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Yannick Neuder, ministre délégué à la santé, au centre de cancérologie Henri Becquerel à Rouen

Yannick Neuder, ministre délégué à la santé, au centre de cancérologie Henri Becquerel à Rouen

Un article rédigé par Pauline Martin - RCF Haute-Normandie, le 7 février 2025 - Modifié le 7 février 2025
L'actu normandeMieux accueillir les patients atteints de cancer au centre Henri Bécquerel

La veille de la journée mondiale de lutte contre le cancer, le 03 février dernier, Yannick Neuder, ministre délégué à la santé et à l’accès aux soins, était présent pour la pose de la 1ère pierre du nouveau bâtiment du centre Henri Becquerel. Un bâtiment dédié à l'ambulatoire et à …

Pose de la 1ère pierre du nouveau bâtiment du centre Henri Becquerel par les officielsPose de la 1ère pierre du nouveau bâtiment du centre Henri Becquerel par les officiels

... la prévention, une priorité absolue selon le ministre de la santé. C’est justement une des missions que remplira ce nouveau bâtiment porteur d’une “vision d’un hôpital humain et accueillant ouvert sur la ville”, d’après Pierre Véra, directeur général du centre Henri Becquerel. Le nouveau bâtiment disposera d’un pôle prévention santé, dont un espace éducatif à destination des scolaires de la Métropole. 

Mais l’objectif majeur du nouveau site, aux 19 948 m2 de surface de plancher créée en cœur de ville, est de répondre à un besoin grandissant puisque le nombre de cancer a doublé en 30 ans

 

“Une urgence médicale”

Le centre Henri Becquerel a connu quasiment 30% d’activités supplémentaires en 3 ans, alors que les bâtiments actuels ont 30% de surface en moins que ce qui est prévu par les normes de santé (ANAP). 

Cette étape de la restructuration du centre est vite apparue essentielle pour augmenter la capacité de prise en charge. La deuxième étape d’un projet immobilier en trois phases concerne ce bâtiment innovant dont la fonction essentielle sera ambulatoire. Les activités d’oncologie, d’hématologie, de soins de support, seront ainsi réorganisées à la fin des travaux, à horizon 2026. Sans oublier le plateau de consultation, et les soins critiques qui ont également besoin de plus de cohérence. Selon Pierre Véra :

Aujourd’hui, on guérit de plus en plus de cancer donc il nous semblait important d’avoir un lieu de vie dans lequel on vient - non pas pour mourir, mais pour guérir.

 

“Un hôpital qui ne ressemble pas à un hôpital”

Pour cela, le projet tient compte des enjeux de la cancérologie de demain : 

     - l’hyperpersonnalisation des diagnostics, des traitements, des prises en charge, des parcours pour les patients …

     - la prévention et le diagnostic précoce - éléments essentiels pour que les cancers soient moins graves et pris en charge plus tôt.

     - Et la révolution du numérique et de l’intelligence universelle.

C’est donc un projet résolument novateur, qui s’inscrit dans la continuité du modèle de fonctionnement des centres de lutte contre le cancer : le continuum entre le soin, la recherche et la formation. 

 

… en plein coeur de Rouen

Sur un terrain acquis grâce à un travail avec la municipalité et la métropole de Rouen, le bâtiment se veut “ouvert sur la ville”. Ainsi une salle polyvalente à dominante sportive sera ouverte aux scolaires, mais aussi aux salariés de l’hôpital. Personnels soignants, non épargnés depuis le covid et dont il faut “optimiser les conditions de travail”

 

Le bâtiment à l’allure courbe a été pensé en couronne autour de son centre : l’organisation des services vise ainsi à optimiser le parcours patient. La pose de la 1ère pierre a été aussi l’occasion de révéler que la façade reprend la vue en été de la Cathédrale de Monet … en version pixellisée. Un jeu de transparence et de luminosité par de larges vitrages permettrait ce clin d'œil à la ville, pensé par les architectes du projet. Ouverture prévue fin 2026.

 

Le ministre de la santé Yannick Neuder entourés des responsables et élus locaux pour la pose de la 1ère pierre

 

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Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
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