Salon de l’agriculture 2025 : le cru de cette 61ème édition

Finales des Ovinpiades : « Cette compétition, c’est un tremplin monstre »

Samedi 22 février, pour l’ouverture du Salon de l'agriculture, se déroulait la finale des Ovinpiades. Une journée de compétition réunissant les meilleurs jeunes bergers pour élire le ou la meilleur d'entre eux. Le jeune normand Jules Péan, en terminal au Lycée Agricole d'Yvetot (Seine-Maritime) participait à cette 20è édition, accompagné de son professeur, Charles Pillet. La journée se découpe en deux parties : la théorie et la pratique. Les jeunes bergers et bergères sont partagés en petits groupes et assistent ensemble à plusieurs épreuves. Être élu meilleur berger ovinpiade, «c’est un tremplin monstre» selon Charles Pillet. Une vraie reconnaissance du travail fourni par le jeune berger mais également du lycée dans lequel il évolue. Il y’a 2 ans, c’est le normand Romain Vivier qui avait gagné cette compétition, une fierté pour son professeur Charles Pillet. Pour cette édition, Jules Péan s’est classé 17ème sur 40. 

Les alcools normands séduisent au salon

Le salon de l’agriculture, ce sont des découvertes dans les assiettes, mais aussi dans les verres. Et les alcools normands ont la cote, car bien que la consommation générale d’alcool baisse, les chiffres des alcools normands consommés, eux, sont plutôt réjouissants. Michel Legallois, producteur de cidre, de pommeau et de calvados confirme cette bonne tendance. Des boissons qui séduisent au-delà des frontières normandes…et françaises ! Et si ces alcools peuvent se boire nature, ils peuvent également être consommés dans des cocktails. Une activité cocktail proposée par La ferme de La Sapinière (Calvados) lors de ce salon, et qui pour preuve, plaît aux consommateurs, et notamment à nos voisins outre-atlantique américains.

Sur la plage abandonnée, coquillages et crustacés…

Ovins, bovins, équins…mais aussi poissons et crustacés. Le salon de l’agriculture ce n’est pas uniquement réservé aux petites bêtes à 4 pattes. On a tendance à l’oublier, mais c’est aussi pour les animaux marins. Et c’était l’occasion de faire le point notamment sur la conchyliculture, où la normandie est pionnière. «Une huitre sur trois en France, est produite en Normandie». C’est le chiffre rappelé par Maurice de Saint-Denis, conchyliculteur dans la Manche. «Les paysans de la mer» ont bel et bien leur place à ce salon de l’agriculture, qui mettent en avant leurs produits, mais qui en profitent également pour discuter avec les producteurs d’autres régions, pour mettre en place des partenariats. 

Les découvertes normandes de ce salon de l’Agriculture

Et puis c’est ça aussi le salon de l’Agriculture, une vitrine du terroir, mais aussi des fusions culinaires, ou des innovations avec des stands normands, gourmands originaux. Et c’est le cas avec les sauces «N’oye» («la petite» en laotien) créées par Julie Boucey, d’origine laotienne, et son mari, lui, originaire de la Manche. Des sauces normando-laotiennes, pour relever nos plats normands, qui sont produits en partie en normandie mais aussi avec des épices venues d’Asie.

Découverte aussi de cette la ferme Le Grand Pacey dans la Manche, qui propose des crèmes glacées à partir de son lait. Après le retrait des quotas laitiers en 2015, cette ferme voulait profiter de la valorisation de ce lait et a lancé des crèmes glacées. Un produit «innovant» car Damien Rauline, producteur de lait, « ne voulait pas manger dans l’assiette des autres qui produisaient déjà des camemberts, de la crème, etc».