>> Malika Sorel, numéro 2 de la liste RN - Grand Témoin du 24 avril
Malika Sorel, essayiste, numéro 2 de la liste RN aux élections européennes. On en parle comme d'une prise de guerre. Malika Sorel figure désormais en deuxième position sur la liste RN aux élections européennes. L'intellectuelle était jusqu'alors associée à la droite traditionnelle. Elle avait été nommée il y a quinze ans au Haut Conseil de l'intégration par le président Nicolas Sarkozy à l'heure où le RN ne se cache pas de cibler l'électorat de LR, et pourquoi pas ceux aussi d'Emmanuel Macron puisqu'elle aurait pu être son ministre si celui-ci avait donné suite. Malika Sorel brouille-t-elle les repères ou au contraire ceux-ci se dessinent-ils de plus en plus en fonction d'un rapport à la France très net, avec l'immigration, associée à l'Islam, en ligne de démarcation. Critique envers le pacte migratoire et la centralisation du pouvoir à Bruxelles, Malika Sorel appelle à une reconquête des marges de manœuvres nationales.
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>> Jean-Marc Governatori, tête de liste d'Ecologie au centre - Grand Témoin du 30 avril
Le candidat Jean-Marc Governatori, tête de liste écologie au centre pour les élections européennes est un entrepreneur à succès, nommé deux fois meilleur gestionnaire de France, il a reçu le trophée de l'emploi en 1997. En 2000, il décide de vendre ses affaires pour se consacrer à l'action politique. Co-président du parti Ecologie au centre et élu écologiste niçois, Jean-Marc Governatori était délégué national végé sur la liste de Yannick Jadot aux Européennes 2019. Aujourd'hui il défend une manière plus ouverte et plus pragmatique de faire de l'écologie en insistant notamment sur l'entraide et l'autonomie des régions et critique l'écologie politique traditionnelle. Proposant des solutions basées sur l'éducation à la santé et la coopération locale, à travers des systèmes d'échanges locaux. Jean-Marc Governatori vise à réunir un groupe parlementaire écologiste au Parlement européen en rassemblant des députés de différents pays, et espère ainsi influencer les politiques en faveur du bien commun.
>> François-Xavier Bellamy, tête de liste LR - Invité de la Rédaction du 13 mai
De retour de Mayotte, 101e département français, où il a appelé à mobiliser le levier européen pour faire face au défi migratoire, François-Xavier Bellamy fait le bilan de son action de député européen depuis 2019, en particulier sur les sujets de l'énergie et plus récemment de la GPA. Exprimant son attachement au principe de subsidiarité, François-Xavier Bellamy rejette donc l'idée d'une Europe souveraine au profit d'une Europe qui renforce la souveraineté de ses Etats membres et propose une Europe qui respecte les diversités nationales tout en agissant collectivement face aux défis géopolitiques. Une position qui contraste avec celle d'Emmanuel Macron.
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>> David Cormand, 2e de la liste Europe Ecologie Les Verts - Le Grand Témoin du 15 mai
A deux semaines de l'élection européenne, difficile pour les écologistes européens d'être audibles dans la campagne, où les questions environnementales, pourtant jugées prioritaires par une majorité d'électeurs, ont de la peine à émerger dans le débat politique. Ukraine, Gaza, immigration, sécurité, pouvoir d'achat, certains sujets se sont imposés d'eux-même dans la campagne, poussés par l'actualité ou certains partis, mais la transition écologique reste encore peu évoquée, alors que le sujet est plus que jamais sensible. La tête de liste écologiste française Marie Toussaint, à la peine dans les intentions de vote (entre 7 et 8 %), répète qu'après avoir eu "le vent dans le dos" lors de l'élection de 2019, où Yannick Jadot avait convaincu 13,4% des électeurs, les écologistes ont "désormais le vent de face". David Corman milite contre une écologie au pouvoir qui prend ses distances avec la société qu'il appelle la consumation, une réflexion qu'il développe dans deux essais : Temps de cerveau libéré : en finir avec la publicité et Ce que nous sommes : repères écologistes (ed. des petits matins). Les préoccupations du pape exprimées dans l'encyclique Laudato Si ne le laissent pas non plus indifférent.
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>> Bernard Guetta, 2e de la liste Renaissance - Invité de la rédaction du 15 mai
Les élections européennes feront-elles office de référendum pour Emmanuel Macron et, si tel ne doit pas être le cas, quel discours la liste Renaissance peut-elle faire prévaloir pour se différencier ? Il semble que les faveurs des sondages aillent plutôt à la liste de Raphaël Glucksmann, candidat PS/ Place publique, ce qui agace Valérie Hayer, tête de liste Renaissance, qui maintient toutefois son avance de 3 points à 17%, quasiment moitié moins que l'estimation faite pour Jordan Bardella. Mais au-delà des sondages, Bernard Guetta insiste sur le fait que le scrutin porte sur le renforcement de la dimension politique de l'Union européenne, car la situation l'exige face à l'éloignement des Etats-Unis et à l'agressivité de Vladimir Poutine. Le journaliste se réjouit parallèlement que les questions internationales prennent davantage d'importance dans un scrutin que le RN voudrait scléroser dans le cadre d'une élection de mi-mandat.
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>> Alexandre Varaut, 13e de la liste RN - Grand Témoin du 16 mai
Alexandre Varaut s'est lancé en politique peu après l'élection présidentielle de mai 1995, rejoignant le Mouvement pour la France (MPF) créé par Philippe de Villiers. Député européen de décembre 1999 à 2004, il s'engage contre l'handiphobie. Candidat aux élections législatives de 2007 soutenu par l'UMP, il devient secrétaire national de ce parti en novembre 2013. Proche de Guillaume Peltier, il travaille comme avocat du Rassemblement National pendant plusieurs années, avant de rejoindre leur liste pour les élections européennes de 2024. Il explique le sens de sa candidature qu'il relie à la cohérence de l'engagement qui a toujours été le sien.
>> Marion Maréchal, tête de liste Reconquête ! - L'invité de la Rédaction du 22 mai
Marion Maréchal est créditée entre 6 et 9% des voix. Plus jeune députée de l'histoire de la Ve République en 2012, elle a rejoint le parti Reconquête d'Éric Zemmour en 2022. Prônant la suppression de la Commission européenne, Marion Maréchal s'inquiète de la vision fédéraliste d'Emmanuel Macron pour l'Union européenne. Une vision qui inclut un État fédéral avec un président et un ministère des Affaires étrangères européens, remettant en cause le droit de veto et l'unanimité des décisions. Une perspective qui, selon la tête de liste de Reconquête !, pourrait entraîner une perte de souveraineté nationale et une possible imposition de choix contraires aux intérêts français. Questionnée sur son rapport à l'Eglise, Marion Maréchal estime qu'elle doit se recentrer sur sa mission spirituelle plutôt que de s'impliquer politiquement et renouer avec l'idée du bien commun et discernement moral, en répondant aux attentes des jeunes en recherche de repères.
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