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Le temps de la Parole
Le Temps de la Parole · RCF Orne

Le temps de la Parole RCF - page 7

Une émission de RCF Orne

Commentaire des textes de la liturgie du dimanche, par differents intervenants.

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Episodes

  • esprit saint
    20 mai 2022

    L’Esprit Saint vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit

    11 min

    Le commentaire de l'Evangile de ce dimanche par le P. Claude Boitard, du diocèse de Séez.


    Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

    En ce temps-là,
    Jésus disait à ses disciples :
    « Si quelqu’un m’aime,
    il gardera ma parole ;
    mon Père l’aimera,
    nous viendrons vers lui
    et, chez lui, nous nous ferons une demeure.
    Celui qui ne m’aime pas
    ne garde pas mes paroles.
    Or, la parole que vous entendez n’est pas de moi :
    elle est du Père, qui m’a envoyé.
    Je vous parle ainsi,
    tant que je demeure avec vous ;
    mais le Défenseur,
    l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom,
    lui, vous enseignera tout,
    et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit.

    Je vous laisse la paix,
    je vous donne ma paix ;
    ce n’est pas à la manière du monde
    que je vous la donne.
    Que votre cœur ne soit pas bouleversé ni effrayé.
    Vous avez entendu ce que je vous ai dit :
    Je m’en vais,
    et je reviens vers vous.
    Si vous m’aimiez, vous seriez dans la joie
    puisque je pars vers le Père,
    car le Père est plus grand que moi.
    Je vous ai dit ces choses maintenant,
    avant qu’elles n’arrivent ;
    ainsi, lorsqu’elles arriveront,
    vous croirez. »

  • Le Temps de la Parole · RCF Orne
    13 mai 2022

    Aimez vous les uns les autres

    9 min
    le commentaire de l'Evangile de ce Dimanche par le P. Edouard Léger :


    Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

    Au cours du dernier repas que Jésus prenait avec ses disciples,
    quand Judas fut sorti du cénacle, Jésus déclara :
    « Maintenant le Fils de l’homme est glorifié,
    et Dieu est glorifié en lui.
    Si Dieu est glorifié en lui,
    Dieu aussi le glorifiera ;
    et il le glorifiera bientôt.

    Petits enfants,
    c’est pour peu de temps encore que je suis avec vous.
    Je vous donne un commandement nouveau :
    c’est de vous aimer les uns les autres.
    Comme je vous ai aimés,
    vous aussi aimez-vous les uns les autres.
    À ceci, tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples :
    si vous avez de l’amour les uns pour les autres. »
  • Le Temps de la Parole · RCF Orne
    6 mai 2022

    « À mes brebis, je donne la vie éternelle »

    14 min
    L'Evangile de ce Dimanche est commenté par un chapelain du sanctuaire de Montligeon, Don François Kluczinsky.


    Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

    En ce temps-là,
    Jésus déclara :
    « Mes brebis écoutent ma voix ;
    moi, je les connais,
    et elles me suivent.
    Je leur donne la vie éternelle :
    jamais elles ne périront,
    et personne ne les arrachera de ma main.
    Mon Père, qui me les a données,
    est plus grand que tout,
    et personne ne peut les arracher de la main du Père.
    Le Père et moi,
    nous sommes UN. »
  • Le Temps de la Parole · RCF Orne
    29 avril 2022

    Jésus s’approche ; il prend le pain et le leur donne

    13 min
    Mgr Bruno feillet, évêque de Séez, nous livre un commentaire de l'Evangile de la pêche miraculeuse :



    Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

    En ce temps-là,
    Jésus se manifesta encore aux disciples
    sur le bord de la mer de Tibériade, et voici comment.
    Il y avait là, ensemble, Simon-Pierre,
    avec Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau),
    Nathanaël, de Cana de Galilée,
    les fils de Zébédée,
    et deux autres de ses disciples.
    Simon-Pierre leur dit :
    « Je m’en vais à la pêche. »
    Ils lui répondent :
    « Nous aussi, nous allons avec toi. »
    Ils partirent et montèrent dans la barque ;
    or, cette nuit-là, ils ne prirent rien.

    Au lever du jour, Jésus se tenait sur le rivage,
    mais les disciples ne savaient pas que c’était lui.
    Jésus leur dit :
    « Les enfants,
    auriez-vous quelque chose à manger ? »
    Ils lui répondirent :
    « Non. »
    Il leur dit :
    « Jetez le filet à droite de la barque,
    et vous trouverez. »
    Ils jetèrent donc le filet,
    et cette fois ils n’arrivaient pas à le tirer,
    tellement il y avait de poissons.
    Alors, le disciple que Jésus aimait
    dit à Pierre :
    « C’est le Seigneur ! »
    Quand Simon-Pierre entendit que c’était le Seigneur,
    il passa un vêtement,
    car il n’avait rien sur lui,
    et il se jeta à l’eau.
    Les autres disciples arrivèrent en barque,
    traînant le filet plein de poissons ;
    la terre n’était qu’à une centaine de mètres.
    Une fois descendus à terre,
    ils aperçoivent, disposé là, un feu de braise
    avec du poisson posé dessus,
    et du pain.
    Jésus leur dit :
    « Apportez donc de ces poissons que vous venez de prendre. »
    Simon-Pierre remonta
    et tira jusqu’à terre le filet plein de gros poissons :
    il y en avait cent cinquante-trois.
    Et, malgré cette quantité, le filet ne s’était pas déchiré.
    Jésus leur dit alors :
    « Venez manger. »
    Aucun des disciples n’osait lui demander :
    « Qui es-tu ? »
    Ils savaient que c’était le Seigneur.
    Jésus s’approche ;
    il prend le pain
    et le leur donne ;
    et de même pour le poisson.
    C’était la troisième fois
    que Jésus ressuscité d’entre les morts
    se manifestait à ses disciples.

    Quand ils eurent mangé,
    Jésus dit à Simon-Pierre :
    « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu vraiment,
    plus que ceux-ci ? »
    Il lui répond :
    « Oui, Seigneur ! Toi, tu le sais : je t’aime. »
    Jésus lui dit :
    « Sois le berger de mes agneaux. »
    Il lui dit une deuxième fois :
    « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu vraiment? »
    Il lui répond :
    « Oui, Seigneur ! Toi, tu le sais : je t’aime. »
    Jésus lui dit :
    « Sois le pasteur de mes brebis. »
    Il lui dit, pour la troisième fois :
    « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ? »
    Pierre fut peiné
    parce que, la troisième fois, Jésus lui demandait :
    « M’aimes-tu ? »
    Il lui répond :
    « Seigneur, toi, tu sais tout :
    tu sais bien que je t’aime. »
    Jésus lui dit :
    « Sois le berger de mes brebis.
    Amen, amen, je te le dis :
    quand tu étais jeune,
    tu mettais ta ceinture toi-même
    pour aller là où tu voulais ;
    quand tu seras vieux,
    tu étendras les mains,
    et c’est un autre qui te mettra ta ceinture,
    pour t’emmener là où tu ne voudrais pas aller. »
    Jésus disait cela pour signifier par quel genre de mort
    Pierre rendrait gloire à Dieu.
    Sur ces mots, il lui dit :
    « Suis-moi. »
  • saint thomas
    22 avril 2022

    Huit jours plus tard, Jésus vient.

    16 min

    L'Evangile de ce Dimanche de la Miséricorde est commenté par Anne de Gouville.


    Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

    C’était après la mort de Jésus.
    Le soir venu, en ce premier jour de la semaine,
    alors que les portes du lieu où se trouvaient les disciples
    étaient verrouillées par crainte des Juifs,
    Jésus vint, et il était là au milieu d’eux.
    Il leur dit :
    « La paix soit avec vous ! »
    Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté.
    Les disciples furent remplis de joie
    en voyant le Seigneur.
    Jésus leur dit de nouveau :
    « La paix soit avec vous !
    De même que le Père m’a envoyé,
    moi aussi, je vous envoie. »
    Ayant ainsi parlé, il souffla sur eux
    et il leur dit :
    « Recevez l’Esprit Saint.
    À qui vous remettrez ses péchés,
    ils seront remis ;
    à qui vous maintiendrez ses péchés,
    ils seront maintenus. »

    Or, l’un des Douze, Thomas,
    appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau),
    n’était pas avec eux quand Jésus était venu.
    Les autres disciples lui disaient :
    « Nous avons vu le Seigneur ! »
    Mais il leur déclara :
    « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous,
    si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous,
    si je ne mets pas la main dans son côté,
    non, je ne croirai pas ! »

    Huit jours plus tard,
    les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison,
    et Thomas était avec eux.
    Jésus vient,
    alors que les portes étaient verrouillées,
    et il était là au milieu d’eux.
    Il dit :
    « La paix soit avec vous ! »
    Puis il dit à Thomas :
    « Avance ton doigt ici, et vois mes mains ;
    avance ta main, et mets-la dans mon côté :
    cesse d’être incrédule,
    sois croyant. »
    Alors Thomas lui dit :
    « Mon Seigneur et mon Dieu ! »
    Jésus lui dit :
    « Parce que tu m’as vu, tu crois.
    Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »

    Il y a encore beaucoup d’autres signes
    que Jésus a faits en présence des disciples
    et qui ne sont pas écrits dans ce livre.
    Mais ceux-là ont été écrits
    pour que vous croyiez
    que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu,
    et pour qu’en croyant, vous ayez la vie en son nom.

  • tombeau vide
    15 avril 2022

    « Il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts »

    12 min

    Ce Dimanche de Pâques, l'évangile est commenté par le P. Pierrick Harivel.


    Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

    Le premier jour de la semaine,
    Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ;
    c’était encore les ténèbres.
    Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau.
    Elle court donc trouver Simon-Pierre et l’autre disciple,
    celui que Jésus aimait,
    et elle leur dit :
    « On a enlevé le Seigneur de son tombeau,
    et nous ne savons pas où on l’a déposé. »
    Pierre partit donc avec l’autre disciple
    pour se rendre au tombeau.
    Ils couraient tous les deux ensemble,
    mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre
    et arriva le premier au tombeau.
    En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ;
    cependant il n’entre pas.
    Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour.
    Il entre dans le tombeau ;
    il aperçoit les linges, posés à plat,
    ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus,
    non pas posé avec les linges,
    mais roulé à part à sa place.
    C’est alors qu’entra l’autre disciple,
    lui qui était arrivé le premier au tombeau.
    Il vit, et il crut.
    Jusque-là, en effet, les disciples n’avaient pas compris
    que, selon l’Écriture,
    il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts.

    – Acclamons la Parole de Dieu.

  • rameaux
    8 avril 2022

    « Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur »

    14 min

    L'Evangile du Dimanche des Rameaux est commenté par le diacre Pierre Delcourt, du diocèse de Séez.

    Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

    En ce temps-là,
    Jésus partit en avant pour monter à Jérusalem.
    Lorsqu’il approcha de Bethphagé et de Béthanie,
    près de l’endroit appelé mont des Oliviers,
    il envoya deux de ses disciples,
    en disant :
    « Allez à ce village d’en face.
    À l’entrée, vous trouverez un petit âne attaché,
    sur lequel personne ne s’est encore assis.
    Détachez-le et amenez-le.
    Si l’on vous demande :
    ‘Pourquoi le détachez-vous ?’
    vous répondrez :
    ‘Parce que le Seigneur en a besoin.’ »
    Les envoyés partirent
    et trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit.
    Alors qu’ils détachaient le petit âne,
    ses maîtres leur demandèrent :
    « Pourquoi détachez-vous l’âne ? »
    Ils répondirent :
    « Parce que le Seigneur en a besoin. »
    Ils amenèrent l’âne auprès de Jésus,
    jetèrent leurs manteaux dessus,
    et y firent monter Jésus.
    À mesure que Jésus avançait,
    les gens étendaient leurs manteaux sur le chemin.
    Alors que déjà Jésus approchait de la descente du mont des Oliviers,
    toute la foule des disciples, remplie de joie,
    se mit à louer Dieu à pleine voix
    pour tous les miracles qu’ils avaient vus,
    et ils disaient :
    « Béni soit celui qui vient,
    le Roi, au nom du Seigneur.
    Paix dans le ciel
    et gloire au plus haut des cieux ! »
    Quelques pharisiens, qui se trouvaient dans la foule,
    dirent à Jésus :
    « Maître, réprimande tes disciples ! »
    Mais il prit la parole en disant :
    « Je vous le dis :
    si eux se taisent,
    les pierres crieront. »

    – Acclamons la Parole de Dieu.

  • la femme adultère
    1 avril 2022

    La femme adultère

    13 min

    Le commentaire de l'Evangile de ce dimanche, par Anne de Gouville, d'Argentan.


    Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

    En ce temps-là,
    Jésus s’en alla au mont des Oliviers.
    Dès l’aurore, il retourna au Temple.
    Comme tout le peuple venait à lui,
    il s’assit et se mit à enseigner.
    Les scribes et les pharisiens lui amènent une femme
    qu’on avait surprise en situation d’adultère.
    Ils la mettent au milieu,
    et disent à Jésus :
    « Maître, cette femme
    a été surprise en flagrant délit d’adultère.
    Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné
    de lapider ces femmes-là.
    Et toi, que dis-tu ? »
    Ils parlaient ainsi pour le mettre à l’épreuve,
    afin de pouvoir l’accuser.
    Mais Jésus s’était baissé
    et, du doigt, il écrivait sur la terre.
    Comme on persistait à l’interroger,
    il se redressa et leur dit :
    « Celui d’entre vous qui est sans péché,
    qu’il soit le premier à lui jeter une pierre. »
    Il se baissa de nouveau
    et il écrivait sur la terre.
    Eux, après avoir entendu cela,
    s’en allaient un par un,
    en commençant par les plus âgés.
    Jésus resta seul avec la femme toujours là au milieu.
    Il se redressa et lui demanda :
    « Femme, où sont-ils donc ?
    Personne ne t’a condamnée ? »
    Elle répondit :
    « Personne, Seigneur. »
    Et Jésus lui dit :
    « Moi non plus, je ne te condamne pas.
    Va, et désormais ne pèche plus. »

  • Fils prodigue
    25 mars 2022

    « Ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie »

    18 min

    le commentaire de l'Evangile de ce dimanche est assuré par le P. Pierrick Harivel, vicaire à L'Aigle.



    Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

    En ce temps-là,
    les publicains et les pécheurs
    venaient tous à Jésus pour l’écouter.
    Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui :
    « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs,
    et il mange avec eux ! »
    Alors Jésus leur dit cette parabole :
    « Un homme avait deux fils.
    Le plus jeune dit à son père :
    ‘Père, donne-moi la part de fortune qui me revient.’
    Et le père leur partagea ses biens.
    Peu de jours après,
    le plus jeune rassembla tout ce qu’il avait,
    et partit pour un pays lointain
    où il dilapida sa fortune en menant une vie de désordre.
    Il avait tout dépensé,
    quand une grande famine survint dans ce pays,
    et il commença à se trouver dans le besoin.
    Il alla s’engager auprès d’un habitant de ce pays,
    qui l’envoya dans ses champs garder les porcs.
    Il aurait bien voulu se remplir le ventre
    avec les gousses que mangeaient les porcs,
    mais personne ne lui donnait rien.
    Alors il rentra en lui-même et se dit :
    ‘Combien d’ouvriers de mon père ont du pain en abondance,
    et moi, ici, je meurs de faim !
    Je me lèverai, j’irai vers mon père,
    et je lui dirai :
    Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi.
    Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.
    Traite-moi comme l’un de tes ouvriers.’
    Il se leva et s’en alla vers son père.
    Comme il était encore loin,
    son père l’aperçut et fut saisi de compassion ;
    il courut se jeter à son cou
    et le couvrit de baisers.
    Le fils lui dit :
    ‘Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi.
    Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.’
    Mais le père dit à ses serviteurs :
    ‘Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller,
    mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds,
    allez chercher le veau gras, tuez-le,
    mangeons et festoyons,
    car mon fils que voilà était mort,
    et il est revenu à la vie ;
    il était perdu,
    et il est retrouvé.’
    Et ils commencèrent à festoyer.

    Or le fils aîné était aux champs.
    Quand il revint et fut près de la maison,
    il entendit la musique et les danses.
    Appelant un des serviteurs,
    il s’informa de ce qui se passait.
    Celui-ci répondit :
    ‘Ton frère est arrivé,
    et ton père a tué le veau gras,
    parce qu’il a retrouvé ton frère en bonne santé.’
    Alors le fils aîné se mit en colère,
    et il refusait d’entrer.
    Son père sortit le supplier.
    Mais il répliqua à son père :
    ‘Il y a tant d’années que je suis à ton service
    sans avoir jamais transgressé tes ordres,
    et jamais tu ne m’as donné un chevreau
    pour festoyer avec mes amis.
    Mais, quand ton fils que voilà est revenu
    après avoir dévoré ton bien avec des prostituées,
    tu as fait tuer pour lui le veau gras !’
    Le père répondit :
    ‘Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi,
    et tout ce qui est à moi est à toi.
    Il fallait festoyer et se réjouir ;
    car ton frère que voilà était mort,
    et il est revenu à la vie ;
    il était perdu,
    et il est retrouvé ! »

  • Le Temps de la Parole · RCF Orne
    18 mars 2022

    Si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même

    13 min
    le commentaire de l'Evangile de ce dimanche est donné par le P. Claude Boitard, prêtre du diocèse de Séez.


    Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

    Un jour, des gens rapportèrent à Jésus l’affaire des Galiléens
    que Pilate avait fait massacrer,
    mêlant leur sang à celui des sacrifices qu’ils offraient.
    Jésus leur répondit :
    « Pensez-vous que ces Galiléens
    étaient de plus grands pécheurs
    que tous les autres Galiléens,
    pour avoir subi un tel sort ?
    Eh bien, je vous dis : pas du tout !
    Mais si vous ne vous convertissez pas,
    vous périrez tous de même.
    Et ces dix-huit personnes
    tuées par la chute de la tour de Siloé,
    pensez-vous qu’elles étaient plus coupables
    que tous les autres habitants de Jérusalem ?
    Eh bien, je vous dis : pas du tout !
    Mais si vous ne vous convertissez pas,
    vous périrez tous de même. »
    Jésus disait encore cette parabole :
    « Quelqu’un avait un figuier planté dans sa vigne.
    Il vint chercher du fruit sur ce figuier,
    et n’en trouva pas.
    Il dit alors à son vigneron :
    ‘Voilà trois ans que je viens
    chercher du fruit sur ce figuier,
    et je n’en trouve pas.
    Coupe-le. À quoi bon le laisser épuiser le sol ?’
    Mais le vigneron lui répondit :
    ‘Maître, laisse-le encore cette année,
    le temps que je bêche autour
    pour y mettre du fumier.
    Peut-être donnera-t-il du fruit à l’avenir.
    Sinon, tu le couperas.’ »
  • Transfiguration
    11 mars 2022

    « Pendant qu’il priait, l’aspect de son visage devint autre »

    12 min

    Voici le commentaire de l'Evangile de ce dimanche par le P. Edouard Léger, curé à Argentan.


    Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

    En ce temps-là,
    Jésus prit avec lui Pierre, Jean et Jacques,
    et il gravit la montagne pour prier.
    Pendant qu’il priait,
    l’aspect de son visage devint autre,
    et son vêtement devint d’une blancheur éblouissante.
    Voici que deux hommes s’entretenaient avec lui :
    c’étaient Moïse et Élie,
    apparus dans la gloire.
    Ils parlaient de son départ
    qui allait s’accomplir à Jérusalem.
    Pierre et ses compagnons étaient accablés de sommeil ;
    mais, restant éveillés, ils virent la gloire de Jésus,
    et les deux hommes à ses côtés.
    Ces derniers s’éloignaient de lui,
    quand Pierre dit à Jésus :
    « Maître, il est bon que nous soyons ici !
    Faisons trois tentes :
    une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. »
    Il ne savait pas ce qu’il disait.
    Pierre n’avait pas fini de parler,
    qu’une nuée survint et les couvrit de son ombre ;
    ils furent saisis de frayeur
    lorsqu’ils y pénétrèrent.
    Et, de la nuée, une voix se fit entendre :
    « Celui-ci est mon Fils,
    celui que j’ai choisi :
    écoutez-le ! »
    Et pendant que la voix se faisait entendre,
    il n’y avait plus que Jésus, seul.
    Les disciples gardèrent le silence
    et, en ces jours-là,
    ils ne rapportèrent à personne rien de ce qu’ils avaient vu.

  • Tentation du Christ
    4 mars 2022

    Dans l’Esprit, il fut conduit à travers le désert

    12 min

    L'Evangile de ce premier dimanche de carême est commenté par l'un des chapelains du sanctuaire de montligeon, le P. François Kluczinsky.



    Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

    En ce temps-là,
    après son baptême,
    Jésus, rempli d’Esprit Saint,
    quitta les bords du Jourdain ;
    dans l’Esprit, il fut conduit à travers le désert
    où, pendant quarante jours, il fut tenté par le diable.
    Il ne mangea rien durant ces jours-là,
    et, quand ce temps fut écoulé, il eut faim.
    Le diable lui dit alors :
    « Si tu es Fils de Dieu,
    ordonne à cette pierre de devenir du pain. »
    Jésus répondit :
    « Il est écrit :
    L’homme ne vit pas seulement de pain. »

    Alors le diable l’emmena plus haut
    et lui montra en un instant tous les royaumes de la terre.
    Il lui dit :
    « Je te donnerai tout ce pouvoir
    et la gloire de ces royaumes,
    car cela m’a été remis et je le donne à qui je veux.
    Toi donc, si tu te prosternes devant moi,
    tu auras tout cela. »
    Jésus lui répondit :
    « Il est écrit :
    C’est devant le Seigneur ton Dieu que tu te prosterneras,
    à lui seul tu rendras un culte. »

    Puis le diable le conduisit à Jérusalem,
    il le plaça au sommet du Temple
    et lui dit :
    « Si tu es Fils de Dieu, d’ici jette-toi en bas ;
    car il est écrit :
    Il donnera pour toi, à ses anges,
    l’ordre de te garder ;
    et encore :
    Ils te porteront sur leurs mains,
    de peur que ton pied ne heurte une pierre. »
    Jésus lui fit cette réponse :
    « Il est dit :
    Tu ne mettras pas à l’épreuve le Seigneur ton Dieu. »
    Ayant ainsi épuisé toutes les formes de tentations,
    le diable s’éloigna de Jésus jusqu’au moment fixé.

  • paille
    25 février 2022

    La paille et la poutre

    10 min

    C'est Mgr Bruno Feillet, évêque de Séez, qui nous propose la méditation de l'Evangile de ce dimanche.


    Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

    En ce temps-là,
    Jésus disait à ses disciples en parabole :
    « Un aveugle peut-il guider un autre aveugle ?
    Ne vont-ils pas tomber tous les deux dans un trou ?
    Le disciple n’est pas au-dessus du maître ;
    mais une fois bien formé,
    chacun sera comme son maître.

    Qu’as-tu à regarder la paille dans l’œil de ton frère,
    alors que la poutre qui est dans ton œil à toi,
    tu ne la remarques pas ?
    Comment peux-tu dire à ton frère :
    ‘Frère, laisse-moi enlever la paille qui est dans ton œil’,
    alors que toi-même ne vois pas la poutre qui est dans le tien ?
    Hypocrite ! Enlève d’abord la poutre de ton œil ;
    alors tu verras clair
    pour enlever la paille qui est dans l’œil de ton frère.

    Un bon arbre ne donne pas de fruit pourri ;
    jamais non plus un arbre qui pourrit ne donne de bon fruit.
    Chaque arbre, en effet, se reconnaît à son fruit :
    on ne cueille pas des figues sur des épines ;
    on ne vendange pas non plus du raisin sur des ronces.
    L’homme bon tire le bien
    du trésor de son cœur qui est bon ;
    et l’homme mauvais tire le mal
    de son cœur qui est mauvais :
    car ce que dit la bouche,
    c’est ce qui déborde du cœur. »

  • Miséricorde
    18 février 2022

    Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux

    14 min
    Enseignement du P. Claude Boitard, du diocèse de Séez, au sujet de l'Evangile de ce dimanche.



    Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

    En ce temps-là,
    Jésus déclarait à ses disciples :
    « Je vous le dis, à vous qui m’écoutez :
    Aimez vos ennemis,
    faites du bien à ceux qui vous haïssent.
    Souhaitez du bien à ceux qui vous maudissent,
    priez pour ceux qui vous calomnient.
    À celui qui te frappe sur une joue,
    présente l’autre joue.
    À celui qui te prend ton manteau,
    ne refuse pas ta tunique.
    Donne à quiconque te demande,
    et à qui prend ton bien, ne le réclame pas.
    Ce que vous voulez que les autres fassent pour vous,
    faites-le aussi pour eux.
    Si vous aimez ceux qui vous aiment,
    quelle reconnaissance méritez-vous ?
    Même les pécheurs aiment ceux qui les aiment.
    Si vous faites du bien à ceux qui vous en font,
    quelle reconnaissance méritez-vous ?
    Même les pécheurs en font autant.
    Si vous prêtez à ceux dont vous espérez recevoir en retour,
    quelle reconnaissance méritez-vous ?
    Même les pécheurs prêtent aux pécheurs
    pour qu’on leur rende l’équivalent.
    Au contraire, aimez vos ennemis,
    faites du bien et prêtez sans rien espérer en retour.
    Alors votre récompense sera grande,
    et vous serez les fils du Très-Haut,
    car lui, il est bon pour les ingrats et les méchants.

    Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux.
    Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ;
    ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés.
    Pardonnez, et vous serez pardonnés.
    Donnez, et l’on vous donnera :
    c’est une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante,
    qui sera versée dans le pan de votre vêtement ;
    car la mesure dont vous vous servez pour les autres
    servira de mesure aussi pour vous. »
  • béatitudes
    11 février 2022

    Heureux les pauvres ! Quel malheur pour vous les riches !

    11 min

    C'est le P. Edouard Léger qui assure le commentaire de l'Evangile de ce dimanche :

    Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

    En ce temps-là,
    Jésus descendit de la montagne avec les Douze
    et s’arrêta sur un terrain plat.
    Il y avait là un grand nombre de ses disciples,
    et une grande multitude de gens
    venus de toute la Judée, de Jérusalem,
    et du littoral de Tyr et de Sidon.

    Et Jésus, levant les yeux sur ses disciples, déclara :
    « Heureux, vous les pauvres,
    car le royaume de Dieu est à vous.
    Heureux, vous qui avez faim maintenant,
    car vous serez rassasiés.
    Heureux, vous qui pleurez maintenant,
    car vous rirez.
    Heureux êtes-vous quand les hommes vous haïssent
    et vous excluent,
    quand ils insultent
    et rejettent votre nom comme méprisable,
    à cause du Fils de l’homme.
    Ce jour-là, réjouissez-vous, tressaillez de joie,
    car alors votre récompense est grande dans le ciel ;
    c’est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les prophètes.

    Mais quel malheur pour vous, les riches,
    car vous avez votre consolation !
    Quel malheur pour vous qui êtes repus maintenant,
    car vous aurez faim !
    Quel malheur pour vous qui riez maintenant,
    car vous serez dans le deuil et vous pleurerez !
    Quel malheur pour vous lorsque tous les hommes disent du bien de vous !
    C’est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les faux prophètes. »

    – Acclamons la Parole de Dieu.

  • Le Temps de la Parole · RCF Orne
    4 février 2022

    Laissant tout, ils le suivirent

    11 min
    Le commentaire de l'Evangile de ce dimanche est signé de Pierre Delcourt, diacre du diocèse de Séez.

    Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

    En ce temps-là,
    la foule se pressait autour de Jésus
    pour écouter la parole de Dieu,
    tandis qu’il se tenait au bord du lac de Génésareth.
    Il vit deux barques qui se trouvaient au bord du lac ;
    les pêcheurs en étaient descendus
    et lavaient leurs filets.
    Jésus monta dans une des barques qui appartenait à Simon,
    et lui demanda de s’écarter un peu du rivage.
    Puis il s’assit et, de la barque, il enseignait les foules.
    Quand il eut fini de parler,
    il dit à Simon :
    « Avance au large,
    et jetez vos filets pour la pêche. »
    Simon lui répondit :
    « Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre ;
    mais, sur ta parole, je vais jeter les filets. »
    Et l’ayant fait,
    ils capturèrent une telle quantité de poissons
    que leurs filets allaient se déchirer.
    Ils firent signe à leurs compagnons de l’autre barque
    de venir les aider.
    Ceux-ci vinrent,
    et ils remplirent les deux barques,
    à tel point qu’elles enfonçaient.
    à cette vue, Simon-Pierre tomba aux genoux de Jésus,
    en disant :
    « Éloigne-toi de moi, Seigneur,
    car je suis un homme pécheur. »
    En effet, un grand effroi l’avait saisi,
    lui et tous ceux qui étaient avec lui,
    devant la quantité de poissons qu’ils avaient pêchés ;
    et de même Jacques et Jean, fils de Zébédée,
    les associés de Simon.
    Jésus dit à Simon :
    « Sois sans crainte,
    désormais ce sont des hommes que tu prendras. »
    Alors ils ramenèrent les barques au rivage
    et, laissant tout, ils le suivirent.

    – Acclamons la Parole de Dieu.
  • Le Temps de la Parole · RCF Orne
    28 janvier 2022

    Jésus n’est pas envoyé aux seuls Juifs

    13 min
    Le commentaire de l'Evangile de ce dimanche est assuré par Anne de Gouville.



    Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

    En ce temps-là,
    dans la synagogue de Nazareth,
    après la lecture du livre d’Isaïe,
    Jésus déclara :
    « Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture
    que vous venez d’entendre »
    Tous lui rendaient témoignage
    et s’étonnaient des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche.
    Ils se disaient :
    « N’est-ce pas là le fils de Joseph ? »
    Mais il leur dit :
    « Sûrement vous allez me citer le dicton :
    ‘Médecin, guéris-toi toi-même’,
    et me dire :
    ‘Nous avons appris tout ce qui s’est passé à Capharnaüm :
    fais donc de même ici dans ton lieu d’origine !’ »
    Puis il ajouta :
    « Amen, je vous le dis :
    aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays..
    En vérité, je vous le dis :
    Au temps du prophète Élie,
    lorsque pendant trois ans et demi le ciel retint la pluie,
    et qu’une grande famine se produisit sur toute la terre,
    il y avait beaucoup de veuves en Israël ;
    pourtant Élie ne fut envoyé vers aucune d’entre elles,
    mais bien dans la ville de Sarepta, au pays de Sidon,
    chez une veuve étrangère.
    Au temps du prophète Élisée,
    il y avait beaucoup de lépreux en Israël ;
    et aucun d’eux n’a été purifié,
    mais bien Naaman le Syrien. »

    À ces mots, dans la synagogue,
    tous devinrent furieux.
    Ils se levèrent,
    poussèrent Jésus hors de la ville,
    et le menèrent jusqu’à un escarpement
    de la colline où leur ville est construite,
    pour le précipiter en bas.
    Mais lui, passant au milieu d’eux,
    allait son chemin.

    – Acclamons la Parole de Dieu.
  • Le Temps de la Parole · RCF Orne
    21 janvier 2022

    L'Esprit de Dieu repose sur moi

    12 min
    Le commentaire de l'Evangile est donné par le P. Pierrick Harivel, prêtre à L'Aigle.


    Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

    Beaucoup ont entrepris de composer un récit
    des événements qui se sont accomplis parmi nous,
    d’après ce que nous ont transmis
    ceux qui, dès le commencement, furent témoins oculaires
    et serviteurs de la Parole.
    C’est pourquoi j’ai décidé, moi aussi,
    après avoir recueilli avec précision des informations
    concernant tout ce qui s’est passé depuis le début,
    d’écrire pour toi, excellent Théophile,
    un exposé suivi,
    afin que tu te rendes bien compte
    de la solidité des enseignements que tu as entendus.

    En ce temps-là,
    lorsque Jésus, dans la puissance de l’Esprit,
    revint en Galilée,
    sa renommée se répandit dans toute la région.
    Il enseignait dans les synagogues,
    et tout le monde faisait son éloge.
    Il vint à Nazareth, où il avait été élevé.
    Selon son habitude, il entra dans la synagogue le jour du sabbat,
    et il se leva pour faire la lecture.
    On lui remit le livre du prophète Isaïe.
    Il ouvrit le livre et trouva le passage où il est écrit :
    L’Esprit du Seigneur est sur moi
    parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction.
    Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres,
    annoncer aux captifs leur libération,
    et aux aveugles qu’ils retrouveront la vue,
    remettre en liberté les opprimés,
    annoncer une année favorable
    accordée par le Seigneur.
    Jésus referma le livre, le rendit au servant et s’assit.
    Tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur lui.
    Alors il se mit à leur dire :
    « Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture
    que vous venez d’entendre »

    – Acclamons la Parole de Dieu.
  • Noces de Cana Giotto
    14 janvier 2022

    "Tel fut le commencement des signes que Jésus accomplit".

    13 min

    C'est le P. Claude Boitard qui nous propose la méditation de l'Evangile de ce dimanche, le miracle de Cana.



    Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

    En ce temps-là,
    il y eut un mariage à Cana de Galilée.
    La mère de Jésus était là.
    Jésus aussi avait été invité au mariage
    avec ses disciples.
    Or, on manqua de vin.
    La mère de Jésus lui dit :
    « Ils n’ont pas de vin. »
    Jésus lui répond :
    « Femme, que me veux-tu ?
    Mon heure n’est pas encore venue. »
    Sa mère dit à ceux qui servaient :
    « Tout ce qu’il vous dira, faites-le. »
    Or, il y avait là six jarres de pierre
    pour les purifications rituelles des Juifs ;
    chacune contenait deux à trois mesures,
    (c’est-à-dire environ cent litres).
    Jésus dit à ceux qui servaient :
    « Remplissez d’eau les jarres. »
    Et ils les remplirent jusqu’au bord.
    Il leur dit :
    « Maintenant, puisez,
    et portez-en au maître du repas. »
    Ils lui en portèrent.
    Et celui-ci goûta l’eau changée en vin.
    Il ne savait pas d’où venait ce vin,
    mais ceux qui servaient le savaient bien,
    eux qui avaient puisé l’eau.
    Alors le maître du repas appelle le marié
    et lui dit :
    « Tout le monde sert le bon vin en premier
    et, lorsque les gens ont bien bu, on apporte le moins bon.
    Mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à maintenant. »

    Tel fut le commencement des signes que Jésus accomplit.
    C’était à Cana de Galilée.
    Il manifesta sa gloire,
    et ses disciples crurent en lui.

  • baptême Christ
    6 janvier 2022

    « Comme Jésus priait, après avoir été baptisé, le ciel s’ouvrit »

    10 min

    Dans l’Evangile selon saint Luc, le premier acte de la vie publique de Jésus est d’être plongé dans l’eau et de prier au milieu des pécheurs. Le premier « acte » de Jésus est de se laisser agir… Dans une grande humilité, il reçoit le baptême de Jean et il se reçoit entièrement du Père : « Toi, tu es mon Fils bien-aimé ». En ce temps de la Nativité, le P. Edouard Léger, curé à Argentan revient pour nous sur le baptême du Christ, qui pour lui est "aussi et encore une épiphanie". L'occasion de se réjouir que Dieu trouve sa joie en son Fils et de nous interroger: "comment faire nous aussi la joie de Dieu?".

    Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

    En ce temps-là,
    le peuple venu auprès de Jean le Baptiste était en attente,
    et tous se demandaient en eux-mêmes
    si Jean n’était pas le Christ.
    Jean s’adressa alors à tous :
    « Moi, je vous baptise avec de l’eau ;
    mais il vient, celui qui est plus fort que moi.
    Je ne suis pas digne de dénouer la courroie de ses sandales.
    Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu. »

    Comme tout le peuple se faisait baptiser
    et qu’après avoir été baptisé lui aussi, Jésus priait,
    le ciel s’ouvrit.
    L’Esprit Saint, sous une apparence corporelle, comme une colombe,
    descendit sur Jésus,
    et il y eut une voix venant du ciel :
    « Toi, tu es mon Fils bien-aimé ;
    en toi, je trouve ma joie. »

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