Faire découvrir, redécouvrir, aimer la poésie.
Pour clore cette semaine consacrée aux corvidés, voici deux poèmes d’auteurs peu connus.Le premier intitulé « Le retour des corneilles » a pour auteur, Albert Ferland (1876-1943), poète et dessinateur québécois. Dès 1890, ses premiers poèmes furent publiés dans les journaux de l’époque. Le poème « Le retour des corneilles » écrit en 1904 est extrait de la série poétique « Le Canada chanté » ayant pour thèmes : la patrie, la nature et la foi.Le second s’intitule « Corbeaux et corneilles » écrit par Jean Charles Prini, né en1959 à Antibes. C’est un gosse de la mer qui préfère y passer le plus clair de son temps plutôt que de s’adonner aux études. Il incorpore la fonction publique qu’il quitte en 2014, date de sa retraite. De là émerge une envie d’écrire qui donne naissance à des nouvelles, au roman « Le chant des baleines »
Pour illustrer le thème des corvidés, en ce jour des enfants, deux fables intitulées toutes les deux « Le corbeau et le renard ». La première est écrite par Ésope7ème- 6ème siècle avant Jésus Christ) et traduite du Grec par Émile Chambry aux éditions des Belles Lettres. La seconde est celle de Jean de La Fontaine, fabuliste du 17ème siècle.
En cette période d’hiver j’ai choisi une évocation de paysages blancs aux tâches noires : celles des corvidés, ces mal aimés, sont pourtant les plus intelligents des oiseaux. Sur certains tests, leurs performances cognitives sont similaires aux grands singes, confie une éthologue. Mais la définition du terme « corbeau » dans le dictionnaire des symboles est intéressante : grand oiseau au plumage noir, au bec fort et légèrement recourbé, réputé charognard. Au 19ème siècle ce terme désigne un prêtre revêtu d’une soutane noire. Le corbeau est réputé pour être criard et agressif.« Les corbeaux » d’Arthur Rimbaud (1854-1891) est le 24 -ème poème sur 44 du recueil « Poésies ». Il semble s’articuler autour de trois axes principaux : une prière inhabituelle, la représentation d’un paysage de désolation et une dénonciation poignante de la guerre de 1870.
Finissons cette semaine consacrée à des textes de Lydie Dattas par un dernier poème extrait de « Le Livre des anges » , « L’obstacle du chagrin »<br>Pour compléter et élargir la compréhension de la création poétique deLydie Dattas voici un texte extrait d’un autre recueil qui dénonce l’idée que les femmes seraient tenues à une nuit spirituelle ,titre de ce recueil.
Écoutons « Douceur du jour » qui ouvre le recueil de « Le Livre des anges ».Apparaissent les mots importants qui seront déclinés dans toute l’œuvre, les anges protecteurs bien sûr,les roses les lys ,la nuit ,l’azur,la beauté<br>Le 2e texte « l’âge des lys » explicite certains termes .
L’Anthologie « Le cri des femmes afghanes » nous prouve que les poétesses afghanes sont là toujours debout, face à l’obscurantisme . Elles utilisent la parole poétique comme arme de résistance et espèrent un avenir meilleur. Ecoutons « Liberté » de Tayyeba Soheylâ puis « Attente » de Parvin Pejvâk.
Née en 1948 à Kaboul,Tayyeba Soheylâ a publié plusieurs recueils de poésie. Contrainte de quitter son pays elle s’est installée au Danemark où elle enseignait le persan aux enfants exilés. Elle est décédée en 2017.
Née à Kaboul en 1967 Parvin Pejvâk, s’est exilée au Canada. Elle écrit des poèmes, des nouvelles et des histoires pour jeune public.
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