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Un regard chrétien sur le monde
Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.

Un regard chrétien sur le monde RCF - page 2

Un regard chrétien sur le monde que portent les chroniqueurs bénévoles de RCF Lorraine, laïcs et/ou engagés en Église.

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Episodes

  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    7 février 2025

    Prêtre et papa... et pourquoi pas ?

    4 min
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    6 février 2025

    L'euthanasie revient

    4 min
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    5 février 2025

    L'agriculture encore et toujours maltraitée

    5 min
    A l’occasion d’une réunion entre élus locaux et des membres d’une chambre d’agriculture, j’ai appris que l’État encourage les agriculteurs à changer leur mode de travail en utilisant le label Ferme bas-carbone.
    En effet, l’agriculture possède un très grand potentiel de stockage de carbone dans le sol, mais la bureaucratie, au lieu d’encourager les agriculteurs à développer ce potentiel, les décourage. Seul l’intention est bonne, le résultat est hélas trompeur et décevant. Pourquoi ?
    France Carbone Agri, qui est une association au service des agriculteurs, incite le monde agricole à transformer ses exploitations en ferme bas-carbone pour qu’elles émettent moins de gaz à effet de serre. Cette association commence par faire un bilan carbone de l’exploitation, après quoi il va conseiller l’agriculteur afin qu’il change ses pratiques agricoles.
    Après 5 années d’expérience, France Carbone Agri estime la réduction des gaz à effet de serre de la ferme ainsi aue le volume de carbone stocké dans les sols. Pour un agriculteur céréalier, la quantité de carbone stocké est estimée à 0.2 tonnes par ha et par an, soit 1 tonne par ha pour 5 ans. Pour cette tonne stockée, France Carbone Agri rémunère l’agriculteur à hauteur de 32 € en vendant des certificats de stockage de carbone sur le marché volontaire de stockage carbone. Retenons donc ce chiffre : 32 € par ha en 5 ans.
    Personnellement, je considère ce montant comme largement insuffisant. J’aimerais expliquer en 3 points comment les agriculteurs pourraient être mieux rémunérés.
    Premièrement : Il faut savoir que sur le marché volontaire des crédits carbones, le prix de la tonne de Carbone va de 30 € à 2800 €.(1) La société Climworks a signé des contrats sur 15 ans avec les groupes BCG et Amazon pour stocker du CO2 dans le sous-sol en Islande. Amazon et BCG payent 800 € pour une tonne de CO2 stockée, ce qui vaut 2800 € par tonne de carbone puisque le CO2 est 3.5 fois plus lourd que le carbone. En France, l’agriculteur reçois 30€ par tonne de carbone stocké dans le sol.
    Deuxièmement: Plutôt que d’estimer grossièrement le carbone organique dans le sol, il faudrait carrément le mesurer ! Un agriculteur conventionnel, qui convertit son exploitation en l’agriculture de conservation des sols, en faisant du semi-direct sans labour, stocke en moyenne 1 tonne de carbone par ha et par an dans le sol. Le taux de stockage du carbone a été, depuis 15 ans, mesuré par de nombreux laboratoires et entreprises.(2) Le résultat moyen des mesures est toujours d’environ une tonne, ce qui est 5 fois supérieur à l’estimation de France Carbone Agri.
    Troisièmement: De fait, un agriculteur qui se convertit à l’agriculture de conservation subit des pertes de rendement pendant les premières années. Il a donc grand besoin d’être soutenu financièrement pendant les premières années. Par conséquent, il serait utile de mesurer le taux de carbone tous les ans et rémunérer l’agriculteur dès la première année et non au bout de 5 ans comme le fait France Carbon Agri. En outre, l’Union Européenne prévoit de faire passer le prix de la tonne de CO2 à 200 € d’ici à cinq ans. Ceci correspondrait à plus de 600 € la tonne de carbone. Personnellement, je suis convaincu qu’à un tel prix, la majorité des exploitants choisirait l’agriculture de conservation. Au lieu d’émettre des gaz à effet de serre, l’agriculture les stockerait dans le sol.
    Dieu veut que nous soyons des bons gérants de Sa création. Les mécanismes financiers un peu plus incitatifs permettraient aux agriculteurs de devenir nos meilleurs alliés contre le réchauffement climatique. Prions et agissons pour trouver des solutions justes pour tous les agriculteurs qui pratiquent l’agriculture de conservation des sols. Dans cet objectif, nous sommes à la recherche d’une entreprise qui désire se lancer dans la mesure du taux de carbone des sols agricole.
    Nous vous sollicitons, chers auditeurs, afin de nous aider et nous mettre en relation avec toute personnes ou e
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    4 février 2025

    Gérer l'usage du numérique

    3 min
    En se faisant aider par Saint Benoît.
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    31 janvier 2025

    Non ! Régulariser les étrangers sans-papiers ne favorise pas l'immigration

    4 min
    Ce vendredi 24 janvier, le ministre de l’intérieur a publié une circulaire durcissant les conditions que des étrangers sans papiers doivent remplir pour demander un titre de séjour.
    Une fois encore, la démagogie l’aura emporté sur la réalité des faits. Donc, qu’en est-il vraiment ?

    Pour apprécier sereinement la situation, il faut d’abord prendre conscience que, dans leur quasi-totalité les étrangers sans papiers sont entrés en France pour y demander l’asile.
    Or, faute de pouvoir apporter les preuves des persécutions subies dans leurs pays d’origine, environ les 2/3 sont chaque année déboutés de leurs demandes. Pourtant beaucoup, estimant leur vie menacée en cas de retour, se maintiennent en France, alors même qu’ils y sont sans papiers, c’est-à-dire sans pouvoir bénéficier d’aucune ressource.

    De ce fait, depuis des lustres, le nombre de sans papiers en France augmente mécaniquement, au point que l’on estime qu’ils sont au minimum 600.000 aujourd’hui.
    Face à cette réalité, tous les gouvernements successifs ont pris des décisions permettant aux préfets de régulariser environ 30.000 personnes par an, par la voie de ce qu’on appelle l’admission exceptionnelle au séjour.
    C’est cette admission exceptionnelle au séjour que le ministre de l’intérieur veut limiter le plus possible, notamment en imposant aux étrangers demandeurs de résider depuis plus de 7 ans en France et de prouver leur maîtrise de la langue française par un diplôme.

    Selon ses propres termes, il s’agit là de « faire baisser l’immigration et de ne plus régulariser à tour de bras ». A tour de bras vraiment ? Quand on ne régularise que 30.000 des sans papiers présents en France, soit moins de 5 % de cette population, où est la régularisation à tour de bras ?

    Notre équipe d’accompagnement des exilés au Secours Catholique de Nancy témoigne du parcours du combattant qu’est l’admission exceptionnelle au séjour. La procédure est en effet d’une complexité inouïe et dure généralement plus d’un an. Enfin, au terme de ce délai, c’est toujours le préfet qui décide, sans avoir à justifier ses refus.
    Pourtant, au Secours Catholique, nous pouvons témoigner que, depuis plus de 10 ans, plus de cent familles admises au séjour grâce à notre appui sont aujourd’hui autonomes dans leurs choix de vie, puisque toutes sans exception travaillent.

    Rien d’étonnant donc à ce les secteurs en peine de main d’oeuvre (BTP, aide à la personne, crèches, hôtellerie, restauration...) recrutent des étrangers sans papiers sans attendre qu’ils soient en possession d’un titre de séjour, d’où leur protestation vigoureuse et unanime contre les restrictions ainsi apportées par la circulaire ministérielle.

    Où est la logique en effet ? Réduire encore les possibilités d’admission au séjour d’étrangers sans papiers privera des pans entiers de l’économie de la main d’oeuvre nécessaire. Les budgets de la Nation aussi en pâtiront puisqu’ils seront moins alimentés par les cotisations sociales qui seraient dues au titre des salaires. La précarité enfin s’aggravera, obligeant des familles, souvent avec enfants, à chercher chaque jour simplement de quoi survivre.

    Au total, une fois encore, le populisme et la démagogie l’auront encore emporté au détriment du bien commun. Tout le monde sera perdant, mais personne ne veut le croire !
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    30 janvier 2025

    JFK avait une conscience

    4 min
    Hommage à Jean-François Kahn disparu le 22 janvier 2025.
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    29 janvier 2025

    A la découverte de la Foi chrétienne

    2 min
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    27 janvier 2025

    Donner l'envie de se marier

    4 min
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    24 janvier 2025

    Les paysans à la peine

    5 min
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    23 janvier 2025

    La concordance des temps

    4 min
    Il y a 50 ans, le 17 janvier 1975, les députés français votaient la loi Simone Veil autorisant l'avortement....
    La volontée affichée du président Trump de défendre la famille, de protéger les enfants, de lutter pour le respect de la vie et des genres humains féminin et masculin, va t-elle déteindre sur nos hommes politiques ?
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    22 janvier 2025

    Est-ce que l'IA va sauver le climat ?

    4 min
    Les promoteurs de l'Intelligence Artificielle affirment, entre autres, que cette technologie est importante pour aider à sauver le climat.
    Une fois de plus, quand une nouvelle technologie émerge et que des voix critiques s’élèvent, les promoteurs de la nouvelle technologie donnent des arguments médicaux et écologiques. Dans le passé, ces arguments étaient généralement faux et toujours largement exagérés. C’était assez manifeste avec la téléphonie 5G et à nouveau maintenant avec l’Intelligence Artificielle.
    Avant l’introduction de la téléphonie 5G, ses promoteurs disaient que la 5G serait utile pour faire de la chirurgie à distance, pour pouvoir profiter des meilleurs chirurgiens au monde. C’était faux puisque les fibres optiques étaient déjà cent fois plus rapides que la téléphonie 5G et qu’il suffit d’un brouilleur GSM pour faire dysfonctionner le système, ce qui serait mortel pour le patient en cas de chirurgie à distance.
    Les réseaux sociaux, quant à eux, promettaient que la démocratie et la liberté allait se répandre dans le monde. Malheureusement, les réseaux sociaux sont utilisés par les dictatures pour davantage contrôler leurs populations, et de plus, nous voyons que les dépressions chez les jeunes, accros aux réseaux sociaux, ont été multipliées par 4 depuis 2012.(1)
    Revenons alors à la question initiale : l’Intelligence Artificielle et tout l’univers numérique qui est à son service, vont-ils sauver le climat, va-t-elle trouver les solutions pour faire baisser radicalement l’utilisation des énergies fossiles ? Pour limiter le réchauffement climatique à 2°C, il faudrait baisser l’utilisation des énergies fossiles de 4 % chaque année pendant 30 ans. L’humanité a réussi une telle baisse de 4 % uniquement pendant l’année 2020, avec la pandémie du Covid-19, et pendant l’année 2008 avec la grande crise financière.
    Ce n’est certainement pas une option souhaitable que de provoquer une crise grave tous les ans pendant 30 ans. Il y a 35 ans déjà, l’humanité a décidé de réduire les énergies fossiles, mais cette consommation d’énergies fossiles a en réalité doublé.
    L’Intelligence Artificielle s’entraîne uniquement avec les données du passé et elle est incapable d’avoir des « intuitions » pour trouver des solutions innovantes. Par contre, l’IA peut avoir ce qu’il est convenu d’appeler des hallucinations, c. à d. elle donne parfois des réponses apparemment raisonnables, mais factuellement fausses.
    De plus, pour limiter le dérèglement climatique, il faudrait réduire les besoins en énergie, alors que l’Intelligence Artificielle les augmente considérablement. Un seul centre de calculs de l’Intelligence Artificielle générative consomme l’énergie d’une centrale nucléaire. Le nouveau modèle d’Intelligence Artificielle nommé GPT-4-o, qui devrait faire moins d’erreurs en raisonnement logique, consommera l’électricité de 3 centrales nucléaires.(2)
    Puisque beaucoup de pays sont en train de créer leurs propres centres de calculs pour leur Intelligence Artificielle, les besoins en énergie électrique vont exploser. C’est en contradiction totale avec le but de réduire les besoins en énergie et d’atteindre la neutralité carbone. Comme avec la plupart des nouvelles technologies, l’argument que l’IA permet de lutter contre le réchauffement climatique est faux.
    L'Intelligence Artificielle ne fera pas baisser les émissions de gaz à effet de serre, elle les augmente. Ce qui baissera les émissions, c'est de concrètement réduire nos besoins en énergie. Mais, depuis 35 ans, nous faisons le contraire !
    Jésus a dit : « la vérité vous rendra libre » et « les doux hériteront la terre ». Mais les besoins en énergie et en métaux rares de l’Intelligence Artificielle incitent l’humanité à faire violence à la nature et à la biosphère, alors que nous devrions encourager un comportement plus doux envers la création, comme l’a recommandé Jésus.

    Vous trouverez plus d’informations sur le site internet « pratiquement-durable.com ».
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    21 janvier 2025

    Notre maison brûle et l'on regarde ailleurs

    4 min
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    20 janvier 2025

    Rassemblons-nous

    3 min
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    17 janvier 2025

    Bonne année !?

    3 min
    En ce début d’année, nous avons, comme à l’habitude, échangé nos vœux. Nous nous sommes une nouvelle fois souhaité une belle année, douce, lumineuse , bienveillante… Que sais-je encore ?

    Et pourtant, que de menaces sont devant nous ! A différents endroits du monde, la guerre gronde et se trouve même à nos portes. Des peuples, contraints par la violence ou la misère n’ont d’autre choix que de s’exiler, même si c’est la mort en mer qui est au bout de leur route. Le dérèglement climatique provoque des ravages de plus en plus destructeurs et Donald TRUMP, à peine élu, profère des menaces inquiétantes pour le monde.
    L’Europe, quant à elle, se délite sous la poussée des extrêmes. La démocratie est attaquée de toutes parts et la haine ne cesse de se propager au sein des réseaux sociaux. Des milliardaires enfin s’emparent de médias, espérant susciter une adhésion à leurs petits fascismes nauséabonds.

    La France, elle, se débat dans l’instabilité politique et économique. Les inégalités sont de plus en plus prégnantes. La pauvreté s’accroît. La liste des licenciements économiques s’allonge. Et beaucoup sont sortis de la pandémie épuisés, incertains.

    Alors, « Bonne Année » vraiment ? Pourtant, c’est bien dans ces tourments du monde que notre Pape François vient d’ouvrir le jubilé de l’Espérance. Est-ce là folie, inconscience, illusion ? Aurions-nous donc encore des raisons d’espérer ?
    Et bien oui ! Nous avons bien des raisons d’espérer ! Au premier chef, notre Foi nous assure que la Vie l’emportera toujours sur la mort. Mais cela, évidemment, ne suffit pas à atténuer la dureté des temps.
    Je crois donc que ce que le Pape François veut nous dire est que l’Espérance est entre nos mains.

    Ainsi, partout dans le monde, des voix s’élèvent pour instaurer la paix et énoncer sans relâche les bienfaits de la démocratie. Partout, la solidarité s’organise pour soutenir ceux qui souffrent. Partout, face à l’inculture ou aux égoïsmes, est proclamée la nécessité de l’ouverture au monde. Partout, en réponse aux mensonges, est affirmée la vérité.
    A la haine, est opposée la fraternité. A l’indifférence est opposée la richesse de l’engagement. A la grisaille des jours est opposé l’émerveillement. A la désespérance est opposée la joie.

    Nous le savons. Notre vie sera ce que nous en ferons. Elle sera lumineuse si nous savons l’enrichir aussi de belles rencontres et de moments d’affection partagés. Et c’est au total lorsque nous sommes artisans de paix que nous pouvons en vérité nous souhaiter mutuellement « Bonne année ! ».
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    16 janvier 2025

    Deux démocrates chrétiens remarquables

    5 min
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    9 janvier 2025

    Les zones de fort exclusion (sociale)

    4 min
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    8 janvier 2025

    La compétition, une divinité ?

    4 min
    L'Autorité de la Concurrence, un organisme créé par l’État français, a écrit dans son dernier rapport qu’il n’y a pas assez de concurrence sur le marché de l’électricité. Selon cette autorité, pour faire baisser le prix de l’électricité, il faudrait abolir les tarifs réglementés, auxquels une majorité de Français est restée fidèle.
    Cependant, les ménages et entreprises qui avaient quitté le tarif réglementaire, ont dû payer leur électricité plus cher pendant 2 ans parce que beaucoup de centrales à gaz devaient payer leur gaz 5 fois plus cher. Sans les importations massives de gaz de schiste américain, le prix du gaz et de l’électricité serait resté très élevé en Europe après 2022.
    Depuis l’ouverture à la concurrence du marché de l’électricité il y a 30 ans, le prix de l'électricité est devenu plus volatile et, en moyenne, l’électricité est devenue plus chère.
    Malgré ces chiffres, l’Autorité de la Concurrence affirme que, je cite : "La concurrence (...) présente de nombreux avantages pour les consommateurs. Elle favorise des prix compétitifs, une offre riche et variée et l'émergence de services innovants ".
    Contrairement à ce qu’affirme cette Autorité, la concurrence a surtout permis à des entreprises purement commerciales, qui ne produisent pas d’électricité, de nous harceler avec des appels téléphoniques, afin de nous pousser à acheter l’électricité produite par EDF, en passant par leur entreprise, alors que celles-ci n’investissent rien dans la production. En 2022, cette soi-disant « concurrence » a obligé EDF à vendre l’électricité à perte aux entreprises commerciales, ce qui explique en partie le surendettement d’EDF. La question se pose donc : Pourquoi cette Autorité recommande en fait d’aggraver les erreurs du passé ?
    On ne peut comprendre cet aveuglement que par son idéologie. Cette idéologie divinise la concurrence sans vérifier si elle est pertinente pour la collectivité dans son ensemble, y compris pour la planète et donc pour l’avenir de nos enfants.
    Même si la concurrence parvient parfois à faire baisser les prix, elle fait en même temps augmenter la consommation ostentatoire et elle pousse les entreprises à maltraiter l’environnement.
    La compétition internationale est souvent un frein à des politiques de préservation de l'environnement, car respecter la création augmente les coûts de production et fait ainsi perdre des parts de marché.
    De plus, la compétition internationale pousse les entreprises à moins payer les ouvriers et à les faire travailler dans des mauvaises conditions pour faire baisser les coûts.
    Alors pourquoi recommander d’augmenter la concurrence dans un domaine aussi stratégique pour l’avenir que l’énergie électrique, bien que cette concurrence n’ait rien apporté de bon jusqu’à présent ?
    Le récit collectif de nos sociétés post-modernes donne à la compétition un statut quasi divin. On le voit dans le marché de l’électricité, et d’une manière plus globale dans les publicités.
    La vision chrétienne dit le contraire : Dans sa lettre aux chrétiens de Corinthe, Paul exhorte chacun à développer l’excellence de ses dons, mais cette recherche de l’excellence doit être accompagnée d’humilité et d’un esprit de service qui met en valeur les faibles. Paul dit aussi que, pour développer l’excellence, nous avons tous besoins de l’aide de Dieu et de l’aide des autres.
    Donner un statut quasi divin à la concurrence et à la compétition peut être utile pour les plus riches, mais son application sans discernement moral est mauvaise, mauvaise pour la cohésion sociale, mauvaise dans les domaines stratégiques de l’État et aussi mauvaise pour l’avenir de nos enfants. N’adorons donc pas les faux dieux de la modernité, mais le Dieu vivant des prophètes, de Jésus et des apôtres.
    Vous trouverez plus d’informations sur le site internet « pratiquement-durable.com »
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    7 janvier 2025

    Voir les merveilles du quotidien !

    4 min
    Oui mais....
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    27 décembre 2024

    En Avent !

    5 min
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    23 décembre 2024

    Préserver les cathédrales de France

    3 min

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