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Consistoire du 1er juillet 2024: qui sont les quinze bienheureux ?

Consistoire du 1er juillet 2024: qui sont les quinze bienheureux ?

Un article rédigé par Faustine Claret - RND, le 20 juin 2024 - Modifié le 20 juin 2024
Le 1er juillet 2024, le pape François présidera le Consistoire ordinaire public pour la canonisation de quinze bienheureux. Qui sont-ils ?
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"Les saints sont des perles prĂ©cieuses. Ils sont toujours vivants et actuels, ils ne perdent jamais leur valeur, parce qu’ils reprĂ©sentent un commentaire fascinant de l’Évangile" avait dĂ©clarĂ© le saint Père lors du colloque sur la "saintetĂ© aujourd'hui" en octobre 2023. Quelques mois plus tard, le pape François prĂ©sidera en juillet 2024, le Consistoire ordinaire public pour la canonisation de quinze bienheureux. Qui sont-ils ? 

Les "martyrs de Damas", ces huit frères mineurs et trois laïcs maronites

"Les martyrs de Damas sont une belle image d’une Eglise qui a su vivre son tĂ©moignage missionnaire jusqu'au don de sa vie. C'est un signe d'espĂ©rance pour toute l'Eglise en Syrie, en particulier pour notre prĂ©sence franciscaine. Que ces martyrs soient un exemple pour nous tous, frères de la Custodie, et nous encouragent Ă  ne jamais nous Ă©pargner dans notre mission" a dĂ©clarĂ© le frère Francesco Patton, le Custode de Terre Sainte en mai dernier

Dans la nuit du 9 au 10 juillet 1860, huit frères mineurs et trois laĂŻcs maronites sont assassinĂ© dans leur couvent franciscain du quartier chrĂ©tien de Bab-Touma Ă  Damas. Au XIXème siècle, les druzes chiites du Mont-Liban et de Syrie reprochent aux chrĂ©tiens d'avoir une trop grande influence sociopolitique dans la sociĂ©tĂ©. Pour se venger, les druzes lancent des persĂ©cutions. Ces massacres coutent la vie Ă  plus de 12 000 chrĂ©tiens dans le sud du Mont-Liban et plusieurs milliers Ă  Damas. C'est dans cette ville, qu'un commando druze pĂ©nètre illĂ©galement dans le couvent et massacre les franciscains ainsi que des laĂŻcs maronites. Les assaillants leurs laissent le choix de vivre s'ils renonçent Ă  leur Foi chrĂ©tienne pour se convertir Ă  l'Islam. Tous refusèrent et meurt par la "haine de la foi". Leur bĂ©atification remonte en 1926 par le Pape Pie XI. Aujourd'hui, leur renommĂ©e croissante, le nombre toujours plus Ă©levĂ© de signes attribuĂ©s Ă  leur intercession, ainsi que la propagation de leur culte ont poussĂ© le pape François a entamĂ© une procĂ©dure pour leur canonisation. 

Giuseppe Allamano, un prĂŞtre au service de la mission

"Giuseppe Allamano nous rappelle que pour rester fidèles Ă  notre vocation chrĂ©tienne, nous devons savoir partager les dons reçus de Dieu avec des frères de toute race et de toute culture ; nous devons annoncer le Christ avec courage et cohĂ©rence Ă  chaque personne que nous rencontrons, en particulier Ă  celles qui ne le connaissent pas encore"tout prĂŞtre est missionnaire par nature ; les vocations ecclĂ©siastiques et missionnaires sont essentiellement indiscernables a annoncĂ© saint Jean-Paul II lors de l'homĂ©lie pour sa bĂ©atification le 7 octobre 1990. Bienheureux Giuseppe Allamano est un prĂŞtre italien nĂ© en 1851, fondateur de l'Institut des Missions Consolata. Après s'ĂŞtre consacrĂ© Ă  la renaissance du Sanctuaire de la Consolata, il dĂ©cide de fonder une oeuvre missionnaire dans le but d'apporter une aide aux personnes dĂ©favorisĂ©es. Pour lui, "tout prĂŞtre est missionnaire par nature ; les vocations ecclĂ©siastiques et missionnaires sont essentiellement indiscernables". Dès la crĂ©ation de l'Institut en 1901, Giuseppe Allamano regroupe une centaine de prĂŞtres pour les envoyer en mission dans les pays d'Afrique. C'est au Kenya que le premier groupe part l'annĂ©e suivante. Très vite, le fondateur constate que les femmes ont aussi leur place dans la mission. Il crĂ©e alors les SĹ“urs Missionnaires de la Consolata, consacrĂ©es Ă  plein temps Ă  l'Ă©vangĂ©lisation. "Pourquoi es-tu ici ? demandez t-il souvent aux postulants. Vous rĂ©pondez tous : ĂŞtre missionnaires. Si quelqu'un avait un autre objectif, il aurait tort, car ici l'air n'est bon que pour ceux qui veulent ĂŞtre missionnaires. Quiconque est donc venu Ă  l'Institut dans un but autre que celui de devenir missionnaire Consolata doit s'en abstenir pour l'amour de Dieu ! En conscience, il ne peut pas y rester" 

Marie‑Léonie Paradis, une soeur dévouée à son prochain

"Votre femme, humble parmi les humbles, s'Ă©lève aujourd'hui au rang de celles que Dieu a Ă©levĂ©es Ă  la gloire et je suis heureux qu'une telle bĂ©atification ait lieu pour la première fois au Canada, qui Ă©tait son pays." a dĂ©clarĂ© saint Jean-Paul II lors de l'homĂ©lie pour sa bĂ©atification le 11 septembre 1984. Bienheureuse Marie-LĂ©onie Paradis est une religieuse canadienne. Dès les premières annĂ©es de sa vie religieuse, elle est appelĂ©e Ă  aider dans un pensionnat. "Sa vie religieuse Ă©tait si resplendissante qu'elle rassembla spontanĂ©ment autour d'elle des jeunes filles, qui voulaient elles aussi consacrer leur vie Ă  Dieu" ainsi, Monseigneur. Laroque, Ă©vĂŞque de Sherbrooke l'autorise Ă  fonder la congrĂ©gation des Petites SĹ“urs de la Sainte-Famille. Le but de cette communautĂ© est de se mettre au service de son prochain en particulier dans les collèges, les maisons sacerdotales et les sĂ©minaires. Toute sa vie est consacrĂ©e aux autres et de nombreuses autres maisons voient le jour au Canada. Elle meurt emportĂ©e par un cancer foudroyant le 3 mai 1912. Depuis, la communautĂ© s'est Ă©tendue aux Etats-Unis, en Honduras et en Italie. 

Elena Guerra, une religieuse dévouée à la cause des femmes

Dès l'âge de huit ans, Elena Guerra Ă©prouve une dĂ©votion très forte pour le Saint-Esprit. Alors qu'un de ses frères se prĂ©parait Ă  devenir prĂŞtre, elle suivit en cachette les cours de ce dernier et apprends seule le latin. A vingt ans, elle fonde "Giardinetto di Maria" et "AmitiĂ©s Spirituelles". Ces deux groupes ont pour but de consolider la vie spirituelle des jeunes filles au travers d'une entraide commune. A la suite d'une longue maladie, elle demande Ă  rentrer chez les Dames de la CharitĂ© pour venir en aide aux pauvres et aux malades. En 1870, après un pèlerinage Ă  Rome, elle dĂ©cide avec l'accord de ses parents de crĂ©er au sein des Dames de la CharitĂ© une antenne pour l'Ă©ducation des jeunes filles pauvres. Deux ans plus tard, c'est une Ă©cole privĂ©e pour les jeunes filles issues de la bourgeoisie qu'elle fonde. Après avoir hĂ©ritĂ© d'une partie du domaine familial, elle commence Ă  vivre en communautĂ© qu'elle nomme "les Oblats du Saint-Esprit." Pendant de nombreuses annĂ©es, elle Ă©crit des articles sur les difficultĂ©s des femmes dans la sociĂ©tĂ©. Ce travail attire la jalousie des autres soeurs de la congrĂ©gation qui l'accuse de ruiner la communautĂ©. Elle est contrainte de dĂ©missionner de son poste de supĂ©rieure par les autoritĂ©s ecclĂ©siastiques et est interdite de publier d'autres Ă©crits. Elle meurt trois ans plus tard en 1914, jour du Samedi Saint. 

Carlo Acutis, le saint de la jeunesse 

"J'offre toutes les souffrances que j'aurai Ă  souffrir, au Seigneur, pour le Pape et pour l'Église, afin de ne pas aller au Purgatoire et aller directement au Ciel" annonçait Carlo Acutis en octobre 2006, quelques jours avant sa mort. Carlo Acutis est un jeune milanais, nĂ© en 1991 Ă  Londres. Très jeune, il a le dĂ©sir profond de mettre Dieu au centre de sa vie. Il rentre dans les Ă©glises pour "saluer JĂ©sus". Il Ă©met le souhait de recevoir l'Eucharistie. Après avoir obtenu une dĂ©rogation, il reçoit sa première communion le 16 juin 1998. Depuis ce jour, il ne loupe jamais la messe quotidienne mĂŞme durant ses vacances ou en voyage. Pour lui, "l'Eucharistie, c'est mon autoroute pour aller au ciel." Au dĂ©but de l'adolescence, il se passionne pour le codage informatique et devient un vrai "geek". Retrouvez l'intĂ©gralitĂ© de l'article pour continuer de connaitre sa vie: Carlos Acutis: le "geek de Dieu" devient saint

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