Les évêques européens alertent sur la situation en RDC, Mère Teresa entre officiellement dans le calendrier romain, François Bayrou mis en cause dans une affaire d’agressions sexuelles à Notre-Dame de Bétharram… Ce qu’il ne fallait pas manquer dans l’actualité chrétienne du jeudi 13 février 2025.
Alors que les combats font rage dans l'Est de la République Démocratique du Congo, le président de la Commission des Épiscopats de l'Union Européenne déplore la crise humanitaire et sécuritaire. Mgr Mariano Crociata, invite l'Europe à soutenir les autorités congolaises en appuyant les demandes de sanctions visant les milices armées, en particulier le M23. Le Parlement Européen devrait voter ce jeudi une résolution concernant l’« Escalade de violence dans l’est de la République Démocratique du Congo ».
La mémoire facultative de sainte Teresa de Calcutta est désormais inscrite dans le calendrier romain général. Un décret en ce sens a été rendu public mardi par le Dicastère pour le culte divin et la discipline des sacrements. La religieuse en sari bleu et blanc a fondé la congrégation des missionnaires de la Charité. Elle a passé la majeure partie de sa vie au service des plus pauvres. Mère Térésa a été béatifiée en octobre 2003 par saint Jean-Paul II, puis canonisée par le pape François en 2016. La commémoration de la sainte albanaise apparaîtra désormais le 5 septembre dans les calendriers et les textes liturgiques de l’Église. Référence au jour de la mort de mère Térésa le 5 septembre 1997.
Elle reproche au département de la sécurité intérieure d’avoir annulé une politique adoptée sous l’ère Biden. Cette dernière exigeait l’approbation des supérieurs avant d’arrêter des immigrants dans certains lieux comme les églises. Pour les religieux, cette nouvelle politique affecte leur liberté de culte car elle réduit la fréquentation des services religieux par peur des arrestations.
Plusieurs enquêtes publiées par Mediapart prétendent que François Bayrou avait connaissance, depuis la fin des années 1990, d’accusations d’agressions sexuelles dans cet établissement. Le premier ministre a démenti, mardi devant les députés, ces accusations. François Bayrou a répété n’avoir « jamais été informé » par le passé de ces faits qui auraient été commis dans l’établissement où ses enfants étaient scolarisés. Depuis un an, le parquet de Pau mène l’enquête sur une centaine de plaintes visant des faits présumés de violences, agressions sexuelles et viols, faits survenus principalement entre les années 1970 et 1990.
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