Des chroniqueurs d'horizons variés nous livrent leur regard sur l'actualité chaque matin à 7h20, dans la matinale.
- Le lundi : Stéphane Vernay, directeur de la rédaction de Ouest-France à Paris, et Arnaud Benedetti, rédacteur en chef de La revue politique et parlementaire ;
- Le mardi : Corinne Bitaud, agronome et théologienne protestante, et Marie-Hélène Lafage, consultante en transition écologique auprès des collectivités territoriales ;
- Le mercredi : Clotilde Brossollet, éditrice, et Pierre Durieux, essayiste ;
- Le jeudi : Antoine-Marie Izoard, directeur de la rédaction de Famille chrétienne ; Aymeric Christensen, directeur de la rédaction de La Vie ;
- Le vendredi : Blanche Streb, essayiste, chroniqueuse, docteur en pharmacie, auteure de "Grâce à l’émerveillement" (éd. Salvator, 2023), "Éclats de vie" (éd. Emmanuel, 2019) et "Bébés sur mesure - Le monde des meilleurs" (éd. Artège, 2018), et Elisabeth Walbaum, Déléguée à la vie spirituelle à la Fédération de l'Entraide Protestante.
Un hall d’aéroport, sans doute à Milan, la mémoire est fragile. Ils sont assis tous les deux, attendant le vol qui les ramène à Rome. Leurs costumes noirs et leurs cols romains passent inaperçus dans cette foule d’hommes d’affaires et de touristes. Il y en a un qui est jeune, à la carrure sportive, l’autre septuagénaire, le cheveu argenté.
Un monstre sacré, une légende ou un géant… ce sont autant de superlatifs entendus d’ordinaire lorsqu’une célébrité quitte le monde des vivants. Benoît XVI, qui s’est éteint à 95 ans dans sa retraite silencieuse au cœur des Jardins du Vatican, n’est rien de tout cela. Joseph Ratzinger est-ce “simple et humble travailleur dans la vigne du Seigneur” qui se présenta à la loggia de la basilique Saint-Pierre un soir d’avril 2005, dans une soutane blanche aux manches trop courtes.
Presque dix ans après avoir renoncé à sa charge, en février 2013, le 265e pape s’est éteint, au sens propre, comme le laissait entendre, ces derniers temps, son fidèle secrétaire, Mgr Gänswein.
Les funérailles de Benoît XVI auront lieu jeudi à Rome. Depuis 48 heures tous les commentateurs donnent leur opinion sur lui. Je ne sais pas combien d’entre eux l’avaient rencontré… J'ai eu cette chance et je voudrais en dire un mot.
L’année qui s’achève a été mouvementé sur le front bioéthique, et 2023 le sera aussi, nous le savons déjà, en particulier dans le domaine de la fin de vie dont les prétendus débats apaisés, orchestrés par le gouvernement, montrent déjà leurs limites et le déficit d’impartialité qu’ils prétendaient incarner. Le pouvoir en place donne l’impression d’avoir tranché en faveur de la levée de l’interdit de tuer. Il a même créé un groupe de réflexion pour réfléchir aux “mots” qu’il conviendrait d’utiliser. Mais voilà : ce groupe, qui doit livrer un “lexique” dans les prochaines semaines, est largement composé de militants pro-euthanasie affichés…
En cette période de vœux qui démarre samedi et s’achèvera quelque part entre le 15 et le 31 janvier. L’an dernier, nous avons cherché les racines de cette tradition et découvert qu’elle remonte à la Rome antique.
Pour ceux qui avaient encore l’espoir que durant les vingt années qui ont séparé leurs deux passages au pouvoir les talibans aient significativement changé, l’annonce de samedi dernier est un désaveu supplémentaire. Le régime de Kaboul a en effet annoncé que les femmes afghanes ne seraient plus autorisées à travailler dans les organisations non gouvernementales qui jouent pourtant un rôle essentiel dans l’assistance à la population, que ce soit dans le domaine de l’aide alimentaire, médicale ou encore éducative.
La récente interdiction des aquariums sphériques en Wallonie est une bouffée d’espoir ! Pour les poissons rouges d’abord, qu’on arrêtera de prendre pour des êtres sans mémoire et qu’on considèrera donc comme des sujets de droit ayant la liberté d’aller et de venir sans tourner en rond.
À quelques jours de Noël l’éditorialiste Antoine-Marie Izoard fait écho au dossier de la semaine de Famille Chrétienne. Un dossier qui explique que les fêtes de famille peuvent parfois tourner au vinaigre.
Trois jours après la défaite des bleus face à l’argentine au mondial de foot du Qatar, on en parle encore. Force est de constater que cette défaite ne passe toujours pas.
La finale de la Coupe du monde, hier soir, a été fracassante… Mais le metteur en scène, l’émirat du Qatar, ne s’est pas laissé distraire pour autant de l’autre scène : la guerre économique générale qu’est devenue la mondialisation.
"Redressez-vous et relevez la tête." Telle est l’invitation pressante de Jésus en Luc 21, alors même que l’évangile raconte qu’approche la dévastation de Jérusalem et qu’il y aura alors un grand désarroi...
Dans Ouest France, par Philippe Pozzo di Borgo. Nous le connaissons tous, je pense. Son histoire a inspiré le film Intouchables. Son appel est lancé aux côtés du collectif « Soulager, mais pas tuer » dont il est le parrain depuis sa création, en 2014.
Alors que la Convention citoyenne sur la fin de vie a débuté, plusieurs personnalités se sont exprimées pour fustiger les responsables religieux qui prennent part au débat. Une attaque pas aussi “républicaine” qu’elle le prétend…
C’est un mélange de racisme social d’une part et d’incompétence d’autre part qui a conduit à la destitution du président péruvien Pedro Castillo le 7 décembre dernier.
La COP27 est la grande sœur climat, alors que la COP15 à Montréal est sur la biodiversité. Cette année, elle est présidée par… la Chine. Avec le retour du Brésil dans les négociations sur les sujets écolos et l’Union européenne qui souhaite interdire l’importation de produits issus de la déforestation, il y a des bonnes nouvelles récemment.
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