L'éco de demain, avec ESDES Business School · RCF en AuRA

La neurodivergence, qui inclut des conditions comme l’autisme ou le TDAH, soulève des enjeux cruciaux d’inclusion au travail. Entre aménagement des postes et évolution des pratiques de recrutement, les entreprises doivent repenser leur approche pour accueillir pleinement les talents neurodivergents. Deux visions s’affrontent : l'approche médicale, qui cherche à « normaliser », et l’approche sociale, qui défend l’adaptation de l’organisation. L’enjeu ? Créer des environnements inclusifs bénéfiques à tous. Pénélope Codello est enseignante-chercheuse à l’UCLY au sein de l’ESDES Business School. 

La génération Z, née entre 1995 et 2015, redéfinit le travail en mettant l’accent sur le sens, l’authenticité et l’éthique. Connectés et sensibles aux enjeux écologiques et sociaux, ces jeunes actifs recherchent des emplois qui correspondent à leurs valeurs, tout en privilégiant flexibilité et sécurité. Loin des clichés, ils aspirent à réinventer le monde du travail en favorisant des environnements où reconnaissance et impact sont essentiels. Nathalie Tessier, enseignante-chercheure en gestion des ressources humaines à l'ESDES Business School à l'Université catholique de Lyon est au micro de Grégoire Gindre.  

L'intelligence émotionnelle, définie en 1990 par Salovey et Mayer, désigne la capacité à gérer ses émotions et celles des autres pour guider ses actions. Ce concept, popularisé par Daniel Goleman, est crucial pour le leadership, le bien-être au travail et la performance. Aujourd'hui, il est également intégré dans des technologies d'intelligence artificielle pour améliorer la gestion des émotions en entreprise. Des innovations technologiques dont nous parle Christel Vivel, enseignante-chercheur à l’ESDES Business School, maître de conférences à l’Université catholique de Lyon. 

Le travail, incontournable dans nos vies, façonne notre quotidien de manière profonde et parfois invisible. Entre les heures passées en entreprise, les trajets quotidiens et le travail emporté à la maison, il occupe une place centrale dans notre existence. Mais comment cette activité professionnelle impacte-t-elle réellement notre vie personnelle et familiale ? Avec Florence Nykiel, maître de conférence à l'ESDES Business School, spécialisée en droit privé, nous explorerons l'influence du télétravail, du droit à la déconnexion et des exigences des employeurs en matière d'horaires et de congés, trois aspects essentiels de l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée.

La France a perdu plus d’emplois dans l’industrie que la moyenne en Europe. Sur notre territoire, le poids des multinationales est plus grand que chez nos voisins, or entre 2007 et 2014, leurs effectifs à l'étranger ont augmenté de 60%, deux fois plus que pour les multinationales allemandes et italiennes. Nos fleurons industriels manqueraient-ils de patriotisme ? Pour en parler, Daniel Suissa, responsable pédagogique en master de Management industriel à l'ESDES Business School est au micro de Grégoire Gindre. 

Le numérique offre des opportunités d'inclusion pour les travailleurs en situation de handicap, mais les outils ne sont pas toujours adaptés à leurs besoins. Une étude en Rhône-Alpes montre que, tout en facilitant certaines tâches, la digitalisation peut aussi poser des défis, notamment en raison des exigences croissantes des employeurs. Pour une véritable inclusion, il est crucial d’adapter les technologies et de renforcer les compétences numériques des travailleurs handicapés. Pour en parler, RIm Hachana, professeur à l'ESDES Business School est au micro de Grégoire Gindre.

Le monde du travail est de plus en plus complexe, avec des enjeux technologiques, sociaux et environnementaux qui se croisent. Pour y faire face, il est essentiel de comprendre et de donner du sens aux paradoxes, comme concilier autonomie et lien social. Selon Edgar Morin, la complexité peut être une richesse si l'on accepte les tensions et qu'on les transforme en opportunités grâce à une pensée collective et dynamique. Pour en parler, Anne-Sophie Thelisson, professeur à l’ESDES Business School, maître de conférence à l’université catholique de Lyon, est au micro de Grégoire Gindre. 

Dans la quête de légitimité, certains entrepreneurs recourent au « mensonge de légitimation » pour convaincre parties prenantes et investisseurs. Entre exagérations, omissions et falsifications, ces choix soulèvent des dilemmes éthiques complexes. Si certains rationalisent ces mensonges, d'autres vivent avec la culpabilité ou le stress. Dans un environnement de pression constante, la ligne entre stratégie commerciale et intégrité personnelle devient parfois floue. Pour en parler, Lobna Baccouche, enseignante chercheure à l'ESDES Business School est au micro de Grégoire Gindre. 

L’anarchie est-elle un ordre sans hiérarchie, contrastant avec l’idée du désordre ? Elle est en fait l’ordre sans le pouvoir. Au micro de Grégoire Gindre, Patrick Gilormini, maître de conférences à l'ESDES Business School de l’Université catholique de Lyon, questionne le rôle du pouvoir et de la hiérarchie dans les entreprises socialement responsables, notamment dans l’économie sociale et solidaire. À travers la pensée de Pierre Kropotkine, elle défend une organisation autogérée fondée sur l'entraide et la coopération. Selon lui, l'évolution humaine repose autant sur l'entraide que sur la compétition.

La finance verte, bien qu’elle semble récente, s’inscrit dans une démarche responsable aux racines anciennes, qui remontent au XVIIe siècle. Ces pionniers, guidés par des principes moraux, refusaient d’investir dans des secteurs qu’ils jugeaient contraires à leurs valeurs, comme l’armement, la traite humaine, le commerce de l’alcool ou du tabac. Cet engagement initial a évolué au fil des siècles, pour donner naissance à la finance durable actuelle, dont la finance verte est une composante clé, orientée spécifiquement vers la protection de l’environnement. Pour en parler, Youcef Meriane, docteur en sciences de gestion et maître de conférences à
l’ESDES Business School de l’Université Catholique de Lyon est au micro de Grégoire Gindre. 

La guerre entre la Russie et l’Ukraine a fait renaître l’expression « d’économie de guerre ». Pour retrouver ce concept, il faut remonter à la Première Guerre mondiale, alors que les belligérants s’attendaient à une guerre courte. Difficile désormais de ne pas constater le parallèle avec la situation en Ukraine, où le conflit s'éternise, exigeant de plus en plus de ressources. La guerre a ainsi acquis un caractère total. Pour en parler, Laurent Vilaine, docteur en sciences de gestion à l’ESDES Business School de l’Université catholique de Lyon est au micro de Grégoire Gindre. 

Penser le travail robotisé n'a en fait rien de moderne. Mieux encore, Georges Bernanos (1888-1948),  s'est très vite décrit comme un combattant de la liberté contre toute les formes de déshumanisation, qu’elles émanent du capitalisme, du fascisme ou du communisme. Il se bat contre le monde moderne, symbolisé par le matérialisme, le primat de l’économique , et la suprématie des machines critique de la modernité telle quelle s’est développée avec les Lumières dans la philosophie du
XVIIIème siècle. Un peu d'histoire avec Patrick Gilormini, enseignant-chercheur à l'ESDES Business School au micro de Grégoire Gindre. 

La notion d’erreur est liée à celle de connaissance : une connaissance de ce qui est correct est nécessaire pour que l’on puisse parler d’erreur. Ainsi, par exemple, il n’y a pas d’erreur de calcul s'il n’y pas de connaissances du mode de calcul. L’action humaine est source d’erreur en raison de la dynamique temporelle et du processus d’acquisition des connaissances. On retrouve là l’expression populaire « l’erreur est humaine ». Mais si elle est humaine, elle est aussi source de vulnérabilités. Christel Vivel, enseignante-chercheuse en économie à l'ESDES Business School et maître de conférence à l’Université catholique de Lyon. 

Dans les années 1950, Schumpeter soutenait que l’étude des entrepreneurs était cruciale pour la santé économique d’un pays. Aujourd'hui, nous mettons l'accent sur l'éducation à l'entrepreneuriat comme étant essentielle pour relever les défis du monde contemporain. Enseigner l'entrepreneuriat ne se limite pas seulement à former des entrepreneurs, mais aussi à cultiver un état d'esprit et des compétences qui sont recherchées par les entreprises, qui privilégient désormais des collaborateurs proactifs. Pour en parler Rosalie Douyon, enseignant-chercheur, professeure associée en Entrepreneuriat et Stratégie à l'ESDES Business School est au micro de Grégoire Gindre. 

L'intelligence artificielle doit favoriser la nécessité de s’interroger sur les frontières et les contours de l’action de l’homme par rapport à la machine. Par Machine d’IA, il est en fait question des technologies d’apprentissage (deep learning, machine learning), les réseaux de neurones, les systèmes experts, l’IA générative, la robotique, les algorithmes et autres artefacts. Aujourd’hui, l’IA n’est plus simplement analytique, elle devient de plus en plus humanisée, elle est capable d’effectuer des fonctions cognitives que nous pouvons associer au cerveau humain telles que la perception, le raisonnement, l’apprentissage, l’interaction avec l’environnement, la résolution de problème, la créativité et la prise de décision. Avec la « mécanisation de la pensée », la « démission cognitive » et la « puissance sans visage », il est impératif de repenser l’humain au temps de son effacement dans le vivant et la machine. Rim Hachana, chercheuse à l’ESDES, au département « strategy and human relations » à l'Université catholique de Lyon au micro de Grégoire Gindre.