Le communiqué indique qu’une enquête canonique est en cours et qu’un signalement a été fait à la justice civile. "Je souhaite, par cette déclaration publique que je remets au Président de la Conférence des évêques de France, contribuer à la démarche de vérité et assumer ma responsabilité." avance Mgr Grallet, "Désormais, dans l’attente des conclusions des enquêtes canonique et civile, je me mets en retrait de la parole publique. Je me suis égaré et j’ai blessé une personne. Le pardon que je lui ai demandé, je l’exprime aussi à tous ses proches, ainsi qu’à tous ceux qui, aujourd’hui, seront meurtris, sous le choc de cette révélation."
Mgr Grallet est un des trois évêques hors-fonctions, mentionnés par le président de la CEF lors de la conférence de presse du 8 novembre dernier, faisant l’objet d’une enquête "tant de la part de la justice pénale que de la part de la justice canonique"
Après l’affaire Santier et l’affaire Ricard, Mgr Eric de Moulins-Beaufort avait invité les personnes mises en cause à faire la vérité publiquement sur les faits qui leur étaient imputés.
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