Des chroniqueurs d'horizons variés nous livrent leur regard sur l'actualité chaque matin à 7h20, dans la matinale.
- Le lundi : Stéphane Vernay, directeur de la rédaction de Ouest-France à Paris, et Arnaud Benedetti, rédacteur en chef de La revue politique et parlementaire ;
- Le mardi : Corinne Bitaud, agronome et théologienne protestante, et Marie-Hélène Lafage, consultante en transition écologique auprès des collectivités territoriales ;
- Le mercredi : Clotilde Brossollet, éditrice, et Pierre Durieux, essayiste ;
- Le jeudi : Antoine-Marie Izoard, directeur de la rédaction de Famille chrétienne ; Aymeric Christensen, directeur de la rédaction de La Vie ;
- Le vendredi : Blanche Streb, essayiste, chroniqueuse, docteur en pharmacie, auteure de "Grâce à l’émerveillement" (éd. Salvator, 2023), "Éclats de vie" (éd. Emmanuel, 2019) et "Bébés sur mesure - Le monde des meilleurs" (éd. Artège, 2018), et Elisabeth Walbaum, Déléguée à la vie spirituelle à la Fédération de l'Entraide Protestante.
Trois prêtres issus des Missions étrangères de Paris, dont l’actuel évêque de La Rochelle, sont sous le coup d’enquêtes judiciaires pour des faits présumés de violences sexuelles. Une nouvelle affaire qui secoue l’Église catholique, et pose de nouvelles interrogations.
C’est Emmanuel Macron qui a décidé de nous parler de souveraineté cette semaine. Il a commencé hier, en direct d’une usine ardéchoise, pour nous dire que la France allait se remettre à produire des médicaments. Il poursuivra ce mercredi, en direct du salon Vivatech cette fois, Porte de Versailles, à Paris, pour évoquer la course à l’innovation technologique et les enjeux de l’intelligence artificielle pour notre pays. Pour finir, une troisième séquence de communication présidentielle est envisagée en amont du salon du Bourget (qui débute lundi prochain) sur le thème de l’avion du futur, à hydrogène. Le message est clair.
Aujourd’hui, si nous ne pouvons que nous réjouir du fond du cœur que des jeunes adultes, dont tous ceux des pèlerinages de ces dernières semaines, vivent de leur foi et désirent la signifier, la partager, n’oublions pas que les chiffres n’ont rien à voir avec les "bons fruits" de l’Évangile...
Au lendemain de l'attaque d'Annecy, Benoist de Sinety rappelle que "devant l’innommable, il faut nous souvenir que ce Mal qui menace chacun de nos cœurs et chacune de nos intelligences, est le seul véritable ennemi à combattre"...
Pas un média en effet n’a manqué d’évoquer la disparition, à 72 ans, de Philippe Pozzo di Borgo, rappelant immanquablement qu’il était « l’homme qui avait inspiré le film "Intouchables" ». L’homme d’affaires et aristocrate corse était en effet devenu célèbre à la sortie, en 2011, de ce film qui demeure l’un des plus grands succès du cinéma français.
Si le mois de juin est celui des premières communions, des mariages, des fêtes d’école et repas de quartiers, il est aussi celui des brocantes et autres vide-greniers. J’ai tenu, avec plusieurs bénévoles, un stand de ce genre samedi dernier. La vente se faisait au profit de l’association d’accueil de réfugiés que je co-préside...
Dans quelques heures Emmanuel Macron sera au Mont-Saint-Michel pour visiter l’exposition du millénaire de la construction de l’église abbatiale. Et pour prononcer un discours. Qu’a-t-il à dire sur un lieu comme le Mont-Saint-Michel ? Réponse de l’Élysée : "Le président parlera de ce lieu qui reflète une certaine idée de la France, et qui symbolise tout ce qui fait des Français un peuple de conquérants et de bâtisseurs”.
"Invincible été", de la réalisatrice Stéphanie Pillonca, est un film solaire comme je les aime. Ce n’est pas une histoire, mais des images bien réelles de la vie d’Olivier Goy. C’est beau, tout est beau. Ce n’est pas joué, c’est vécu, vraiment, douloureusement, magistralement. J’ai pleuré la moitié du temps.
Après des mois de tensions, le départ de Mgr Luc Ravel est désormais effectif. Au-delà de ce cas particulier, n’y a-t-il pas urgence à réfléchir au rôle et à l’accompagnement des "successeurs des apôtres" ?
Y aura-t-il un vote en faveur de l’abrogation de la réforme des retraites ? La question va être examinée en commission à partir d’aujourd’hui, à l’Assemblée, mais je vais vous faire une réponse de Normand : ce sera p'têt ben qu'oui, p'têt ben qu'non !
En fin 2022, relate le Centre de recherches pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Crédoc), 15,9% des Français n’arrivaient plus à se nourrir correctement, la moitié d’entre eux se restreignaient sur les soins médicaux. C'étaient les plus jeunes les plus touchés avec 1 sur 4 qui ne mangeait pas à sa faim. Si cela était très visible cet hiver à travers les files devant les épiceries solidaires, le problème n'a pas disparu après les partiels.
Les effroyables inondations qui ont submergées l’Émilie-Romagne, région située entre Milan et Florence nous sidèrent tous. Les images de ces flots de boue charriant des troncs d’arbres, des autobus, s’abattant sur la région de Ravenne, frappent les esprits. Certains continueront sans doute à prétendre qu’il s’agit là d’un événement malheureux comme il y en a toujours eu par le passé. Ils pourront expliquer cela aux plus de vingt mille personnes toujours sans logis et à ceux qui ont tout perdus. Cela ne les consolera pas...
Même dans les plus hautes sphères vaticanes, les remous du monde se font sentir. J’en veux pour preuve en effet ce colloque sur l’encyclique Humanæ Vitæ - le fameux texte de Paul VI en 1968 "sur le mariage et la régulation des naissances" - organisé par la chaire internationale de bioéthique Jérôme-Lejeune. L’encyclique publiée au lendemain des secousses de Mai-68 aura 55 ans en juillet prochain, et certains la verraient bien prendre une retraite anticipée.
L'envie de printemps est synonyme de terrasses, et de café au soleil du matin. En traversant de jolis villages, dans plusieurs coins de France, j’ai été frappée du nombre de cafés fermés, tristes devantures qui signifient autant de moments conviviaux disparus.
Alors que l’association L-214 vient de dévoiler mi-mai une nouvelle vidéo choc dénonçant les conditions d'élevage "d'un autre âge", d'un éleveur de lapin du nord de la France, la revue Sans transition ! consacre son dernier numéro à la condition animale dans son édition thématique intitulée "Renouer avec l’animal, repenser nos liens pour mieux coexister".
Excusez-moi de parler de ma paroisse, celle de Tréguier dans les Côtes-d’Armor, mais il s’y est produit hier (comme tous les ans au mois de mai depuis plus de quatre siècles) un événement qui mérite aujourd’hui que l’on en parle parce que la vigueur de cette fête populaire, brassant tous les milieux et tous les âges, signifie quelque chose en 2023...
"Ma compétition est entièrement tendue vers les médailles", racontait il y a quelques jours une sportive de haut niveau, réalisant que le tout de sa vie ne pouvait trouver sens et goût dans cette pression. Mais ce n’est pas de sport dont il s’agit seulement, mais bien de l’ensemble de notre vie, où nous sommes bien souvent en compétition et, secrètement ou pas, espérant la gloire des victorieux. Est-ce de cela dont parle Jésus dans cette longue prière que nous écoutons à la liturgie eucharistique durant ces jours ? Et spécialement ce dimanche (Jean 17, 1b-11a) où il est beaucoup question de "gloire" ?
En ce lendemain de l’Ascension, j’avais envie de revenir sur cette parole dans l’évangile d’aujourd’hui : "Votre joie, personne ne vous l’enlèvera." Comme souvent, Jésus a le chic pour nous renvoyer la tête à l’envers avec ses punchlines ! Comme exemple, il donne celui de la femme qui accouche et qui, quand l’enfant est né, ne se souvient plus de sa souffrance, tout heureuse qu’un être humain soit venu au monde. 2000 ans plus tard cette parole continue à faire écho dans le cœur de beaucoup de mères. Même si on n’oublie pas, surtout si ça se passe mal, oui il y a bien sûr, une joie qui perdure. Au-delà de cet exemple-là, je crois que nous savons tous qu’il y une joie profonde, durable, que rien n’enlève. Pas même l’épreuve. Et cette joie, nous l’avons tous déjà entrevu dans notre vie.
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