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Ondes poétiques
RCF42

Ondes poétiques RCF - page 4

Une émission de RCF Saint-Étienne présentée par Claude FOURNIER, Odile HOW SHING KOY, Danielle VAGINAY(51967), Anne-Chantal Berger, André TARDY

Faire découvrir, redécouvrir, aimer la poésie.

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Episodes

  • RCF42
    2 décembre 2024

    Poêtes de la guerre de 14 - 18 -

    4 min

    Lundi 2 Décembre
    Tout au long de cette semaine, je ferai découvrir à nos auditeurs des poètes de la guerre
    de 14-18.
    Beaucoup d'écrivains et d’artistes de toutes nationalités, parfois célèbres, ont été victimes de la
    Première Guerre mondiale, tués ou blessés, meurtris et marqués à jamais dans leur créativité
    par les horreurs dont ils furent les témoins.
    Wilfred Edward Salter Owen,(18 mars 1893 – 4 novembre 1918) est un poète anglais, très
    connu en Angleterre et en Europe et parfois considéré comme le plus grand poète de la
    Première Guerre mondiale. Il fut engagé volontaire de cette grande guerre.
    Owen fut tué le 4 novembre 1918 , à l'âge de 25 ans, lors de la grande offensive finale à Ors
    près du Cateau-Cambrésis, une semaine presque à l'heure près avant l'armistice.
    Je vous lis deux de ses poésies: «hymne à la jeunesse condamnée suivi de «sur une
    plaque d'identité»
    Hymne à la jeunesse condamnée
    Quel glas pour ceux-là qui meurent comme du bétail ?
    Seule la monstrueuse colère des canons.
    Seuls les crépitements rapides des fusils
    Peuvent encore marmotter leurs hâtives oraisons.
    Plus de singeries pour eux, de prières ni de cloches,
    Aucune voix de deuil sinon les choeurs –
    Les choeurs aigus, déments des obus qui pleurent,
    Et les bugles qui les appellent du fond de comtés tristes.
    Quels cierges portera-t-on pour leur dernier voyage ?
    Les mains des gosses resteront vides, mais dans leurs yeux
    Brûlera la flamme sacrée des au revoir.

    Le front pâle des filles sera leur linceul,
    Leurs fleurs la tendresse d’âmes patientes
    Et chaque lent crépuscule, un volet qui se ferme.
    Sur une plaque d’identité
    Si jamais j’avais un jour rêvé voir mon nom mort
    Haut perché au coeur de Londres, à l’épreuve
    Définitive du temps, la fugitive renommée
    Ayant choisi d’y chercher enfin long asile –
    Autant pour moi.
    Et j’évoque avec honte
    Ce vieux désir : dérober ce nom aux ardeurs de la vie
    Sous les cyprès sacrés qui baignent de leur ombre
    La tombe de John KEATS.
    Aujourd’hui, je remercie Dieu : aucun risque
    De voir ce nom gravé nulle part en formules fleuries.
    J’aime mieux ma mort notée sur cette plaque.
    Porte-la, cher ami. N’inscris ni date ni haut fait.
    Mais que le battement de mon coeur l’embrasse nuit et jour
    Jusqu’à ce que le nom se brouille puis s’efface.

  • RCF42
    29 novembre 2024

    Marie PAVLENKO

    4 min

    Vendredi 29 novembre
    L’autrice Marie Pavlenko vit entre région parisienne et montagnes cévenoles et sa poésie est
    avant tout une ode à la nature, abordant des thèmes engagés, alternant entre douceur et
    violence. Extraits de son premier recueil de poésie « La main rivière », voici de courts poèmes :
    « Je suis ivre de ciel », « Je voudrais un oiseau », « Dans tes yeux de montagne », « Le
    givre se déploie ».

  • RCF42
    28 novembre 2024

    Marie PAVLENKO

    3 min

    Jeudi 28 novembre
    Marie Pavlenko, autrice de plusieurs romans a publié cette année son premier recueil de poésie
    « La main rivière ». S’opposant avec force à la violence de nos sociétés, elle livre une langue
    d’amour et de lutte pour que résonne enfin « le grand battement unissant le vivant », comme
    elle l’écrit.
    Voici « Le sol fracassé » puis « Mon pays perdu ».

  • RCF42
    27 novembre 2024

    Marie PAVLENKO

    4 min

    Mercredi 27 novembre
    Marie Pavlenko, autrice de plusieurs romans a publié cette année son premier recueil de poésie
    « La main rivière ». S’opposant avec force à la violence de nos sociétés et à l’urbanisation du
    monde, elle prend le parti de la nature et livre une ode à tout ce qui vit, respire et résiste.
    Voici « Marcher », « les nuages » et « ma mère »

  • RCF42
    26 novembre 2024

    Marie PAVLENKO

    3 min

    Mardi 26 novembre
    Marie Pavlenko, autrice de plusieurs romans est une voix rayonnante et singulière. Dans son
    premier recueil de poésie « La main rivière » elle aborde des thèmes engagés, alternant entre
    douceur et violence.
    Voici son poème « Mer ».

  • RCF42
    25 novembre 2024

    Marie PAVLENKO

    3 min

    Lundi 25 novembre
    Marie Pavlenko, autrice de plusieurs romans a publié cette année son premier recueil de poésie
    « La main rivière ». Vivant entre région parisienne et montagnes cévenoles, c’est en symbiose
    avec la nature qu’elle écrit, se sentant appartenir à la vaste sphère du vivant bien plus qu’à
    l’espèce humaine.
    Voici 3 courts poèmes « Le silence de l’été », «Le Grand Blanc » et «La montagne».

  • RCF42
    15 novembre 2024

    Roberto JUARROZ - Poésie - Vendredi

    4 min
  • RCF42
    14 novembre 2024

    Roberto JUARROZ - Poésie - Jeudi

    4 min
  • RCF42
    13 novembre 2024

    Roberto JUARROZ - Poésie - Mercredi

    4 min
  • RCF42
    12 novembre 2024

    Roberto JUARROZ - Poésie - Mardi

    4 min
  • Aznavour 4/5
    8 novembre 2024

    Aznavour 5/5

    4 min

    Terminons cette semaine consacrée à Charles AZNAVOUR, ce talentueux auteur compositeur, de renommée internationale qui nous a quitté le 1er Octobre 2O18.Ses chansons continuent à être interprétées par de jeunes chanteurs. Grand Corps malade lui a rendu un vibrant hommage lors d'une émission télévisée récente en récitant la Bohème.

    Les deux hommes se sont connus et AZNAVOUR aimait entendre lire ses chansons estimant que sans musique ses textes étaient valorisés.

    C'est pourquoi j'ai choisi de vous lire aussi «la bohème»

     

    5 La Bohème

     

    Je vous parle d'un temps
    Que les moins de vingt ans
    Ne peuvent pas connaître
    Montmartre en ce temps-là
    Accrochait ses lilas
    Jusque sous nos fenêtres
    Et si l'humble garni                                                                                                  
    Qui nous servait de nid
    Ne payait pas de mine
    C’est là qu'on s'est connu
    Moi qui criais famine
    Et toi qui posais nue

    La bohème, la bohème
    Ça voulait dire
    On est heureux

    La bohème, la bohème
    Nous ne mangions qu'un jour sur deux.

    Dans les cafés voisins
    Nous étions quelques-uns
    Qui attendions la gloire
    Et bien que miséreux
    Avec le ventre creux
    Nous ne cessions d'y croire
    Et quand quelques bistrots
    Contre un bon repas chaud
    Nous prenaient une toile
    Nous récitions des vers
    Groupés autour du poêle
    En oubliant l'hiver

    La bohème, la bohème
    Ça voulait dire

    Tu es jolie
    La bohème, la bohème
    Et nous avions tous du génie.

    Souvent il m'arrivait
    Devant mon chevalet
    De passer des nuits blanches
    Retouchant le dessin
    De la ligne d'un sein
    Du galbe d'une hanche
    Et ce n'est qu'au matin
    Qu'on s'asseyait enfin
    Devant un café crème
    Épuisés mais ravis
    Fallait-il que l'on s'aime
    Et qu'on aime la vie

    La bohème, la bohème

    ça voulait dire
    On a vingt ans
    La bohème, la bohème
    Et nous vivions de l'air du temps.

    Quand au hasard des jours
    Je m'en vais faire un tour
    A mon ancienne adresse
    Je ne reconnais plus
    Ni les murs ni les rues
    Qui ont vu ma jeunesse
    En haut d'un escalier
    Je cherche l'atelier
    Dont plus rien ne subsiste
    Dans son nouveau décor

    Montmartre semble triste
    Et les lilas sont morts

     

    La bohème, la bohème
    On était jeunes
    On était fous
    La bohème, la bohème
    Ça ne veut plus rien dire du tout.


     

     

     

  • Aznavour 4/5
    7 novembre 2024

    Aznavour 4/5

    3 min

    La chanson de Charles AZNAVOUR que je vais vous lire:
    «sa jeunesse... entre ses mains
    était sa chanson préférée. Elle traduit l'état d'âme d'un homme nostalgique regrettant sa jeunesse trop
    vite passée.
    4. Sa jeunesse... entre ses mains
    Lorsque l'on tient
    Entre ses mains
    Cette richesse
    Avoir vingt ans, des lendemains
    Pleins de promesses
    Quand l'amour sur nous se penche
    Pour nous offrir ses nuits blanches
    Lorsque l'on voit
    Loin devant soi
    Rire la vie
    Brodée d'espoir, riche de joie
    Et de folie
    II faut boire jusqu'à l'ivresse
    Sa jeunesse
    Car tous les instants
    De nos vingt ans
    Nous sont comptés
    Et jamais plus
    Le temps perdu
    Ne nous fait face
    II passe
    Souvent en vain
    On tend les mains
    Et l'on regrette
    Il est trop tard sur son chemin
    Rien ne l'arrête
    On ne peut garder sans cesse
    Sa jeunesse
    Avant que de sourire, nous quittons l'enfance
    Avant que de savoir, la jeunesse s'enfuit
    Cela semble si court que l'on est tout surpris
    Qu'avant que de comprendre, on quitte l'existence 5
    Lorsque l'on tient
    Entre ses mains

    Cette richesse
    Avoir vingt ans, des lendemains
    Pleins de promesses
    Quand l'amour sur nous se penche
    Pour nous offrir ses nuits blanches
    Lorsque l'on voit
    Loin devant soi
    Rire la vie
    Brodée d'espoir, riche de joie
    Et de folie
    Il faut boire jusqu'à l'ivresse
    Sa jeunesse
    Car tous les instants
    De nos vingt ans
    Nous sont comptés
    Et jamais plus
    Le temps perdu
    Ne nous fait face
    Il passe
    Souvent en vain
    On tend les mains
    Et l'on regrette
    Il est trop tard sur son chemin
    Rien ne l'arrête
    On ne peut garder sans cesse
    Sa jeunesse

  • Aznavour 3/5
    6 novembre 2024

    Aznavour 3/5

    3 min

    Beaucoup de chansons d' AZNAVOUR traite de la nostalgie.. J'ai choisi de vous lire
    «hier encore», un beau texte qui traduit le temps qui passe.
    3.Hier Encore
    Hier encore j’avais vingt ans
    Je caressais le temps
    Et jouais de la vie
    Comme on joue de l’amour
    Et je vivais la nuit
    Sans compter sur mes jours
    Qui fuyaient dans le temps
    J’ai fait tant de projets qui sont restés en l’air
    J’ai fondé tant d’espoirs qui se sont envolés
    Que je reste perdu ne sachant où aller
    Les yeux cherchant le ciel, mais le cœur mis en terre
    Hier encore j’avais vingt ans
    Je gaspillais le temps
    En croyant l’arrêter
    Et pour le retenir même le devancer
    Je n’ai fait que courir
    Et me suis essoufflé
    Ignorant le passé conjuguant au futur
    Je précédais de moi, toutes conversations
    Et donnais mon avis que je voulais le bon
    Pour critiquer le monde avec désinvolture
    Hier encore j’avais vingt ans
    Mais j’ai perdu mon temps
    A faire des folies
    Qui ne me laissent au fond
    Rien de vraiment précis
    Que quelques rides au front
    Et la peur de l’ennui

    Car mes amours sont mortes avant que d’exister
    Mes amis sont partis et ne reviendront pas
    Par ma faute j’ai fait le vide autour de moi
    Et j’ai gâché ma vie et mes jeunes années
    Du meilleur et du pire
    En jetant le meilleur
    J’ai figé mes sourires
    E t j’ai glacé mes pleurs

    Où sont-ils à présent
    A présent mes vingt ans ?

  • Aznavour 2/5
    5 novembre 2024

    Aznavour 2/5

    3 min

    AZNAVOUR a écrit ou coécrit plus de mille chansons, que ce soit pour lui-même ou pour d'autres artistes abordant des thèmes comme l'amour, la nostalgie ,le voyage, le temps qui passe, le souvenir, la reconnaissance au passé.

    Ses chansons sont le reflet d'une grande sensibilité.

    Je vous lis «la nuit» , chanson peu connue écrite en 1960

     

    2. La Nuit

    La nuit
    Comme une nappe de velours
    Plane et s'étire sur les toits
    Laissant les amoureux pantois
    Devant la triste mort des jours
    Et puis
    Dans le bruit qui soudain s'élève
    Au fond des cœurs et des ruelles
    Elle répand des étincelles
    Qui montrent le chemin du rêve
    La nuit
    Estompe le visage aimé
    Étouffant rires et sanglots
    Il ne reste plus que des mots
    Qu'il faut croire les yeux fermés

    La nuit
    Apporte
    À ma porte
    Une sorte
    D'ennui

    La nuit
    Favorise bien des amours
    S'en allant de vie à trépas
    Et qui ne supporteront pas                                                                                       2
    La naissance d'un nouveau jour                                                                            
    Et puis
    Avec ses recoins solitaires
    Et ses clartés artificielles
    Et ses ombres providentielles
    Qui font de rien tout un mystère

    La nuit
    Voit mourir l'éclat de tes yeux

    Et dans le noir passe le temps
    Tout comme un aveugle j'attends
    Des lendemains plus lumineux

    La nuit
    Apporte
    À ma porte
    Sa cohorte
    D'ennuis

    La nuit
    Dans un étrange et doux linceul
    Ensevelit le pauvre cœur
    Qui écoute battre chaque heure
    Au fond de laquelle il est seul

     

     

    Et puis
    À tous ceux qui cherchent fortune
    Dans le bouquet de ses étoiles

     

     

    Le seul trésor qu'elle dévoile
    N'est jamais plus qu'un clair de lune
    La nuit
    Paraît-il, nous porte conseil
    Moi, je préfère m'enrichir
    En prenant soin de réfléchir
    À mes chagrins en plein soleil

    Le jour
    Apporte
    À ma porte
    Une sorte
    D'amour

  • Charles Aznavour
    4 novembre 2024

    Aznavour 1/5

    3 min

    1. L'émigrant
    Toutes les gares se ressemblent
    Et tous les ports crèvent d'ennui
    Toutes les routes se rassemblent
    Pour mener vers l'infini
    Dans la cohue de l'existence
    Se trouve toujours un passant
    Qui n'a pas eu de ligne de chance
    Et qui devint un émigrant
    Regarde-le comme il promène
    Son cœur au-delà des saisons
    Il traverse des murs de haine
    Des gouffres d'incompréhension
    A chaque nouvelle frontière
    Espérant enfin se fixer
    Il fait une courte prière
    Vers ce ciel qui l'a oublié
    Regarde-le, il déambule
    Sans jamais savoir ou il va
    Il marche comme un somnambule
    Et les gens le montrent du doigt
    Le monde entier file la haine
    Le ciel là-haut n'y comprend rien
    Les heureux forment une chaîne
    En se tenant par la main
    Pas moyen d'entrer dans la danse
    Le calendrier a son clan
    Si tu n'a pas de ligne de chance
    Tu resteras un émigrant
    Regarde-le comme il promène
    Son coeur au-delà des saisons
    Il traverse des murs de haine
    Des gouffres d'incompréhension
    A chaque nouvelle frontière

    1

    Espérant enfin se fixer
    Il fait une courte prière
    Vers ce ciel qui l'a oublié
    Regarde-le, il déambule
    Sans jamais savoir ou il va
    Il marche comme un somnambule
    Et les gens le montrent du doigt
    Mais pour écouter sa misère
    Le ciel un jour le fait tomber
    Les bras en croix, face contre terre
    Pour embrasser la liberté

  • RCF42
    31 octobre 2024

    Poêtes de la résistance 4/4

    4 min

    Jeudi 31 octobre
    En cette année de commémorations du 80ème anniversaire de la Libération, n’oublions pas que
    des poètes se sont engagés dans la Résistance pour défendre la liberté.
    Louis Aragon incorporé comme médecin-auxiliaire sera décoré de la croix de guerre et de la
    médaille militaire. Fait prisonnier par les Allemands il parvient à s'échapper. Réfugié en zone
    libre, il va participer à la Résistance dans les milieux intellectuels. Bien après la Libération, en
    1955, il composera «Strophes pour se souvenir», poème à la gloire du rôle des étrangers
    dans la Résistance, célébrant les Francs-tireurs du groupe Manouchian dont la condamnation
    avait été publiée sur une affiche rouge. Ce poème n'est mis en musique, par Léo Ferré, qu'en
    1959.

  • RCF42
    30 octobre 2024

    Poêtes de la résistance 3/4

    4 min

    Mercredi 30 octobre
    En cette année de commémorations du 80ème anniversaire de la Libération, n’oublions pas que
    des poètes se sont engagés dans la Résistance pour défendre la liberté.
    Paul Éluard à la Libération est fêté comme le grand poète de la Résistance. Dès 1941 ses
    premiers poèmes de résistance paraissent dans la clandestinité. Il y fustige la collaboration, y
    exalte ceux qui disent non, sauve les martyrs et les fusillés de l’oubli « Péri est mort pour ce qui
    nous fait vivre » écrit-il dans son poème « Gabriel Péri ». Face à l'oppression, le poète
    chantera toujours l'espoir, la liberté, comme dans ce poème
    « Courage ».

  • RCF42
    29 octobre 2024

    Poêtes de la résistance 2/4

    4 min

    Mardi 29 octobre
    En cette année de commémorations du 80ème anniversaire de la Libération, n’oublions pas que
    des poètes se sont engagés dans la Résistance pour défendre la liberté.
    Pierre Seghers, célèbre éditeur français de poésie du XXe siècle, poète, fut aussi un résistant de
    la première heure. Le 23 octobre 1941, apprenant l'exécution des otages de Châteaubriant,
    Seghers rédige le poème « Octobre ».
    Ayant croisé un camion bâché qui emporte les corps des otages fusillés la veille, René Guy
    Cadou écrira lui aussi sur cet épisode qu'il appelle « la barbarie nazie », pour revendiquer la
    liberté, l'amour, la fraternité des hommes...C’est son poème « Les fusillés de Châteaubriant
    ».

  • RCF42
    28 octobre 2024

    Poêtes de la résistance 1/4

    4 min

    Poètes de la Résistance
    Semaine du 28 au 31 octobre 2024

    Lectrice Danielle Vaginay
    Lundi 28 octobre
    En cette année de commémorations du 80ème anniversaire de la Libération, n’oublions pas que
    des poètes se sont engagés dans la Résistance pour défendre la liberté.
    En 1940 Robert Desnos, est compté parmi les artistes dégénérés honnis de Vichy.
    De 1942 jusqu'à son arrestation, en février 1944, il participe au réseau de résistance AGIR.
    Déporté en avril 1944, il meurt en camp de concentration du typhus le 8 juin 1945.
    Ecoutons « Ce cœur qui haïssait la guerre » et « Demain ».

  • ©rcf42.fr
    25 octobre 2024

    Raoul Ponchon 5/5

    3 min

    Vendredi 25 octobre
    Né en 1948 à la Roche sur Yon et arrivé à Paris à l’âge de dix-huit ans, Raoul Ponchon est une
    figure emblématique de la bohème du début du vingtième siècle. « La Muse au cabaret »,
    est le seul recueil paru de son vivant,
    en 1920 . « La Muse gaillarde » et » la Muse frondeuse » ont été dévoilées par Grasset et
    Fasquelle en 1937.
    « Poubelles dans le Bois » est un poème écologique avant l’heure. Raoul Ponchon raconte à
    la manière du chroniqueur qu’il est, qu’un fanatique du Bois de Boulogne propose de
    disposer çà et là des boîtes à ordures dans le Bois. Un poème plein de dérision…

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