Culture RCF Finistère - page 17

« En mer, on apprend à dominer ses peurs, la tolérance, la pugnacité et la résilience. Mais le plus beau des cadeaux faits par la Marine nationale, c’est de nous apprendre à travailler ensemble vers un même objectif. Ce que l’on appelle, avec fierté, l’esprit d’équipage.» Faire évacuer des ressortissants français du Liban lors d’une crise majeure, suivre Emmanuel Macron et Angela Merkel dans des négociations tard dans la nuit, organiser des cellules de crises après des attentats ou pendant une pandémie… Tous ces défis, et bien d’autres, l’amiral Rogel les a relevés. Né dans une famille brestoise, il n’était pas prédestiné à côtoyer les hautes sphères. Très jeune, il a la vocation de la mer et déclare à sa famille : « J’irai à Tahiti et je serai amiral. – On a toujours le droit de rêver ! », lui répondit sa grand-mère. Bernard Rogel a rêvé très grand. Engagé comme officier sous-marinier, il commande un sous-marin nucléaire à 34 ans. Il est en charge des opérations en Côte d’Ivoire puis en Libye avant de devenir chef d’état-major de la Marine. Le « cinq étoiles » termine sa carrière à l’Élysée, en qualité de chef d’état-major particulier de François Hollande puis d’Emmanuel Macron. Dans Un marin à l’Élysée, il revient sur son parcours et partage sa foi dans le collectif et la jeunesse, ses coups de gueule et son acuité géopolitique.