
Attaque à la voiture-bélier à Munich, le cardinal Marx exprime son émotion ; l’attaquant de la basilique de Nice "visait clairement des chrétiens" ; une reconstitution 3D dévoile le visage de Saint Thomas d’Aquin… Ce qu’il ne fallait pas manquer dans l’actualité chrétienne du vendredi 14 février 2025.
L’archidiocèse de Munich et Freising s’est déclaré profondément bouleversé par cet attentat présumé, qui a touché des familles et des enfants. Le cardinal Reinhard Marx, archevêque de Munich et Freising, a exprimé son émotion et sa prière pour les victimes. L’auteur présumé de l’attaque, un demandeur d’asile afghan de 24 ans,
a foncé avec un véhicule sur une foule de manifestants. Le bilan est lourd : 30 blessés, dont deux dans un état grave. L’attaque s’est produite lors d’un rassemblement syndical organisé par l’une des principales confédérations allemandes.
Avec hier le témoignage d’une policière de la Direction générale de la sécurité intérieure. Venue éclairer la cour sur le contexte dans lequel s’est produit l’attentat de Nice, la policière de la DGSI a assuré que l’auteur présumé de l'attentat de la basilique de Nice « visait clairement des chrétiens ». Selon elle, cette attaque s’inscrit dans une longue série d’exactions terroristes commises ces dernières années contre les chrétiens en France et dans le monde. « S’attaquer à un prêtre, à une église, à des fidèles, égorger deux femmes et un sacristain dans la basilique de Nice… C’est un moyen de semer la division et de saper le dialogue interreligieux prôné par le Vatican » estime t-elle.
C’est ce qu’a voulu savoir Cicero Moraes, un designeur 3D brésilien spécialisé dans la reconstitution faciale. Il vient de publier une nouvelle étude révélant le visage qu’aurait pu avoir Saint Thomas d’Aquin, le « Docteur angélique », dont on fêtait en 2023 le 700e anniversaire de sa canonisation. Le scientifique a basé son travail de recherche sur le crâne du dominicain, une précieuse relique, qui était exposé à Washington les 29 et 30 novembre derniers. Il y a deux ans Cicero Moraes avait travaillé à la reconstitution du visage d’un mineur qui avait vécu en Afrique du Nord il y a environ 35 000 ans. Il y a dix ans, il s’était penché sur le visage de Saint Martin de Porres, patron de la justice sociale et père des malades et des pauvres, ayant vécu au 17e siècle.
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