, saint Augustin. Dans ses "Confessions", il décrit sa mère comme : femme par son apparence, homme par sa foi, personne d'âge mûr par son assurance, mère par son amour et chrétienne par sa piété... Monique vivait au IVe siècle en Afrique du Nord. Berbère chrétienne, elle épousa un notable païen infidèle et violent. Veuve à 25 ans, elle se consacra pleinement à l'éducation de ses enfants.
Né vers 470 près de Châlons-sur-Saône, en territoire burgonde, Césaire est devenu moine au monastère de Lérins, à l'âge de 20 ans. Quand il dut quitter les lieux pour des raisons de santé, il s'installa du côté d'Arles. Là, l'évêque du lieu l'ordonna prêtre avec l'idée d'en faire son successeur. Césaire, qui préféra se cacher pour échapper à cet honneur, fut découvert et accepta de devenir évêque d'Arles. Au cours de son ministère, il connut trois invasions barbares, fut emprisonné et exilé, présida des conciles provinciaux et fonda le premier monastère de femmes en pays gaulois.
Louis IX a marqué ses contemporains par sa profonde foi, sa piété, sa charité envers les pauvres, son sens du bien commun et son rayonnement politique, culturel, artistique et économique. Ce réformateur vécut au temps des cathédrales, au XIIIe siècle, le siècle de saint François, saint Dominique et saint Thomas d'Aquin.
Saint Barthélémy ne mérite pas que son nom et sa fête soient surtout attachés dans la mémoire des Français au massacre des protestants par les souverains catholiques, lors des guerres de Religion. Nous savons très peu de choses sur saint Barthélémy, apôtre du Ier siècle, si ce n'est qu'il fait partie des douze proches de Jésus. Il aurait évangélisé l'Arabie, la Mésopotamie et l'ouest de l'Inde.
À quatre ans et demi, Rose de Lima aurait reçu la grâce de savoir lire sans avoir appris, simplement parce qu'elle l'avait demandé dans la prière. Elle put lire la vie de sainte Catherine de Sienne qui deviendra son modèle. Enfant, Rose se consacra à Dieu à l'âge de cinq ans. Elle prit l'habit de tertiaire dominicaine à 20 ans et s'installa dans un minuscule ermitage, au fond du jardin de ses parents. Contemplative, elle venait en aide aux Indiens du Pérou, aux enfants abandonnés et aux vieillards infirmes, en réalisant des travaux de couture.
Bonne fête aux Reine, Marie-Reine, Régine, Réjane et Roxane ! Parmi les quatorze fêtes mariales, on célèbre aujourd'hui celle de la Vierge Marie reine. Celle qui mit au monde Jésus, prince de la paix, dont le règne n'aura pas de fin. C'est le pape Pie XII qui instaura cette fête en 1954.
Successivement curé de paroisse, évêque de Mantoue puis de Venise, enfin élu évêque de Rome en 1903, Joseph Sarto symbolise à lui seul la simplicité et la fermeté dogmatique. Sa doctrine était : "Tout rénover dans le Christ". On retiendra de ce petit paysan devenu berger de l'Église le renouvellement de la liturgie et de la catéchèse, la béatification du curé d'Ars et surtout son appel à la communion fréquente.
Bonne fête aux Bernard ! Jeune aristocrate bourguignon en quête d'absolu, Saint Bernard de Clairvaux choisit à 22 ans (en 1112) d'entrer à l'abbaye de Cîteaux. Puis, il fut envoyé fonder un nouveau monastère en Champagne, à Clairvaux. Depuis ce lieu perdu, 700 moines rayonnèrent dans toute l'Europe, où 68 fondations seront créées. Sa réforme monastique opposa saint Bernard à l'ordre de Cluny. Conseiller très écouté des princes et des papes, il prêcha à Vézelay la deuxième croisade.
Né dans l'Orne en 1601, saint Jean Eudes était un contemporain de saint Vincent de Paul. Ce prêtre de la Société de l'oratoire de Jésus a sillonné l'ouest de la France qu'il a évangélisé tout au long de sa vie. Prédicateur inlassable, il affirmait qu'être chrétien et être saint sont la même chose : c'est faire profession de Jésus Christ, c'est-à-dire être tout habité de lui.
La vie de sainte Hélène est digne d'un roman ! Née au IIIe siècle en Bithynie, dans l'actuelle Turquie, cette simple fille d'aubergiste a été enlevée par un jeune officier romain qui en fit sa concubine. Elle lui donna un fils nommé Constantin, futur empereur romain. On connaît mal les raisons de sa conversion au christianisme. Selon la tradition, c'est à elle que l'on doit l'édification de la basilique du Saint-Sépulcre à Jérusalem, mais aussi de la basilique de la Nativité à Bethléem et de la chapelle de l'Ascension, sur le mont des Oliviers.
Issu d'une illustre famille de Silésie, saint Hyacinthe (1185-1257) rencontra saint Dominique à Rome. À 20 ans à peine, il entra dans le tout jeune ordre des frères prêcheurs et le diffusa en Ukraine, en Pologne, en Prusse... Ce missionnaire infatigable est à l'origine de l'évangélisation du Danemark, de la Suède, de la Norvège et de l'Écosse. On l'appelle "l'apôtre du Nord".
Médecin de Montpellier au XIVe siècle, Roch partit en pèlerinage à Rome lors d'une épidémie de peste. Après avoir soigné les malades, il contracta lui-même la maladie et vécut dans une cabane. Selon la légende, son petit chien lui apportait de la nourriture. Il guérit miraculeusement et s'en revint à Montpellier. Là, on le prit pour un espion et on l'emprisonna. Il mourut cinq ans plus tard après avoir reçu les sacrements. Ce n'est qu'après sa mort que sa renommée s'étendit en France, en Espagne et en Allemagne. Il est invoqué par les pèlerins de Compostelle pour qu'il les préserve de la maladie sur le chemin.
Rosalie est une sainte du XIIe siècle, très vénérée à Palerme. Elle serait née dans une famille noble et aurait fui la maison paternelle à l'âge de quatorze ans. Des anges l'auraient guidée jusque dans une grotte obscure du mont Pellegrino. Nourrie par la seule eucharistie, elle mourut à trente ans après une vie mystique de prière et d'ascèse. Quatre siècle plus tard, alors que la peste faisait rage à Palerme, Rosalie serait apparue à un chasseur à qui elle demanda de porter ses reliques en procession à travers la ville. Et après la procession, la peste cessa.
Saint Grégoire le Grand fut pape au VIe siècle. À cette époque, toute l'Italie souffrait de la peste et de la famine. À Rome, la crue du Tibre provoqua d'importantes inondations. On pensait que c'était la fin du monde ! Grégoire, élu pape malgré lui, sut donner l'espérance et un nouveau souffle à l'Église, tout en agissant concrètement pour aider les autres. Lui qui vivait dans l'austérité et qui serait bien resté simple moine, se considérait, en tant que souverain pontife, serviteur des serviteurs. On lui doit non pas la réforme grégorienne (l'œuvre d'un autre pape, Grégoire VII) mais la codification du chant grégorien.
Princesse danoise du XIIIe siècle, Ingrid distribua ses biens à la mort de son mari, et partit en pèlerinage en Terre sainte. Au retour, elle s'arrêta à Rome et demanda l'autorisation de fonder dans son pays un couvent de dominicaines. La bienheureuse Ingrid est la grand-tante de sainte Brigitte de Suède, l'une des patronnes de l'Europe.
Originaire d'Athènes, en Grèce, saint Gilles se serait fixé vers le XIIe siècle dans une forêt au sud de Nîmes. D'après la légende, comme il se nourrissait très peu et une biche venait tous les jours lui donner son lait. Un jour, un roi Wisigoth poursuivit la biche lors d'une chasse et saint Gilles s'interposa pour la protéger et fut blessé. Pour se faire pardonner, le roi voulut le dédommager avec des bijoux et de l'or. Mais saint Gilles refusa. Il accepta en revanche la construction d'une abbaye dont il devint l'abbé.
Connu pour son éloge du christianisme, Aristide était un philosophe grec du IIe siècle. Ce païen converti au christianisme adressa à l'empereur Hadrien une "Apologie de la religion". Un texte de l'an 125 qui témoigne de l'esprit qui régnait dans les premières communautés chrétiennes. C'est la plus ancienne apologie que nous ayons conservée.
Jeanne Jugan a trouvé sa vocation à l'âge de 50 ans : servir les personnes âgées dans le besoin. La fondatrice des Petites Sœurs des pauvres est née le 25 octobre 1792 dans les environs de Cancale, en Bretagne. Habitée par une foi ardente, elle a éconduit ainsi un homme qui souhaitait l'épouser : "Dieu me veut pour lui !" Mais elle ne savait pas où ni comment elle pourrait se consacrer à Dieu. Un jour, bien des années plus tard, alors qu'elle avait 47 ans, elle a recueilli chez elle une vieille femme aveugle...
En ce 29 août, nous ne célébrons pas la naissance de Jean le Baptiste (fêtée le 24 juin), mais nous commémorons son martyre. Au Ier siècle, à la cour du roi Hérode Antipas, le cousin de Jésus n'avait pas mâché ses mots en disant au roi qu'il ne lui était pas permis d'avoir la femme de son frère. Hérodiade, c'est elle dont il s'agit, était acharnée contre Jean Baptiste. Elle convainquit sa fille Salomé de demander au roi la tête du prophète. Celle-ci lui fut amenée sur un plateau lors d'un banquet, annonçant le sacrifice du Christ à l'eucharistie.
Grand intellectuel foudroyé par la grâce, saint Augustin d'Hippone fut un homme de passion et de foi. Son œuvre littéraire est à la source de toute la théologie latine. Il vécut au tournant du IVe et du Ve siècle, grande période des pères de l'Église - il est l'un des quatre pères de l'Église latine. Né à Thagaste, à la frontière actuelle entre l'Algérie et la Tunisie, en 354, d'une père incroyant et d'une mère chrétienne, sainte Monique, il brilla très jeune par son intelligence hors du commun. Fasciné par les courants philosophiques, il s'élança dans une longue quête de la vérité.
Sainte Monique est connue grâce aux écrits de son fils, saint Augustin. Dans ses "Confessions", il décrit sa mère comme : femme par son apparence, homme par sa foi, personne d'âge mûr par son assurance, mère par son amour et chrétienne par sa piété... Monique vivait au IVe siècle en Afrique du Nord. Berbère chrétienne, elle épousa un notable païen infidèle et violent. Veuve à 25 ans, elle se consacra pleinement à l'éducation de ses enfants.
Né vers 470 près de Châlons-sur-Saône, en territoire burgonde, Césaire est devenu moine au monastère de Lérins, à l'âge de 20 ans. Quand il dut quitter les lieux pour des raisons de santé, il s'installa du côté d'Arles. Là, l'évêque du lieu l'ordonna prêtre avec l'idée d'en faire son successeur. Césaire, qui préféra se cacher pour échapper à cet honneur, fut découvert et accepta de devenir évêque d'Arles. Au cours de son ministère, il connut trois invasions barbares, fut emprisonné et exilé, présida des conciles provinciaux et fonda le premier monastère de femmes en pays gaulois.
Louis IX a marqué ses contemporains par sa profonde foi, sa piété, sa charité envers les pauvres, son sens du bien commun et son rayonnement politique, culturel, artistique et économique. Ce réformateur vécut au temps des cathédrales, au XIIIe siècle, le siècle de saint François, saint Dominique et saint Thomas d'Aquin.
Saint Barthélémy ne mérite pas que son nom et sa fête soient surtout attachés dans la mémoire des Français au massacre des protestants par les souverains catholiques, lors des guerres de Religion. Nous savons très peu de choses sur saint Barthélémy, apôtre du Ier siècle, si ce n'est qu'il fait partie des douze proches de Jésus. Il aurait évangélisé l'Arabie, la Mésopotamie et l'ouest de l'Inde.
À quatre ans et demi, Rose de Lima aurait reçu la grâce de savoir lire sans avoir appris, simplement parce qu'elle l'avait demandé dans la prière. Elle put lire la vie de sainte Catherine de Sienne qui deviendra son modèle. Enfant, Rose se consacra à Dieu à l'âge de cinq ans. Elle prit l'habit de tertiaire dominicaine à 20 ans et s'installa dans un minuscule ermitage, au fond du jardin de ses parents. Contemplative, elle venait en aide aux Indiens du Pérou, aux enfants abandonnés et aux vieillards infirmes, en réalisant des travaux de couture.
Bonne fête aux Reine, Marie-Reine, Régine, Réjane et Roxane ! Parmi les quatorze fêtes mariales, on célèbre aujourd'hui celle de la Vierge Marie reine. Celle qui mit au monde Jésus, prince de la paix, dont le règne n'aura pas de fin. C'est le pape Pie XII qui instaura cette fête en 1954.
Successivement curé de paroisse, évêque de Mantoue puis de Venise, enfin élu évêque de Rome en 1903, Joseph Sarto symbolise à lui seul la simplicité et la fermeté dogmatique. Sa doctrine était : "Tout rénover dans le Christ". On retiendra de ce petit paysan devenu berger de l'Église le renouvellement de la liturgie et de la catéchèse, la béatification du curé d'Ars et surtout son appel à la communion fréquente.
Bonne fête aux Bernard ! Jeune aristocrate bourguignon en quête d'absolu, Saint Bernard de Clairvaux choisit à 22 ans (en 1112) d'entrer à l'abbaye de Cîteaux. Puis, il fut envoyé fonder un nouveau monastère en Champagne, à Clairvaux. Depuis ce lieu perdu, 700 moines rayonnèrent dans toute l'Europe, où 68 fondations seront créées. Sa réforme monastique opposa saint Bernard à l'ordre de Cluny. Conseiller très écouté des princes et des papes, il prêcha à Vézelay la deuxième croisade.
Né dans l'Orne en 1601, saint Jean Eudes était un contemporain de saint Vincent de Paul. Ce prêtre de la Société de l'oratoire de Jésus a sillonné l'ouest de la France qu'il a évangélisé tout au long de sa vie. Prédicateur inlassable, il affirmait qu'être chrétien et être saint sont la même chose : c'est faire profession de Jésus Christ, c'est-à-dire être tout habité de lui.
La vie de sainte Hélène est digne d'un roman ! Née au IIIe siècle en Bithynie, dans l'actuelle Turquie, cette simple fille d'aubergiste a été enlevée par un jeune officier romain qui en fit sa concubine. Elle lui donna un fils nommé Constantin, futur empereur romain. On connaît mal les raisons de sa conversion au christianisme. Selon la tradition, c'est à elle que l'on doit l'édification de la basilique du Saint-Sépulcre à Jérusalem, mais aussi de la basilique de la Nativité à Bethléem et de la chapelle de l'Ascension, sur le mont des Oliviers.
Issu d'une illustre famille de Silésie, saint Hyacinthe (1185-1257) rencontra saint Dominique à Rome. À 20 ans à peine, il entra dans le tout jeune ordre des frères prêcheurs et le diffusa en Ukraine, en Pologne, en Prusse... Ce missionnaire infatigable est à l'origine de l'évangélisation du Danemark, de la Suède, de la Norvège et de l'Écosse. On l'appelle "l'apôtre du Nord".
Médecin de Montpellier au XIVe siècle, Roch partit en pèlerinage à Rome lors d'une épidémie de peste. Après avoir soigné les malades, il contracta lui-même la maladie et vécut dans une cabane. Selon la légende, son petit chien lui apportait de la nourriture. Il guérit miraculeusement et s'en revint à Montpellier. Là, on le prit pour un espion et on l'emprisonna. Il mourut cinq ans plus tard après avoir reçu les sacrements. Ce n'est qu'après sa mort que sa renommée s'étendit en France, en Espagne et en Allemagne. Il est invoqué par les pèlerins de Compostelle pour qu'il les préserve de la maladie sur le chemin.
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