Mieux comprendre le monde, dans lequel nous sommes invités à vivre en chrétiens, grâce aux travaux des historiens, des sociologues et des artistes ainsi qu’à travers la réflexion philosophique. C'est ce que vous proposent Monserrata Vidal et Sarah Brunel.
"Le rôle du philosophe est de diagnostiquer le présent, de comprendre ce qui est en train de se passer et également d'essayer de sortir des faux débats dans lesquels nous nous enlisons, faute d'avoir à disposition les bons concepts." Pascal David, dominicain, philosophe, est l'auteur de "Chroniques philosophiques", diffusées par le Collègue supérieur (à Lyon). Chroniques dans lesquelles il "essaie de penser le monde à partir de nos besoins et non pas à partir de nos désirs". Au micro de Monserrata Vidal, il nous aide à penser au-delà des idéologies ou de cette "pensée mainstream qui nous couvre les yeux". Il nous livre une réflexion sur notre notre culture et "la dégénérescence d'une époque qui a commencé au XVIIe siècle, qu'on appelle la modernité".
"Simone Weil est le seul grand esprit de notre temps", a écrit Albert Camus. Durant sa courte vie, elle est morte à l'âge de 34 ans, la philosophe a connu tous les effondrements du XXe siècle. Sa pensée n'en fini pas de rayonner aujourd'hui. Pour en parler, Monserrata Vidal reçoit Jean-Marc Ghitti, auteur de "Passage et présence de Simone Weil. État des lieux" (éd. Kimé) et Pascal David, à qui l'on doit la présentation d'un texte de Simone Weil, "Luttons-nous pour la justice ? Manuel d'action politique" (éd. Peuple libre, 2017).
"Simone Weil est le seul grand esprit de notre temps", a écrit Albert Camus. Durant sa courte vie, elle est morte à l'âge de 34 ans, la philosophe a connu tous les effondrements du XXe siècle. Sa pensée n'en fini pas de rayonner aujourd'hui. Pour en parler, Monserrata Vidal reçoit Jean-Marc Ghitti, auteur de "Passage et présence de Simone Weil. État des lieux" (éd. Kimé) et Pascal David, à qui l'on doit la présentation d'un texte de Simone Weil, "Luttons-nous pour la justice ? Manuel d'action politique" (éd. Peuple libre, 2017).
Le mythe d'Orphée traverse les siècles. Fils d'Apollon, dieu musicien, et de Calliope, déesse de l'éloquence, il est le fruit de l'union de la musique et du langage. Quelle voix donner à Orphée aujourd'hui ? De quel monde nous parle cette puissante évocation de la beauté et de la noirceur, de la vie et de la mort, qui font face, l'une à l'autre ?
Pour en parler, Sarah Brunel reçoit Jean Bellorini, metteur en scène en janvier 2022 du "Jeu des ombres" au TNP de Villeurbanne, près de Lyon.
Quelle place pour la littérature de jeunesse face aux écrans omniprésents dans nos vies et celles de nos enfants ? La lecture n'est pas condamnée à n'être qu'une portion congrue. Elle a toute sa place si on la lui donne. Monserrata Vidal reçoit Cécile Mathias, écrivaine, et l’illustratrice Isabelle Arca, qui ont publié une série d’ouvrages pour la jeunesse aux éditions du Mot passant.
On avait perdu l’habitude d’entendre une parole de vérité portée par la jeunesse. À ce titre, le livre "La Communion qui vient - Carnets politiques d'une jeunesse catholique" (éd. Seuil), étonne et dérange. Écrit par trois philosophes catholiques trentenaires, il aide à penser et interroger le rôle et le pouvoir de la foi dans le monde pour agir. Paul Colrat, Foucauld Giuliani et Anne Waeles sont tous trois professeurs de philosophie et membres fondateurs de cafés associatifs - Le Simone à Lyon, Le Dorothy à Paris -, des lieux où "s’expérimente collectivement l’évangile dans la vie laïque". Leur ouvrage est paru en septembre 2021, à une époque où, à l’approche de l’élection présidentielle, les catholiques sont interpellés par certains discours identitaires, teintés de communautarisme, revendiquant les racines chrétiennes de la France.
Le taoïsme : quelle est cette voie empruntée par la spiritualité chinoise ? Comment décrypter cette tradition des exercices spirituels propres à la Chine ancienne ? Et comment peut-elle nous faire réflechir sur nos propres traditions ? Sarah Brunel reçoit Olivier Boutonnet, docteur en histoire des religions, sinologue, spécialiste de la Chine médiévale, auteur du livre "Le char de nuages - Érémitisme et randonnée céleste chez Wu Yun, taoïste du VIII siècle" (éd. Les Belles Lettres, 2021).
À Noël, les chrétiens célèbrent la naissance de Jésus. Une attitude profondément spirituelle est de laisser de la place à la nouveauté. D'être disponible pour ce qui va se passer : et ce qui va se passer ce n’est pas la même chose que l’année dernière, assure Marie-Aimée Manchon. Moniale des Fraternités monastiques de Jérusalem, elle nous propose une méditation sur la Nativité et nous aide à redonner du sens à Noël. Elle est l'auteure de "Maranatha - Trois méditations pour l'Avent" (éd. Cerf).
Comment le souffle de la vie, dans sa continuité comme dans sa fragilité, peut-il venir animer la peinture ? Comment la douleur du corps ou la souffrance de l'âme peuvent-elles atteindre un paroxysme et éclater dans un cri, clamant ainsi son caractère injustifiable, inacceptable ? On a parlé de faute, de châtiment, mais que dire si nous sommes sourds à ce cri qui n'est coupable de rien ? Comment l'innocent peut-elle être blessée, abimée, meurtrie, et par quelle voix peut-elle se faire entendre ? La peinture comme la poésie peuvent nous rendre témoin de cette violence injustifiable et souvent réduite au silence.
Sarah Brunel reçoit Jérôme Thélot, écrivain, professeur de littérature à l'université de Lyon, auteur de "La peinture et le cri - De Botticelli à Francis Bacon" (éd. L'Atelier Contemporain), et dont l'œuvre se situe dans une intime résonance avec celle du poète Yves Bonnefoy. Il propose une méditation profonde avec une grande finesse d'analyse, une attention délicate aux œuvres. Il sait les faire parler et former notre regard. Il ouvre aussi une profondeur philosophique sur l'histoire de la peinture.
Notre démocratie est-elle encore menacée par le fascisme, un terme souvent employé mais qui renvoie à l'Italie de Mussolini ? Pour Ludivine Bantigny et Ugo Palheta, auteurs de "Face à la menace fasciste" (éd. Textuel), "il y a des tendances à la fascisation" dans la société française d'aujourd'hui. Ils sont les invités de Monserrata Vidal.
Notre démocratie est-elle encore menacée par le fascisme, un terme souvent employé mais qui renvoie à l'Italie de Mussolini ? Pour Ludivine Bantigny et Ugo Palheta, auteurs de "Face à la menace fasciste" (éd. Textuel), "il y a des tendances à la fascisation" dans la société française d'aujourd'hui. Ils sont les invités de Monserrata Vidal.
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