Le dindon, pas si bête !

Origine du dindon

Le dindon est originaire d’Amérique où il est déjà élevé pour sa chair et ses plumes. A l’époque, on nommait l’Amérique « Les Grandes Indes » et c'est lors de la première expédition de Christophe Colomb en 1492 qu’on a découvert le dindon. Les Européens l’ont baptisé le coq d’Inde d'où les appellations de  dinde et dindon. 

Sa tête est dépourvue de plumes et elle semble couverte de verrues. Ces petits bourrelets de chair s’appellent des caroncules. Dans son cou, ces caroncules s’allongent et pendent. Plus le dindon est en colère, plus ses caroncules deviennent rouges. Les couleurs rouge et bleu l'énervent particulièrement.

Le dindon aime être entouré des siens mais est plutôt agressif avec les autres espèces. Dans la basse-cour, du fait de son envergure et de son côté bagarreur, il impressionne les canards et les coqs. 

Lors de la saison des amours au printemps, le dindon va parader pour séduire les femelles. Il va hérisser ses plumes, redresser sa queue en roue, étirer ses ailes et pousser un puissant cri, le glouglou. (Eh oui, le dindon glougloute !). Il arrive que des mâles se battent pour une femelle en se donnant des coups de bec et de pattes. 

On ne connaît pas son degré d'intelligence, on le dit plutôt bête d'ailleurs et c’est sans doute de là que vient l’expression être le dindon de la farce, qui signifie être victime d’une mauvaise plaisanterie impliquant des moqueries. Expression notamment popularisée par la célèbre pièce comique de Georges Feydeau intitulée Le dindon.

L’imagerie Les animaux de la ferme, publiée aux éditions Fleurus  vous permettra d'en savoir plus au même titre que les vaches, les moutons ou les chevaux.