Si parler de sa foi peut ne pas
sembler à priori dans l'air du temps, depuis quelques années des personnalités
venues du milieu catholique ou du show-business témoignent de cette part intime
de manière ouverte.
Claire Koç, journaliste à France Télévision,
était ce matin l’invitée de Louis Daufresne dans Le Grand Témoin, à l’occasion
de la parution de son livre « Le Jour où je me suis convertie » (Plon).
Son témoignage, Claire Koç le voit comme « un appel à la tolérance et à la
liberté de conscience. » Si sa conversion et son baptême ont été source de
joie et de sérénité, elle note tout de même un certain rejet de la part de
certains. Jusqu’à ses proches. Un jour elle s’en ouvre à une amie, et sa
réaction est sans appel : "Quoi, tu t'es convertie au catholicisme
?" C'était pour elle une très mauvaise idée. Pour rire et détendre un peu
l'atmosphère, je lui ai dit : "Mais si je m'étais converti au bouddhisme,
tu aurais trouvé ça cool ?" Elle m'a jeté un OUI très froid. »
La conversion peut susciter des controverses, même pour un film de cinéma. À la place de Claire Koç, il y a un an jour
pour jour, Gad Elmaleh racontait sur nos ondes combien le cheminement de la
conversion peut être semé d’embuche dans le contexte familial. La question de la conversion ou non de l'humoriste avait fait la une de toute la presse.
Une autre personnalité,Thierry Bizot, producteur de télévision a publié Catholique Anonyme où il racontait
son « coming-out spirituel ». Son livre a été adapté à l’écran
sous le titre « Qui a envie d’être aimé ». Comme quoi, la foi continue
d’attirer partout.
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