Dossier de l'Éco des solutions

Face aux inégalités, face aux défis de notre société quant à la place de tous dans le travail,,Fabienne Alamelou-Michaille, coach et théologienne, et Bertrand Badré, ancien dirigeant de la Banque mondiale, explorent la question du pouvoir partagé entre les sexes. De la sphère religieuse à l’entreprise, ils s’appuient sur leurs expériences et leurs analyses pour montrer comment déconstruire les stéréotypes, valoriser la complémentarité des talents et construire un leadership plus humain. Sans pour autant occulter la possibilité de régressions dans certains contextes. Pour nos deux auteurs la coopération pleine et entière entre femmes et hommes est LE levier indispensable pour relever les défis économiques, sociaux et culturels d’aujourd’hui.

un dossier qui nous plonge au cœur d’un voyage en agriculture, organisé par l'ANEFA dans le cadre du programme AgriMove, où des professionnels en reconversion découvrent la vie d’un maraîcher dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre. AgriMove se présente comme un laboratoire d’expérimentation, offrant aux candidats l’opportunité de tester leur vocation sur le terrain. Des témoignages qui soulignent l'importance de transmettre un savoir-faire indispensable à la revitalisation d’un secteur en pleine mutation, mais également en crise. Une immersion qui révèle la réalité exigeante du métier, mais aussi la passion qu'il faut pour l'exercer car il mêle plusieurs qualités  nécessaire en plus entre exigences, la technique et les aléas de la météo et de la nature. Un reportage  à la croisée des besoins économiques et des aspirations personnelles.

Dans un monde où les exigences professionnelles ne cessent d’augmenter, l’équilibre entre vie de couple et travail est devenu un enjeu majeur. Antoine de Gabrielli, expert en égalité et mixité en entreprise, explore cette problématique dans son ouvrage "S'émanciper à deux: le couple, le travail, l'égalité. Il met en lumière un paradoxe : alors que les politiques d’égalité hommes femmes ont évolué, le couple reste un angle mort des réflexions sociales et économiques. Comment repenser nos modes de travail pour préserver la première cellule de solidarité qu’est le couple ? Quelles solutions peuvent être mises en place pour mieux concilier ambitions professionnelles et engagement personnel ?

L’intelligence artificielle est devenue le sujet incontournable du XXIe siècle et plus particulièrement de ces dernières semaines. Qu’elle soit perçue comme une révolution ou une menace, elle transforme déjà nos vies, nos métiers et nos sociétés. Loin d’être un simple outil technologique, elle façonne un nouveau rapport au monde, avec son lot d’opportunités, mais aussi de risques.

Alors que le Sommet de l’Élysée sur l’IA ambitionne de positionner la France comme un acteur clé de cette mutation, une question essentielle se pose : quelle IA voulons-nous ? Une IA au service du plus grand nombre, ou une IA réservée à une minorité d’experts ou d'entreprises hyper technologiques ?

Si aujourd'hui huit personnes sur 10 a entendu parler d'IA 2 sur 10 l'utilise réellement au quotidien. L’accès aux formations reste limité, les biais algorithmiques renforçant les peur et parfois les discriminations existantes,  Pourtant, les potentialités de l’IA pour l’éducation, l’emploi, la santé ou encore la lutte contre les inégalités sont immenses.

C’est ce combat que mène depuis plus de dix ans Frédéric Bardeau, cofondateur de Simplon, en rendant les métiers du numérique accessibles aux publics éloignés de l’emploi : jeunes décrocheurs, réfugiés, personnes en situation de handicap, femmes dans la tech. Son message est clair : l’IA ne doit pas être un facteur d’exclusion, mais un levier d’émancipation et d’insertion.

Mais cette responsabilité ne peut uniquement reposer sur quelques initiatives engagées. L’État doit jouer un rôle moteur, en imposant plus de transparence sur les algorithmes, en facilitant l’accès aux formations et en encourageant les entreprises à intégrer l’inclusion dans leurs stratégies numériques. Les grandes plateformes de l’IA, aujourd’hui dominées par des intérêts privés, doivent, elles aussi, intégrer une dimension éthique et sociale à leurs innovations.

L’IA pour tous n’est pas une utopie, c’est une nécessité. Si nous voulons éviter une nouvelle fracture numérique qui deviendrait une fracture sociale, nous devons agir maintenant, pour que l’intelligence artificielle ne soit pas un privilège, mais un bien commun.

Yann Rolland n’est pas seulement un chef d’entreprise à succès, un philanthrope ou encore le pionnier des fondations actionnaires. Il est surtout un homme qui refuse de se satisfaire des évidences et des vérités toutes faites. Yann Rolland est un utopiste réaliste, un passeur d’espérance qui sous son air tranquille, cache une audace rare : celle de croire, envers et contre tout, que l’avenir peut être meilleur si nous prenons le temps de le bâtir ensemble. Yann Rolland c'est un chef d'entreprise devenu philanthrope, devenu un bâtisseur de générosité

Témoignage, engagement, formations, santé au travail, autant d'éléments qui permettent de dire que la filière de l'aide à la personne est en pleine mutation.

Aujourd'hui, on s’arrête à Roubaix, cette ville du Nord qui, après avoir été l’emblème du textile français, s’impose aujourd'hui comme le laboratoire du zéro déchet en France. Imaginez une ville qui ne se contente pas de rêver d’un avenir durable, mais qui le construit, jour après jour, déchet par déchet. 

En 2014, Roubaix a fait un pari audacieux : réduire de moitié ses déchets ménagers d’ici 2025. Ce n’est pas juste une promesse, c’est une réalité en marche. Des familles, des entreprises, des artisans, toute une communauté qui change ses habitudes, qui réinvente ses façons de consommer. Des ateliers de cuisine anti-gaspi, des marchés sans emballages, des composteurs partagés... Ici, le moindre geste compte.