Nouveau Testament : questions d'histoire RCF - page 7

La lettre de Paul aux Colossiens et celle aux Éphésiens datent certainement d'une époque assez tardive ; elles ont sans doute été écrites après l’œuvre de Luc (évangile et Actes des Apôtres). C'est ce qui fait penser qu'elles sont plutôt de la main de disciples de Paul que de Paul lui-même

Les dernières lettres attribuées à Paul sont appelées "pastorales". En réalité, elles ont sans doute été écrites une génération au moins après Paul et s'intéressent surtout à l'organisation de l’Église naissante, qui commence à se structurer. Quelles ont été les étapes et la complexité de la croissance de l’Église, tant sur le plan des idées que de l'institution ?

Chaque évangile nous présente Jésus Christ sous un angle particulier. Luc, tant dans l'évangile que dans les Actes des Apôtres, privilégie le récit comme forme de présentation. Un récit qui s'intéresse particulièrement aux pauvres, aux pécheurs et aux femmes...

A la différence des autres évangiles canoniques, le troisième évangile a une suite : les Actes des Apôtres. Après l'histoire de Jésus, Luc raconte la naissance de l’Église

Certains textes de l'évangile de Luc trouvent leur équivalent dans celui de Marc ou celui de Matthieu mais beaucoup sont complètement originaux, indépendants des sources des autres évangiles. Quels sont ces passages propres à Luc ?

Chaque évangéliste nous présente un aspect de Jésus de Nazareth, un regard personnel sur le Christ et son message. Après Marc qui présentait un Christ se hâtant vers le Royaume, quel Christ nous présente Matthieu ?

Le rédacteur de l'évangile de Matthieu avait certainement connaissance du texte de Marc. C'est ainsi qu'il reprend beaucoup de paroles de Jésus et d'évènements de sa vie déjà contés par Marc. Pour autant cet évangile, deuxième chronologiquement mais placé en tête par les Pères de l’Église, présente une forme originale avec de longs discours et aborde des évènements nouveaux, encore inconnus de nous

Le début de l'évangile de Matthieu nous parle de généalogie, d'annonce à Joseph, de mages et de fuite en Égypte...

Les quatre évangiles que nous propose le Nouveau Testament se présentent de façon très différente. Ils sont réellement très différents. Pourtant ils portent tous un regard de foi sur le même Jésus, Christ. Quel regard porte l'évangéliste Marc à travers ce texte court, incisif et qui nous invite à un incessant questionnement ?

Paul était dans doute mort depuis peu quand les premiers textes auxquels on a donné le nom d' « évangiles » sont apparus. Mais comment définir ces textes, et tout d'abord comment expliquer leur rédaction, à ce moment-là de l'histoire ?

La lettre à Philémon est la dernière lettre de Paul que nous propose le Nouveau Testament. C'est aussi sans doute chronologiquement la dernière lettre écrite de sa propre main que nous possédions. Elle est très courte et très différente de celles que nous avons lues jusqu'ici

Dans la lettre aux Philippiens, Paul introduit un hymne à la gloire du Christ, non d'un Christ triomphant, mais du Christ qui s'est « vidé » de lui-même par amour du Père. Ce texte est original chez Paul, et même différent du reste de la lettre. Il est peut-être inspiré par un hymne très antique à qui Paul a sans doute donné sa forme définitive

La communauté de Philippes est la première que Paul a fondé en Europe. Il a dû la quitter précipitamment mais a toujours gardé des relations d'amitié avec elle. Qui sont donc ces Philippiens dont Paul admire la foi ?

La lettre aux Romains est à l'origine de bien des débats, voire de conflits, au sein-même des chrétiens. On a pu dire qu'elle a été une des causes de la rupture entre catholiques et protestants. Aujourd'hui, la traduction œcuménique, fruit d'un travail commun, a abouti à des résultats essentiels

L'épître aux Romains présente une originalité : Paul l'a écrite à une communauté qu'il n'avait pas fondé ; mieux : qu'il ne connaissait même pas. Qui sont ces Romains, proches du pouvoir impérial mais éloignés, au moins géographiquement, de l'effervescence religieuse engendrée par le christianisme naissant ?

La lettre aux Galates, adressée à une communauté que Paul a fondé, est un grand texte théologique présentant avec force « l’évangile de Paul ». Comment aborde-t-elle la question de l'identité des croyants en Christ et la question de la loi, qui se résume, pour Paul, à l'amour du prochain ?

Dans la lettre aux Galates, Paul s'adresse à une communauté qu'il a fondé quelques années auparavant mais qui est en train de s'éloigner de la Bonne Nouvelle que lui, Paul, leur a annoncée. Sa véhémence n'a d'égale que l'attachement qu'il manifeste pour le Christ mort et ressuscité

La deuxième lettre aux Corinthiens est très centrée sur la relation entre les nouveaux chrétiens : non seulement ceux de la communauté de Corinthe, mais aussi sur l'unité nécessaire entre les églises. Paul insiste en particulier sur la collecte destinée aux frères de Jérusalem ; il invite les Corinthiens à y participer

Dans sa première lettre aux Corinthiens, Paul s'insurge contre les divisions entre chrétiens. Il est en outre très choqué par la manière dont est pratiqué le « repas du Seigneur », qui devait être un temps fraternel où la mémoire du Christ permette de dépasser les clivages sociaux

Les lettres de Paul qui nous sont parvenues, écrites après la première épître aux Thessaloniciens, datent sans doute environ de l'année 54. La première lettre aux Corinthiens est peut-être la première écrite cette année-là. Elle s'adresse à une communauté très nombreuse, probablement formée de plusieurs groupes fort variés dans leur composition, et les Corinthiens avaient la réputation de ne pas toujours être d'une moralité exemplaire...