Charles Ange Ginésy: "il faut maintenir nos traditions locales"
Au Salon de l'Agriculture, Charles Ange Ginésy marque le stand du Département avec une programmation dédiée à la défense des traditions culinaires locales.
Entretien avec le président du Département des Alpes-Maritimes:
Charles Ange Ginesy - RCFPourquoi avoir agrandi le stand cette année ?
Nous avons répondu à une demande de ceux qui souhaitaient présenter et faire de la vente des produits azuréens, viticulteurs mais aussi producteurs. C'est une formidable présence.
Derrière, il y a une idée de fidéliser les gens à l'achat Made In Alpes-Maritimes ?
Les clients viennent chercher des produits de qualité et c'est aussi une formidable vitrine pour les raviolis, la porchetta aussi et pour voir nos chefs étoilés.
Comment faire découvrir d'autres spécialités locales ?
C'est l'occasion du Salon ! On peut mettre en avant des associations qui portent haut et fort nos traditions ! Le Fassoum Grassenc par exemple ! Ce chou farci est exceptionnel. Les Agnocous péoniens aussi ! C'est cela le maintien de nos traditions locales. Il faut aussi faire des découvertes comme la spiruline. C'est tout cela le Salon, c'est très attirant et très appétissant.
Le nombre de terres agricoles diminue. Cela devient rare. Comment préserver les terrains restants ?
Nous avons une pression foncière et les terrains sont très souvent dans l'attente d'être bâtis. Nous nous engageons à acquérir des terrains pour les mettre à la disposition des agriculteurs. Nous l'avons fait à La Roquette, Gattières et Chateauneuf de Grasse. On va le faire à Mandelieu et Blausasc ou il y a des projets d'installation agricoles. Nous essayons de capter les terrains.
Comment mettre en valeur ces produits ?
Nous avons une SIC (Société d'Intérêt Coopérative) qui est lancée et qui va permettre des produits en vente directe de l'agriculteur au consommateur avec l'adhésion des collèges, de la chambre d'agriculture. Nous espérons monter en productivité pour fournir les chefs cuisiniers des collèges.
Dans les collèges, que mangent nos élèves ?
Aujourd'hui c'est du circuit-court mais pas suffisamment. Il faut faire mieux et la table de nos collégiens s'y prête. On a bon espoir d'une augmentation chaque année. Aujourd'hui on est à plus de 70% de production.


Tous les jours dans les midis RCF 83/06, un invité en Studio au micro d'Audrey Souriau, Stevelan Chaizy Gostovitch et André Sanchis
