Normandie
Si le cidre, le camembert, les vaches normandes et encore le Mont-Saint-Michel font partie du patrimoine, un trésor normand revient de plus en plus sur ces terres : le lin. Et ça, Pauline Beuzelin l’a bien compris, en créant l’entreprise MiJuin, une filière de lin local.
À l’origine de plus 80% de la production mondiale, le littoral de la Manche, de Caen jusqu’à Amsterdam, est le véritable fer-de-lance de cette production de lin. Et de manière générale, la France est le premier producteur mondial de lin. Mais c’est l’art du tissage et de la confection dans les usines qui ont disparu de l’hexagone, s’installant sans surprise dans les pays asiatiques en raison du faible coût de la main d'œuvre. Mais ce patrimoine revient, petit à petit sous, l’égide de Pauline Beuzeulin et de l’entreprise MiJuin.
Il s’agit d’un atelier de confection consacré au lin en circuit court. Si le tissage de lin est fait dans les Hauts-de-France. L’entreprise travaille également avec une filature dans l’Eure près de Bernay, à Saint-Martin-du-Tilleul. La dernière étape du processus, la confection, est faite dans leur usine à Malaunay, dans la vallée du Cailly. Plus de sept personnes travaillent à l’atelier, produisant des vêtements, des linges de maison et des accessoires. Et pour les curieux et curieuses qui se demandent pourquoi le choix de «MiJuin», tout simplement car c’est la période de floraison du lin, et qu’il donne une fleur bleue tirant sur le violet, couleur également de la direction artistique de l’entreprise.
Pour sa 3ème année au salon, Pauline Beuzelin et l’entreprise MiJuin sont à retrouver au stand de la Seine-Maritime, au Pavillon 3.
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