Elle est la nouvelle directrice du Centre Chorégraphique National - Ballet de Lorraine. Après avoir officié sur les cérémonies d'ouverture et de fermeture des Jeux Olympiques de Paris, la chorégraphe Maud Le Pladec est arrivée à Nancy en début d’année pour prendre ses fonctions.
Précédemment à la direction du centre chorégraphique national d’Orléans, Maud Le Pladec dirige désormais le CCN-Ballet de Lorraine. La chorégraphe a candidaté alors qu’elle travaillait aux côtés de Thomas Jolly, à la direction artistique des Jeux Olympiques de Paris. La chorégraphe de renom est ravie de pouvoir transmettre son énergie et son savoir dans la région : “J’étais très motivée pour rejoindre cette équipe et travailler sur ce territoire”, affirme-t-elle.
Pour la première fois, Maud Le Pladec va pouvoir travailler avec une permanence artistique. Elle peut ainsi avoir la main sur le répertoire et les invitations : “Je vais mettre à contribution tout le réseau de chorégraphes avec qui j’ai pu travailler. Ce sont des chorégraphes de renom, français et internationaux”, explique-t-elle. Des collaborations avec l’Opéra National de Lorraine et la Philharmonie vont aussi voir le jour. “Moi je vais peut-être évidemment me refaire artistiquement, mais ça va me permettre de travailler aussi dans un temps différent, sur des formats différents, et de déployer tout ce que j’ai pu faire jusqu’à présent dans un temps plus long.”, affirme la chorégraphe, déterminée à réaliser ses projets artistiques. Créer du partenariat et voir les choses en grand : voici l’état d’esprit de la nouvelle directrice du CCN - Ballet de Lorraine.
Maud Le Pladec a travaillé sur beaucoup de styles, ce qui lui vaut sa polyvalence artistique. Elle souhaite marier les styles qui semblent incompatibles entre eux. Par exemple, elle travaille actuellement sur un projet mêlant la techno et le classique : une combinaison assez audacieuse. Chercher l’originalité à travers ces mélanges étonnants, c’est une prise de risque recherchée par la chorégraphe : “Je cherche à savoir comment utiliser tous les codes et la multiplicité de langages artistiques qu’il y a, et faire en sorte que dans une forme très cohérente, très bien écrite, très généreuse, on puisse encore trouver de l’étonnement.”, explique-t-elle.
Les 19 CCN présents en France sont entièrement dédiés à la création. En tant que nouvelle directrice sur Nancy, Maud Le Pladec a conscience de l’importance du rôle qu’elle occupe désormais. C’est pour cela que la chorégraphe souhaite amener la danse aux habitants de Nancy : en dehors des spectacles, elle prévoit la mise en place d’ateliers ouverts au public. Elle a notamment évoqué la possibilité de rencontrer publiquement des chorégraphes renommés : “On pourra voir les coulisses d’une œuvre”, dit-elle. Outre les événements, elle compte apporter de la virtuosité aux élèves de l’école de danse, dont elle reconnaît le talent et les qualités.
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