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Roberto Alagna, dans le livret du disque qu’il lui consacre, ne tarit pas d’éloges sur les qualités et la carrière exceptionnelle d’Enrico Caruso, ténor napolitain, dont la carrière lyrique – courte, il est mort à 48 ans- fit évoluer le chant lyrique. Rompu aux technique belcantistes, il fut contemporain de l’arrivée du courant vériste – de P.Mascagni (1890 pour Cavalleria Rusticana), Léoncavallo pour Pagiaci en 1892) Puccini -en participant à, la création de plusieurs des œuvres représentatives de ce mouvement. Caruso modifia en profondeur la manière de chanter dont les ténors actuels sont les héritiers et les continuateurs. Le 17 Février 1902, il est consacré et ovationné à l’issue de 12 représentations à la Scala de Milan dans l’œuvre de Donizetti L’elisir d’amore. Ce qui fera prédire à Toscanini le triomphe imminent du chanteur « Si ce napolitain continue à chanter comme il le fait, le monde entier parlera de lui ».Il fera une grande partie de sa carrière sur la scène du Metropolitan opéra – « sa » scène -où il assura plus de 628 représentations et dut sa popularité et son aura aux nombreux disques qu’il enregistra quelque fois accompagné d’un seul piano dans une modeste chambre d’hôtel. Une légende était née. Comme en témoigne la chanson crée en 1986 par Lucio Dalla : Caruso.
17 octobre 2021
Le centenaire de la Grande Guerre en Meuse, première partie