Elections européennes 2024 : comprendre l'Europe !

Du 6 au 9 juin, les citoyens des 27 pays membres de l'Union européenne sont appelés à choisir les députés qui les représenteront au Parlement européen. Pour la France, il s'agit d'élire, le 9 juin, 81 eurodéputés qui siégeront à Strasbourg. Chaque parti politique doit présenter une liste paritaire qui doit recueillir plus de 5 % des voix pour se voir attribuer des sièges, le nombre de sièges est proportionnel au nombre de voix. Pour tout comprendre des enjeux et dy fonctionnement de l'Union Européenne, retrouvez toutes nos émissions dédiées à ces élections. 

>> Elections européennes 2024 : la tribune des 50 personnalités contre le "tour de vis" fédéraliste - Grand Témoin du 29 avril

Olivier Petros, ancien dirigeant dans l'industrie et la banque est un des signataires de l'appel des cinquante personnalités pour un référendum sur le "tour de vis" fédéraliste dans l'Union européenne. Le rêve d'une Europe fédérale est-il en passe de se réaliser ? En amont des élections européennes du 9 juin, se pose la question du fonctionnement des institutions bruxelloises. Une tribune qui pointe du doigt le renforcement du fédéralisme européen, notamment par la suppression du droit de veto des Etats membres. Mais Olivier Petros alerte aussi sur les dangers d'une marche forcée vers une intégration sans réelle consultation des peuples. 

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>> Elections européennes 2024 : les maires sont-ils encore le dernier repère politique en France ? - Grand Témoin du 2 mai

Cela devrait être l'enjeu des élections européennes : l'évolution vers le fédéralisme, à marche forcé peut-on ajouter car on ne peut pas vraiment dire que les citoyens des pays de l'UE soient consultés sur le sujet. Emmanuel Macron voudrait une France elle-même fédérale avec des régions au pouvoir renforcé, ce qui passe par l'affaiblissement des échelons de proximité, comme le maire, et l'on risque ainsi de voir le pouvoir s'éloigner de plus en plus du citoyen, alors qu'on vante de plus en plus le concept de territoire, lequel est un peu vague mais dit cet attachement à ce qui est concret et maîtrisable. La numérisation risque également de creuser le fossé entre les politiques et les citoyens. Les maires se retrouvent au cœur des débats, témoins d'une crise démocratique qui les affecte. Les agressions physiques envers les maires et la fragilisation de leur fonction pourraient s'expliquer par des décisions politiques sur la décentralisation et les dotations financières. Une situation de désamour politique qui s'inscrit dans un contexte plus général de défiance envers la classe politique. En veut-on au maire ? La question est posée par Luc Chatel, journaliste et aussi fonctionnaire territorial près de Saint-Etienne (Loire), ville emblématique de la récession industrielle française. 

>> Comment vote-t-on dans chaque pays de l'UE depuis vingt ans ? - Grand Témoin du 6 mai

On connaît déjà le refrain des experts pour les élections européennes du 9 juin : essor des populismes, recul des partis traditionnels, montée de l'abstention. Ce trio prévisible est illustré par une analyse, année après année, des différentes élections nationales organisées au sein de l'Union européenne entre 2001 et 2023. Corinne Deloy, rédactrice de l'Observatoire des élections en Europe, présente les résultats de chacun de ces scrutins, décrit les forces en présence ainsi que les thèmes qui ont dominé la campagne. Bien qu'il n'y ait pas de peuple européen ni d'opinion européenne, ces chroniques électorales révèlent la convergence des nations qui composent l'Union Européenne. 

>>Comment fonctionnent les institutions européennes ? - Grand Témoin du 9 mai

Une majorité de Français exprime un sentiment négatif à l'égard de l’UE :  inquiétude (46%) ou colère (13%); 16% se déclarant indifférents et un quart seulement manifestant de la confiance (15%) ou de l'optimisme (10%), selon un sondage Ifop pour Ouest-France. Comment fonctionnent les institutions européennes ? Faut-il un Premier ministre issu du vote au Parlement ? Celui-ci doit-il avoir un poids plus grand ? La France disposera de 81 sièges à Strasbourg mais quelle lisibilité cette représentation aura-t-elle ? L’UE doit-elle faire le saut fédéral ? Faut-il que tous les États votent pour se dessaisir du droit de veto?  Ce sont quelques-unes des questions posées à Denis Ferré, qui est responsable d’un enseignement sur l’histoire de l’UE à l’université de New York.

>>Quels sont les défis de l'Union Européenne ? - L'invité de la Rédaction du 9 mai

Robert Schuman, auteur de la déclaration éponyme du 9 mai 1950, envisageait les États-Unis d’Europe sur un mode fédéral. Ce n'est pas encore le cas, même si la monnaie commune et le commerce sont déjà intégrés. L’Europe, c’est d’abord un système de valeurs qui nous distingue du reste du monde mais, comme le sucre dans le café, les Européens le goûtent sans même s’en apercevoir. L’héritage est aussi une dimension importante. L’Europe ne peut être amnésique, en particulier à l’est où le recours à l’histoire a été l’antidote au communisme. Quels sont les défis de l’UE, à l’heure où les populismes, désirant la changer de l’intérieur, montrent qu’ils y adhèrent à leur manière ? Réécoutez les analyses de Patrice Obert, ancien haut fonctionnaire, administrateur à la Ville de Paris et co-auteur de l'Europe et ses défis (ed. L'Harmattan) et Gérard Vernier, ancien fonctionnaire à la Commission européenne de 1973 à 2011, rédacteur du Périscope, bulletin de veille informative sur les décisions et les activités de l'UE.

>> Le regard et l'expérience d'Alain Lamassoure, européen "historique" - Grand Témoin du 14 mai

Alain Lamassoure a le recul du temps et de l'expérience. Contrairement aux idées reçues, il estime que le Parlement européen a gagné en influence, en poids, en maturité, au point d'être même un exemple institutionnel plus pertinent que le Congrès des Etats-Unis et d'être plus efficace que le Parlement français. Selon lui, l'Europe a tenu ses promesses de rêve de paix perpétuelle, imaginée par les pères fondateurs après les catastrophes des trois guerres franco-allemandes.  

>> Changer le mode de scrutin pour rapprocher l'Europe des territoires et du citoyen ? - Invité de la rédaction du 14 mai

Jean-Christophe Fromantin, maire de Neuilly-sur-Seine, a renoncé à présenter la liste "le Centre" aux élections européennes du 9 juin après un circuit en vélo de 1 300 kilomètres à travers la France. L'idée était de répondre à l'attente croissante d'un rassemblement du centre droit indépendant, mettant en avant les enjeux des territoires et de la ruralité. Jean-Christophe Fromantin proposera bientôt un texte modifiant le mode de scrutin afin que les 81 députés européens français soient élus dans les circonscriptions, ce qui permettrait de rendre l'Europe visible et concrète alors que le système actuel ne sert qu'à recaser des figures politiques nationales qui n'ont de comptes à rendre qu'à leur parti. 

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