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Avant toute chose Le magicien d’Oz est d’abord un grand classique de la littérature enfantine dans le monde anglophone. Il a été écrit ar Lyman Frank Baum. Publié aux États-Unis en 1900 aux éditions Georges Hill Company, il est agrémenté des illustrations de William Wallace Denslow. Il faudra, toutefois, attendre 31 ans pour qu’il soit publié en France. C’est l’un des livres les plus lus au monde! Il en a été tiré, bien sûr, plusieurs adaptations cinématographiques plus ou moins réussies. Celle dont nous allons parler, dirigée par Victor Fleming, a fortement marqué des générations de cinéphiles et verra l’ascension au rang d’un vedettariat planétaire la jeune Judy Garland. Ce rôle, précisons-le, était initialement prévu pour la star de la Twentieth Century Fox – Shirley Temple – que la célèbre compagnie refusa de prêter à sa concurrente Metro Goldwin Mayer. On lui donne donc ce rôle par défaut. Louis Mayer reconnaissant les qualités de la jeune star fera, peu après, du duo Judy Garland et Mickey Rooney un couple de cinéma dont le patron de la compagnie cinématographique raffolait des productions « familiales ». Mais revenons au Magicien d’Oz. Judy Garland y tient le rôle principal en susurrant un air qui sera l’un des plus célèbres standards repris par les plus grands noms de la scène internationale : Over the rainbow composé par Harold Arlen et Herbert Stothart pour la musique et Edgar Yipsel Harburg pour les paroles. Cette chanson figure en 1ere au classement des 100 plus grandes chansons au monde. Même si la chanson commence par « Somewhere over the rainbow » son titre supprime le « Somewhere » qui, a la fin des années 30, va incarner les espoirs et les rêves d’une jeunesse aspirant à un monde idéal d’amour et de joie auquel conduit la « yellow brick road » à qui Elton John dans un album écrit en trois jours dit un au revoir poignant.