Nice
Avant le procès de l'attentat de la Basilique Notre-Dame de l'Assomption, à Nice, le curé, Franklin Parmentier nous a fait part de ses attentes, ses souhaits, ses craintes, avant un procès qui aura lieu pendant trois semaines à Paris.
Une nécessité. Le procès est attendu par les familles des victimes et la communauté chrétienne de Nice après le temps de l'instruction et de l'enquête. Mais cela "réveille déjà des douleurs de ce terrible jour" dit le prêtre recteur de la Basilique Notre-Dame de l'Assomption, Franklin Parmentier. L'homme sait qu'il faut "que cela se passe même si l'on a pas forcément toujours l'envie". Désormais, "la force de l'espérance" est dans la tête du curé qui a toujours les portraits de Nadine, Simone et Vincent dans son bureau.
"On a souhaité que policiers, enquêteurs, magistrats soient dans nos prières" explique aussi Franklin Parmentier. La paroisse va prier, tout au long du procès pour ceux qui vont vivre cette épreuve du procès. "Un moment qui va nous replonger dans des choses compliquées pour beaucoup d'entre nous". Pour le curé, dans ce procès, "les faits sont avérés, il y a une évidence". Pardonner au terroriste ? Franklin Parmentier veut "croire qu'il est capable de mettre de la lumière là ou il y a eu les ténèbres: je souhaite que cet homme vive en vérité" dit le curé.
Ce procès est aussi une reconstruction: une énième pour le pays, une de plus pour les niçois et une guérison pour la communauté paroissiale. Franklin Parmentier n'a "jamais assisté à un procès" auquel il va "assister comme témoin et partie civile". "Il y a de l'inconnue là-dedans" dit le recteur de la Basilique qui "compte aussi sur la prière des autres" dit-il non sans émotion. Le procès va durer deux semaines, jusqu'au 26 février.
Suivez l’actualité nationale et régionale chaque jour
RCF est une radio associative et professionnelle.
Pour préserver la qualité de ses programmes et son indépendance, RCF compte sur la mobilisation de tous ses auditeurs. Vous aussi participez à son financement !