Focus sur une actualité économique, une initiative positive ou une entreprise innovante, au micro de Patrick Lonchampt.
La responsabilité sociale des entreprises (RSE) a toujours été une préoccupation majeure pour les organisations soucieuses de leur impact environnemental, social et de gouvernance. Cependant, avec l'introduction de la Directive sur le reporting de durabilité des entreprises (CSRD) par l'Union européenne le 16 décembre 2022, le paysage de la RSE est sur le point de connaître une transformation radicale. La CSRD impose aux entreprises de communiquer annuellement sur leurs informations relatives à la RSE à partir de 2025, marquant ainsi une étape significative dans l'évolution de la transparence corporative.
Delphine Gibassier, consultante chercheuse et titulaire de la chaire de recherche "Performance Globale Multi-Capitaux", à AUDENCIA, la CSRD est une initiative visant à standardiser le reporting de durabilité pour les entreprises européennes. Elle émerge dans un contexte où les rapports RSE volontaires montrent leurs limites en termes de comparabilité et de fiabilité. La CSRD vise à rendre ces rapports plus rigoureux, en introduisant des normes (ESRS) qui exigent des informations plus précises et qualitatives.
Un des aspects novateurs de la CSRD est l'introduction du concept de double matérialité, expliqué par Maya Vié de l'ORSE. Il s'agit en même temps d'évaluer comment les facteurs externes affectent l'entreprise, et de considérer l'impact de l'entreprise sur l'environnement et la société. Cette double approche oblige les entreprises à intégrer pleinement la RSE dans leur stratégie globale, soulignant l'interconnexion entre impacts sociaux, environnementaux et financiers.
IFACI, PwC, ORSE et la chaire Performance globale multicapitaux ont rédigé une étude commune sur ce sujet. TÉLÉCHARGEMENT ICI
La mise en œuvre de la CSRD ne se limite pas à une obligation réglementaire ; elle représente une chance pour les entreprises de se réinventer. En adoptant une approche proactive face aux défis de la durabilité, les entreprises peuvent non seulement répondre aux attentes réglementaires et sociétales, mais aussi découvrir de nouvelles opportunités de marché, d'innovation et de compétitivité.
Au fil des ans, Maya Selva Cigares s'est développée pour inclure d'autres marques telles que Cumpay et Villa Zamorano, chacune reflétant les riches terroirs du Honduras et du Nicaragua. Ce succès est le fruit d'une attention méticuleuse portée à chaque étape de la production, de la sélection du tabac à la conception des vitolas (petites bandes de papier entourant le cigare) , en passant par le processus de vieillissement des feuilles
Un engagement envers la Qualité et la Durabilité
Maya Selva ne se contente pas de créer des cigares ; elle s'engage également en faveur de pratiques durables et éthiques dans l'industrie. Elle travaille étroitement avec les cultivateurs locaux, promouvant une agriculture responsable et contribuant au développement économique de ses pays d'origine.
Reconnaissance Internationale
La qualité exceptionnelle de ses cigares a valu à Maya Selva de nombreux prix et distinctions, consolidant sa réputation sur la scène internationale. Mais plus qu'une entrepreneure réussie, Maya est une source d'inspiration, prouvant que passion, innovation et engagement peuvent transformer une vision audacieuse en réalité tangible.
Une Influence qui Dépasse le Cigare
Au-delà de ses réalisations commerciales, Maya Selva est une figure emblématique qui a ouvert la voie à d'autres femmes dans l'industrie du cigare et au-delà. Son parcours illustre parfaitement comment la détermination et la passion peuvent briser les barrières et redéfinir les normes dans n'importe quel domaine.
Dans un monde où le cigare est souvent synonyme de tradition, Maya Selva continue d'innover, et de surprendre. Son histoire est celle d'une femme qui a non seulement réussi à s'imposer dans un secteur compétitif et masculin, mais qui inspire encore par son engagement envers l'excellence, la durabilité et la communauté du Honduras.
Maya Selva n'est pas seulement la créatrice de certains des meilleurs cigares au monde ; elle est aussi un symbole de changement et d'innovation dans l'industrie du cigare et au-delà.
Dans un monde de plus en plus diversifié sur le plan culturel et religieux, la question de leur place au sein des entreprises est devenue un sujet de débat complexe. Les entreprises, en tant que microcosmes de la société, se trouvent confrontées à la nécessité de jongler entre les aspects sociaux, religieux, économiques et politiques de cette question. Trouver un équilibre est un défi essentiel pour la cohésion et la prospérité de nos communautés professionnelles et, par extension, de notre société tout entière. Et L'une des réalités incontestables est que les entreprises sont des lieux de travail où se côtoient des individus de diverses origines religieuses, reflet de notre société. Une diversité religieuse qui peut être une richesse si elle est dirigée de manière respectueuse et inclusive. Pouvant favoriser la créativité, la compréhension interculturelle et la capacité à saisir de nouvelles opportunités sur le marché mondial. Mais, comme on dit business is business et Le monde des affaires repose sur l'efficacité et la productivité. Les entreprises doivent veiller à ce que les pratiques religieuses n'affectent pas négativement leur fonctionnement. Alors se pose la question que faire ? Faut-il des aménagements des horaires, plus de travail flexible pour accommoder les pratiques religieuses sans compromettre la performance. Le sujet est complexe et que dit la loi, que dit le droit sue le sujet ? Comment être juste sans être réac ? Les entreprises qui naviguent habilement dans ces eaux trouvent souvent qu'elles sont mieux positionnées pour prospérer dans un monde de plus en plus complexe et interconnecté.
Nous plongeons dans l'univers des services à la personne, un secteur souvent sous-estimé mais essentiel ils furent en première ligne le sont-ils encore. Avec Dafna Mouchenik, fondatrice de Logi Vitae, une entreprise qui incarne l'innovation et l'engagement dans l'accompagnement des plus fragiles de notre société, nous evoquons ce secteur qui représente un véritable enjeu économique et social. Un secteur, qui englobe les auxiliaires de vie, les aides ménagères et les aides à domicile, joue un rôle crucial dans le maintien à domicile des personnes âgées ou handicapées, tout en contribuant significativement à l'économie locale et nationale mais surtout au bien vieillir.
Au cours des dernières décennies, l'industrie française a été profondément impactée par la mondialisation et la quête incessante de réduction des coûts. Cette dynamique a contraint de nombreuses entreprises à fermer, délocaliser ou transférer une partie de leur technologie pour rester compétitives. Certaines ont résisté, tels des villages gaulois, tandis que d'autres ont choisi de rapatrier leur production en France. Néanmoins, la compétitivité sur un marché mondialisé demeure un défi majeur. Comment, dès lors, l'industrie française peut-elle regagner en compétitivité ? Quelles stratégies adopter pour réindustrialiser la France ? Faut-il explorer de nouvelles voies, comme les giga-factories, ou soutenir les entreprises traditionnelles qui ont bâti la renommée de notre industrie ? Et quel rôle les territoires jouent-ils dans cette transformation ? Autant de questions auxquelles la nouvelle convention collective de l'UIMM tente de répondre et de permettre à l'industrie et la métallurgie française de tirer son épingle du jeu.
Les plateformes de streaming prennent une part de plus en plus importante dans le budget des ménages, à cela vous y ajouté quelques abonnements presses, webtoon et votre panier explose. Pour répondre à cette problématique, certains partagent leurs comptes, mais la gestion est complexe, alors que faire ? C'est là que Spliiit entre en jeu et se propose de mettre en relation l'offre et la demande et de gérer vos partages d'abonnement. Une vraie solution pouvoir d'achat.
Face à une inflation galopante, notre société voit apparaitre de nouveaux pauvres, car notre économie est exsangue et se pose la question ; qui pour payer l'addition. Cependant, ne soyons pas pessimistes, il existe des solutions, il y a des lueurs d'optimisme, mais comment faire de ces lueurs une lumière vive, là est la question
Actuellement au Sénat depuis quelques jours le débat sur la loi d’immigration a commencé. Au cœur de cette loi, une interrogation fait la une de tous les médias faut-il oui ou non corréler la régularisation des sans papier à l’acceptation de travailler dans les métiers répertoriés comme en tension. Question centrale certes, mais restreignant l’immigration aux sans papier ou aux demandeurs d'asile alors que la notion d’immigration est nettement plus large selon la définition de L’INSEE. Les a priori sont lourds et l’on stigmatise rapidement le migrant à une seule chose, la charge économique supplémentaire, à un poids économique. Mais qu’en est-il réellement ? Selon Ekrame Boubtane docteur en science économique et spécialisée sur la question du rapport entre économies et immigration s’il y a en effet des efforts budgétaires réel réalisé par l’État pour l’accueil ses travaux démontrent que pris dans l’ensemble l’immigration participe à la vie économique du pays et est globalement positif.
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