Un juif nommé Jésus RCF - page 9

Dominique Villars et Laurent Verpoorten passent aujourd'hui au crible de la critique historique l'envoi des Douze en mission. S'agit-il d'un geste original posé par Jésus, d'une rétroprojection dans la vie du Christ d'une réalité vécue ultérieurement par les premières communautés chrétiennes ou d'une répétition narrative de motifs bibliques antérieurs à laquelle les évangélistes se seraient livrés ?

Dans les trois évangiles synoptiques, Jésus envoie les disciples en mission, leur laissant ainsi tenir un rôle dans son propre projet. Selon John Paul Meier, les argument qui plaident en faveur de l'historicité de cet envoi sont multiples. Dominique Villars et Laurent Verpoorten vous les exposent dans l'émission d'aujourd'hui.

Après avoir démontré l'existence historique du cercle des Douze, Dominique Villars et Laurent Verpoorten s'intéressent au rôle qui leur avait été confié par Jésus.

N'en déplaise à certains historiens modernes, qui considèrent que l'existence des Douze, et donc de Judas, ne serait en fait qu'une création littéraire, les outils de la critique historiques prouvent le contraire. Poursuivant leur questionnement au sujet des preuves historiques de l'existence des 12 disciples, Dominique Villars et Laurent Verpoorten plongent aujourd'hui au coeur de la vie des premières communautés chrétiennes, lesquelles ont bien conservé la mémoire de l'existence des Douze et cela malgré que les tracas occasionnés par cette réalité de faits.

En utilisant l'argument de critique historique, appelé "l'argument d'embarras", l'historien John Paul Meier dégage des arguments supplémentaires en faveur de l'historicité des Douze disciples. Une démonstration qui passe par l'analyse du traitement dans les Evangiles de la figure de l"un des douze : Judas.

Dans les Évangiles, l'entourage le plus proche de Jésus est constitué de 12 hommes, appellés "les Douze" ou "les disciples". Leur identité est d'ailleurs connues grâce à plusieurs listes d'apôtres que l'on trouve dans les Écritures. Ces listes, et ce qu'elle nous apprennent de l'historicité du cercle des Douze, sont l'objet de l'émission d'aujourd'hui.

Dans l'émission d'aujourd'hui, Dominique Villars et Laurent Verpoorten s'intéressent au cercle le plus rapproché de Jésus : le cercle des apôtres. Toute la question est en effet de déterminer si l'existence de disciples privilégiés, au nombre de 12, est historiquement avérée.

Suite de l'analyse de la réponse faite par Jésus aux Sadducéens qui l'interpellent en Marc 12, 18-27. Une analyse qui permettra de prendre conscience non seulement du caractère historique de cette réponse mais aussi et surtout de son contenu absolument original : l'identification de Dieu à la vie proposée par Jésus.

Suite de l'analyse de la réponse faite par Jésus aux Sadducéens qui l'interpellent en Marc 12, 18-27. Une analyse qui permettra de prendre conscience non seulement du caractère historique de cette réponse mais aussi et surtout de son contenu absolument original : l'identification de Dieu à la vie proposée par Jésus.

Au chapitre 12 de l'évangile de Marc, les arguments formulés par Jésus en faveur de la résurrection pourraient à première vue sembler inappropriés pour ne pas dire caduques. Il n'en est pourtant rien, comme l'explique Dominique Villars au micro de Laurent Verpoorten.

Après avoir analysé la stratégie développée par les Sadducéens en Marc 12 pour piéger Jésus, Dominique Villars et Laurent Verpoorten décryptent la réponse cinglante qu'il le leur opposa.

Comment la critique historique nous permet-elle de mieux comprendre la stratégie adoptée par les Sadducéens pour piéger Jésus dans Marc 12, 18-27, seul passage des évangiles dans lequel ils apparaissent nommément ? La réponse avec Dominique Villars et Laurent Verpoorten.

La controverse entre Jésus et les Sadducéens racontée dans l'Evangile de Marc constitue le point d'orgue d'une série d'affrontements théologiques remportés les uns après les autres par Jésus contre des représentants des pouvoirs spirituels et politiques de son temps. Dominique Villars et Laurent Verpoorten dressent aujourd'hui la liste de ce palmarès.

C'est dans le chapitre 12 de l'évangile de Marc que l'on trouve le plus important passage relatant une rencontre entre Jésus et des Sadducéens. Ce passage est analysé historiquement dans l'émission d'aujourd'hui.

Dernière émission consacrée à la description du courant religieux juif des Sadducéens. Grâce aux travaux de l'historien John Paul Meier, Dominique Villars et Laurent Verpoorten redéfinissent avec plus de justesse le portrait que nombre d'exégètes, du passé comme du présent, ont dressé des Sadducéens.

Les plus anciennes traditions exégétiques présentent les Sadducéens comme des juifs rigoristes et littéralistes. Une hypothèse remise en question par la critique historique moderne, commenous l'expose Dominique villars et Laurent Verpoorten à partir du texte de la Torah.

Pour Origène ou saint Jérôme, le courant religieux juif des Sadducéens se caractérisait par un rigorisme pratique appuyé sur une lecture littérale et exclusive de la Torah. Une vision que la critique historique oblige à nuancer, comme nous l'expliquent aujourd'hui Dominique Villars, interrogé par Laurent Verpoorten.

Les Sadducéens sont peu cités dans les évangiles. Ils occupaient pourtant des fonctions sacerdotales importantes à l'époque de Jésus. Comme nous l'explique aujourd'hui Dominique Villars et Laurent Verpoorten, le travail historico-critique permet d'affirmer que le Temple de Jérusalem était en effet géré sous leur autorité.

D'ou les Sadducéens tirent-ils leur nom et quelle fut leur histoire ? Les réponses dans cette seconde émission consacrée à ce courant religieux juif.

Après celui des pharisiens, Dominique Villars et Laurent Verpoorten ouvrent un nouveau cycle de recherches historiques consacré aux sadducéens.