Normandie
La collecte nationale des Restos du cœur a lieu du 7 au 9 mars 2025. Dans l’Orne, les bénévoles se préparent pour ce week-end important pour les bénéficiaires et l’association dont les besoins évoluent, notamment en faveur des familles monoparentales.
La collecte représente « entre 10 et 15% des achats que l’on peut effectuer pour subvenir aux besoins des personnes accueillies », explique Simone Boisseau, référente communication des Restos du cœur de l’Orne. La réussite de cette grande collecte nationale est donc un enjeu important pour l’association.
Cette année, bénévoles vêtus de chasubles roses et affiches du même coloris seront visibles dans les magasins du vendredi 7 mars au dimanche 9 mars 2025, en fonction des horaires d’ouverture des commerces. « Les enjeux sont toujours d’apporter ce qu’il faut en aide alimentaire et en produits d'hygiène aux personnes accueillies dans nos sept centres de l’Orne. »
170 000 repas distribués pour 35 634 personnes. C’est le bilan de l’association des Restos du cœur de l’Orne pour sa campagne d’été 2024. Un chiffre stable selon Simone Boisseau, qui voit tout de même de nouveaux profils apparaître.
À partir de maintenant, on va mettre l’accent sur la petite enfance de 0 à 3 ans.
L’association ornaise note l’arrivée de retraités parmi les personnes accueillies mais également davantage de familles monoparentales. « À partir de maintenant, on va mettre l’accent sur la petite enfance de 0 à 3 ans, alors qu’on ne prenait que de 0 à 18 mois avant. » Les produits pour bébés sont donc recherchés par les Restos du cœur, notamment lors de la collecte.
La collecte se prépare depuis mi-novembre dans l’Orne. Prise de contact avec les magasins, inscriptions des bénévoles d’un jour qui se mobilisent exceptionnellement pour la collecte… Des centaines de bénévoles seront sur le terrain dans le département au sein de 54 magasins cette année. Ils seront par exemple 120 à Alençon.
« On va avoir besoin de produits pour les bébés mais chaque centre est autonome dans l’organisation de sa collecte et met une affichette en fonction de ses besoins, explique Simone Boisseau. Mais quelques fois, il va y avoir plus qu’attendu dans un centre. Donc, après la collecte, les centres, qui sont autonomes, mettent en commun leur collecte et voient s’il y a à rééquilibrer en fonction des centres. »
La référente communication de l’association observe que le volume des dons sur ces dernières est plutôt stable, dans un contexte économique parfois compliqué. « Les gens sont généreux, ils continuent à donner », conclue-t-elle.
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