Focus sur une actualité économique, une initiative positive ou une entreprise innovante, au micro de Patrick Lonchampt.
Dans un monde où les crises climatiques et sociales se multiplient, une nouvelle approche de l'urbanisme émerge, axée sur le "prendre soin" : l'urbanisme du care. Portée par l'urbaniste et philosophe Yoann Sportouch, cette vision propose de replacer l'humain et ses besoins au centre de la ville.
L'urbanisme du care s'éloigne des modèles traditionnels qui privilégient souvent l'efficacité économique et la standardisation. Ici, chaque projet urbain commence par une compréhension approfondie des vulnérabilités et des besoins locaux. Des diagnostics sociaux sont réalisés dès les premières étapes, permettant de créer des espaces véritablement adaptés à ceux qui y vivent.
Cette approche privilégie la création d'environnements inclusifs et accueillants. On y trouve des jardins partagés, des aires de jeux pour enfants, des bâtiments écologiques avec des toits verts et des panneaux solaires. Les espaces publics deviennent des lieux de rencontre et de partage, favorisant les interactions humaines et la solidarité.
Prendre soin, dans l'urbanisme du care, signifie aussi encourager la participation active des citoyens. Les habitants, les associations locales et les acteurs de terrain sont impliqués dans la conception et la réalisation des projets. Cette co-construction garantit que chaque espace réponde aux besoins réels et renforce le tissu social.
Face aux défis contemporains, l'urbanisme du care offre une réponse durable et résiliente. En mettant l'accent sur le prendre soin, cette approche humanise nos villes et les transforme en lieux de vie où chacun se sent respecté et inclus. C'est une vision ambitieuse mais essentielle pour construire des sociétés plus justes et solidaires.
« Sans mémoire, il n’y a pas de culture. Sans mémoire, il n’y a pas de civilisation, pas de société, pas d’avenir ». Élie Wiesel. Avouons qu’au travers du climat social, économique, politique géopolitique environnementale dans lequel nous sommes il est bon de se souvenir d’où l’on vient et de ce que l’on a vécu pour savoir où l’on a envie d’aller. La mémoire dans l’entreprise, un concept, souvent méconnu mais pourtant fondamental pour la pérennité et l'identité de nos entreprises. Une forme de machine à remonter le temps mémoriel mais qu’est-ce que c’est exactement ? Rien à voir bien évidemment avec le tiroir poussiéreux où s’entassent les rapports d’assemblée générale Il s’agit plutôt de l’ensemble des actions et des efforts déployés pour préserver, transmettre et valoriser les savoirs, les savoir-faire et l’histoire d’une entreprise. Imaginez un coffre aux trésors rempli de connaissances, d’expériences et de leçons précieuses qui, bien conservées, peuvent guider et inspirer les générations futures. Peut-être même plus d’ailleurs que les concepts clinquants d’innovation ou de digitalisation Une entreprise sans mémoire. C’est un peu comme un amnésique tentant de retrouver son chemin dans une ville inconnue. Sans mémoire, il n’y a pas de repères, pas de continuité, et encore moins de sagesse accumulée pour éviter de répéter les erreurs du passé. Préserver la mémoire d’entreprise, c’est assurer la transmission des savoirs, renforcer le sentiment d’appartenance des employés, et construire une identité solide et résiliente face aux aléas du marché. Mais, comment faire pour que cette mémoire ne soit pas seulement l’affaire des nostalgiques du comité de direction ou des archivistes en herbe ? Comment impliquer tous les employés dans cette démarche, et surtout, comment rendre ce sujet aussi addictif que la dernière saison de votre série préférée ?"
Franck Zal, est un homme dont la curiosité insatiable et la rigueur scientifique ont donné naissance à une innovation médicale révolutionnaire. Fondateur de Hemarina, Franck est un chercheur passionné par les mystères des océans et les secrets de l'hémoglobine des vers marins. Son travail acharné a permis de transformer un concept en réalité utiliser l'hémoglobine du vert marin comme vecteur de transport de l'oxygène, contribuant ainsi au progrès de la médecine. Certain disent que cette découverte est aussi importante que la pénicilline Aujourd'hui, nous nous rendons donc à Morlaix, dans les bureaux hautement sécurisés de Hemarina, pour rencontrer Franck Zal et comprendre l'impact de ses découvertes mais aussi son parcours d'homme, de père et de mari et ainsi explorer l'univers d'un véritable pionnier, dont le parcours inspirant illustre parfaitement l'envie de vivre de ses rêves.
Serge Marquis auteur du livre on est foutu on pense trop reviens sur la nécessité de prendre soin de son cerveau pour mieux prendre soin de soi et des autres
Dans le paysage économique mondial, une question cruciale demeure au cœur des débats : comment répartir équitablement la richesse générée entre les différents acteurs ? Le concept de partage de la valeur ajoutée se présente comme un pilier essentiel de cette réflexion, suscitant des discussions essentielles sur la justice sociale, la compétitivité économique et la durabilité à long terme.
Les entreprises, en tant que moteurs de l'économie, créent de la richesse à travers leurs activités, produisant biens et services. Cette richesse, incarnée sous forme de valeur ajoutée, découle du travail des employés, de l'utilisation des ressources naturelles, des investissements et de l'innovation. Cependant, la distribution de cette valeur entre actionnaires, salariés et autres parties prenantes reste un sujet de contentieux. Les actionnaires, en tant que détenteurs de l'entreprise, réclament souvent une part substantielle de cette valeur sous forme de bénéfices et de dividendes. Leur rôle dans le financement et la prise de risque est incontestable, mais leur quête exclusive de richesse peut menacer la stabilité sociale et économique. Les salariés, moteurs directs de la création de valeur par leur travail, exigent une part équitable de leurs efforts, exprimée à travers des salaires justes, des conditions de travail sûres et des perspectives d'évolution. Un partage équitable de la valeur ajoutée peut renforcer la cohésion sociale, stimuler la consommation et favoriser la croissance économique.
Cependant, il est essentiel de ne pas négliger d'autres acteurs tels que les fournisseurs, les clients, les communautés locales et l'environnement. L'intégration de ces parties prenantes dans l'équation du partage de la valeur ajoutée peut favoriser une économie plus inclusive et durable. Trouver un équilibre dans le partage de la valeur ajoutée demeure un défi de taille. Les entreprises doivent jongler avec diverses pressions, de la concurrence mondiale aux attentes des investisseurs en passant par les exigences de la responsabilité sociale des entreprises (RSE).
Face à ces défis, une approche collaborative et holistique s'impose. Gouvernements, entreprises et société civile doivent unir leurs forces pour créer un cadre réglementaire et des incitations favorisant un partage équitable de la valeur ajoutée. Cela peut englober des politiques fiscales progressistes, des normes de rémunération éthiques, des investissements dans l'éducation et l'innovation, ainsi que des incitations à la durabilité. Le partage de la valeur ajoutée transcende les chiffres pour refléter les valeurs et les priorités d'une société. En adoptant une approche inclusive et équilibrée, nous pouvons contribuer à la construction d'une économie plus juste, résiliente et prospère pour tous.
Pour les acteurs du handicap, Qu'ils soient associatifs comme Place pour tous et Être en réseau ou la Fondation Malakoff Humanis, du monde de l'entreprise comme le groupe Air France ou bien encore des entrepreneuses en situation de handicap engagées, comme Caroline fruchaux fondatrice de Hostobox et Deza Nguembok. Le handicap souffre moins de la prise de conscience de la nécessité d'inclure que d'une certaine forme de banalisation. Se pose alors la question du rapport qui existe aujourd'hui entre handicap et entreprise.
Des défis persistent !
Malgré des progrès réalisés, l'intégration des personnes en situation de handicap dans les entreprises françaises reste un défi majeur pour l'égalité des chances. Et si la France s'efforce de promouvoir la diversité et l'inclusion, des défis persistent sur le marché du travail pour les personnes handicapées. Bien que des lois aient été adoptées pour garantir l'accessibilité des lieux de travail et que les entreprises mettent en place des politiques d'inclusion, des obstacles subsistent. Les préjugés et les stéréotypes demeurent un premier défi majeur, limitant les opportunités professionnelles et entravant le développement de carrière des personnes handicapées. L'accessibilité, qu'elle soit physique ou numérique, reste également un enjeu crucial Reconnaître les compétences et les talents des personnes handicapées est essentiel pour repenser la gestion des ressources humaines et des carrières.
Comment aller de l'avant vers un environnement de travail véritablement inclusif ? Comment créer des opportunités pour tous ?
C'est une question à laquelle l’ensemble des acteurs répondent par l’accentuation du travail collectif. Car c’est ensemble que nous pouvons dépasser les limites et bâtir un avenir où le handicap sera une partie intégrante de la richesse humaine de nos entreprises et de notre société.
« L’éco des solutions » a été enregistré depuis l’Inclusiv’Day 2024 l’évènement annuel des enjeux des politiques de diversité et d’inclusion. Une émission enregistrée le mercredi 10 avril 2024.
Dans un monde où les ressources naturelles sont de plus en plus mises à rude épreuve, l'eau se distingue comme l'une des ressources les plus indispensables à la vie sur Terre. Au-delà de son rôle fondamental dans la survie des écosystèmes et des populations, la gestion de l'eau présente des multiples enjeux, des défis territoriaux aux problématiques d'emploi et de formation. Cette gestion efficiente de l'eau est une responsabilité collective, nécessitant une compréhension approfondie des défis rencontrés et une action concertée à tous les niveaux de la société.
Dans ce visage d'entrepreneur, on parcourt la vie de Nicolas d'Hueppe. Il nous partage le récit de son accident cardiaque survenu alors qu'il était à vélo : 53 minutes durant lesquelles son cœur s'est brusquement arrêté, marquant ainsi le début d'une lutte acharnée pour sa survie. Grâce à l'intervention rapide de passants, parmi lesquels un médecin et des gendarmes, et à une prise en charge médicale d'urgence efficace, sa vie a été miraculeusement sauvée. Cet échange explore non seulement la vulnérabilité humaine face à l'adversité, mais également la puissance inébranlable du cœur humain, tant au sens littéral que symbolique. Nicolas nous conduit à travers son voyage de récupération, un chemin pavé de défis, mais également d'espoir et de résilience. Il aborde des thèmes profonds tels que la réévaluation de la vie, l'importance de la spiritualité, et le rôle central de l'amour et de la compassion dans la guérison.
Nicolas nous évoque sa réflexion sur l'évolution des valeurs dans le travail et l'économie, prônant une "économie du cœur" qui valorise l'engagement humain au-delà des succès matériels. Ce récit est une source d'inspiration, rappelant à chacun la force intérieure disponible même dans les moments les plus sombres, et la capacité de surmonter les épreuves les plus ardues avec courage et foi. Un homme, un auteur à suivre sur son blog Nicolas d'Hueppe
La question de la place de la vulnérabilité au sein des entreprises, ainsi que des stratégies pour y faire face, sont souvent reléguées au second plan par les organisations. Cela concerne autant la santé du dirigeant, qui représente indéniablement le premier patrimoine immatériel de l'entreprise, que la fragilité structurelle et celle des employés. Les témoignages et expériences démontrent que, confrontés à l'adversité, les dirigeants peuvent puiser dans des ressources insoupçonnées pour transformer ces vulnérabilités en véritables opportunités de croissance et de renforcement. Ce processus mène également à un développement professionnel marqué par la joie, le bonheur, et la résilience. Envisager la vulnérabilité et la capacité de rebondir nous invite à reconsidérer l'échec, non pas comme une faiblesse, mais comme un puissant moteur d'innovation.
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