Evangile du 25 octobre Rémy SENANTLUC 13-10.17
« Femme, te voici délivrée de ton infirmité. » Jésus vient pour nous délier, pour nous délivrer de tout ce qui ralentit notre marche vers la sainteté, il vient pour nous délivrer du péché qui nous entrave si bien. Tout au long des Évangiles, Jésus nous est montré guérissant de toutes sortes de maladies ceux qui venaient à sa rencontre, et comme pour le paralytique, c’est d’abord des maladies de l’âme que Jésus se faisait le médecin : « Tes péchés sont pardonnés. » commence-t-il par dire au paralytique.
Jésus est venu pour nous guérir, il est le Tout Puissant, sa parole est infailliblement efficace, car il est le Fils de Dieu, et rien n’est impossible à Dieu. Mais tous n’accueillent pas sa parole de la même façon. Tandis que l’humble femme qui vient d’être délivrée de l’esprit qui la rendait infirme depuis si longtemps rend gloire à Dieu pour sa délivrance, le chef de la synagogue, de son côté, s’indigne de voir Jésus faire une guérison le jour du sabbat.
Mais Jésus dénonce aussitôt l’hypocrisie de son interlocuteur. Il ne reproche pas de détacher son âne ou son bœuf, y compris le jour du sabbat, pour le mener boire, il demande simplement une cohérence entre les paroles et les actes, et surtout il remet en évidence la dignité intangible de l’homme et de la femme. Il est bon d’avoir soin des animaux, mais il est encore plus nécessaire de prendre soin de l’être humain, quel qu’il soit, depuis sa conception, jusqu’à sa mort naturelle, dans le respect absolu de la Loi Divine.
Dans cet Évangile Jésus dénonce clairement Satan comme responsable de l’état de la femme. Le même Satan continue aujourd’hui encore son œuvre de division, de mensonge, il sait qu’il a perdu la partie, mais son orgueil fait qu’il ne renonce pas à semer le désordre dans notre monde. Ne lui laissons pas les mains libres, invoquons tous les jours Saint Michel, le grand Archange chargé de repousser le Démon en enfer, supplions la Très Sainte Vierge Marie, tout particulièrement par la prière du Rosaire, c’est elle qui doit écraser définitivement la tête du Serpent.
Et à l’image de la foule, soyons dans la joie, malgré tout ce qui nous inquiète. Aujourd’hui nous savons que Jésus est le plus fort, il est vainqueur, et si notre confiance et notre espérance sont malmenées, demandons à Jésus de restaurer en nous ces deux vertus, de la même façon qu’il a redressé cette pauvre femme qui était toute courbée depuis tant d’années. Amen.