La Parole Commentée · RCF Alsace

Le texte de prédication de ce dimanche se trouve dans l’épitre aux hébreux. Les destinataires de cette lettre ne sont pas clairement identifiés. En effet, la mention « aux hébreux » ne figure
pas dans la version originale de l’écrit. Il s’agit d’un titre rajouté
tardivement. Certains pensent que ces quelques chapitres ont été rédigés pour des chrétiens d’origine juive, puisqu’il est fait allusion à des pratiques du Judaïsme, comme nous allons le découvrir aujourd’hui.

Ce n'est pas faire ses preuves mais vivre serein et confiant la relation avec Dieu et avec nous même.

A l'image de l'apôtre Paul, faisons route avec le Seigneur en étant à l'écoute de ce qui advient et ouverts à l'inattendu du Saint-Esprit.

Dans un monde où la course à l’influence, au pouvoir et à la richesse semble parfois tout dominer, nous nous demandons comment échapper à la tentation – et la contrainte - de nous prendre pour le centre du monde, comment prendre du recul et trouver notre vraie place dans notre vie, dans le monde, devant Dieu.

L'Evangile de ce dimanche est pour ma part, un des plus beaux textes d'Evangile. Il est très court mais il se dégage une telle force de ce passage et notamment des paroles qui sont échangées. Un texte parlant. Les mots qu'il contient ne sont jamais démodés ou dépassés. Toujours ils reprennent vie et viennent nous faire signe.

Nous allons voir cela précisément avec le texte de l'Evangile de Marc, au chapitre 4 les versets 35 à41 qui s'intitule "Jésus calme la tempête".

De la vision à la Mission.
De la Contemplation à l'action.

Tel est le destin des disciples hier et des croyants aujourd'hui. Après avoir rencontrés Dieu nous sommes envoyés vers nos frères et soeurs en humanité.

"Quand nous nous ouvrons à l’inattendu, à l’imprévu, tout peut arriver.

(Jean 4, 5-14) "

"Lorsque Dieu nous invite à la modération, à la pudeur: le visage de l’autre comme expérience de la rencontre ». Une médiation du pasteur Claude Horviller à partir d’Exode chapitre 33.

Le peuple d'Israël comme bien des femmes et des hommes d'aujourd'hui se trouvent devant l'obstacle d'une frontière : le Jourdain. A-t-il et avant nous au seuil d'une année nouvelle le courage de traverser ? Seul nous en avant pas la force mais la présence de Dieu nous rend confiant.

L'évangile nous invite à recevoir le double message de l'Etoile.

- Regarder les signes de l'étoile divine sur notre route pour bien marcher

- Devenir nous mêmes "étoile" pour conduire les autres au Christ.

Les épisodes qui entourent la naissance de Jésus ouvrent des chemins d'espérance. Ceux-ci sont encore actuels, en écho à ce que nous vivons aujourd'hui. Et le passage à l'an neuf nous offre de les emprunter !

Le 4e dimanche du temps de l’Avent concentre nos regards sur les deux femmes
qui portent l’avenir dans leurs corps : Elisabeth et Marie. Leur rencontre, la « Visitation », ne donne pas lieu à des effusions de futures mamans, mais bel et bien à des paroles prophétiques, inspirées par l’Esprit Saint.
Le cantique de Marie, le « Magnificat », proclame le bouleversement des structures de domination et révèlent Dieu comme celui qui se soucie d’abord de ceux qui sont tout en bas.

Sommes-nous prêts à accueillir cette parole dynamique et prophétique ?

En ce 3ème dimanche de l'Avent, nous sommes appelés à préparer la venue du Seigneur. Pour cela, l'apôtre Paul nous exhorte à oeuvrer à l'unité et à l'accueil de l'autre

Redécouvrir la joie du temps de l’Avent.
Une méditation des pasteurs Sophie Fouroux et Claude Horviller à partir du chapitre 35 du prophète Esaïe »

Ne nous contentons pas de regarder les 4 bougies de notre couronne d'Avent, Soyons nous même Lumière en témoignant de la Joie, la Foi, l'Espérance et l'Amour.

De la Jérusalem tant regrettée par le peuple juif durant l’Exil à la Jérusalem céleste espérée par les chrétiens.

Un moment de rencontre avec le dieu de la grâce qui nous sauve, il ne s'agit pas de terroriser les chrétiens mais de les rassurer parce que ce moment de vérité, qu'est le Jugement Dernier nous permettra d'entrer en pleine communion avec Dieu.

Nous nous dirigeons vers la fin de l'année liturgique. C'est la période où nous entendons chaque dimanche des textes bibliques qui parlent du Royaume de Dieu, du Jour du Salut, du retour du Fils de l'Homme, de la cité éternelle. Nous sommes donc projetés dans ce que nous appelons l'eschatologie.

Des textes pas très joyeux, pour une période où la grisaille, le froid sont omniprésents et où il fait nuit tôt.

Pour autant, tout n'est pas négatif, perdu. En effet, c'est pour cela que l'Eglise nous invite à ranimer l'espérance et nous dit qu'un jour Jésus Christ reviendra sur terre.

Nous allons voir cela précisément avec le texte de l'Evangile de Luc, au chapitre 17 les versets 20 à 24.

Le Psaume 90 est un de ces textes au grand souffle qui nous invite à nous pencher sur les limitations et les fragilités de l’existence humaine face à l’éternité.

Nous pouvons le faire sans tout de suite prendre peur, car dès l’entrée, Dieu nous est présenté comme Celui qui enfante les mondes, qui veut pour nous la vie et qui saura nous entraîner dans la découverte d’une vie nouvelle.

Avec l’épitre aux Romains redécouverte par Martin Luther, nous plongeons au cœur de la Réforme.

Fêter la Réformation, plus de 500 ans après l’affichage des 95 thèses par
Martin Luther est un véritable défi, alors que les conditions de vie ne sont plus les mêmes et que les idées ont évolué. Quelle est la portée des
découvertes du réformateur pour nous au XIXème siècle ?