Le 24 février 2022, les troupes russes pénétraient sur le territoire ukrainien, lançant le pire conflit que l’Europe ait connu depuis la Seconde Guerre mondiale. Un an plus tard, des villes ukrainiennes ont été réduites en champs de ruines, une partie du pays est sous occupation russe et les deux camps comptent chacun plus de 150.000 tués ou blessés, selon des estimations occidentales. Jeudi 23 février, l’Assemblée générale de l’ONU a exigé, à une majorité écrasante, un retrait « immédiat » des troupes russes. Un vote avec des abstentions notables, à commencer par la Chine, partenaire stratégique de la Russie. « Si l’économie russe résiste, c’est parce qu’il y a encore des pays comme la Chine ou l’Inde, pour se fournir chez elle en matières premières » précise Guillaume Goubert, ancien directeur de la rédaction de La Croix, dans le Grand Débat. Retrouvez également les analyses de Christian Mégrelis, ancien conseiller de Mikhaïl Gorbatchev et d’Antoine Assaf, écrivain :
Selon les estimations du Comité représentatif de la communauté ukrainienne en France, près de 100 000 ukrainiens, pour la plupart des femmes et des enfants sont arrivés dans l’Hexagone depuis le début de la guerre. Un tier d’entre-eux ont été accueillis au sein de foyers français. Les paroisses se sont organisées afin de faire parvenir des produits de premières nécessités, de l’argent ou accueillir des réfugiés. Certains ukrainiens sont déjà repartis, à l’image des parent du Père Leshchynskyy, prêtre dans l’Oise. Il a insisté pour qu’ils viennent en France : » mon père a refusé, dans un premier temps, il disait qu’il pouvait encore aller dans les tranchées, il a 63 ans. Finalement ils ont passé 4 mois chez moi avant de repartir à Kiev et aident actuellement ceux qui sont sur le front » témoignait le curé de la paroisse ukrainienne Saints Borys et Hlib à Senlis. Il était l’invité d’En Quête de Sens de ce vendredi 24 février avec Nathalie Chrin-Krempa, d’origine ukrainienne, qui a ouvert sa porte à des Ukrainiens. Ania Hlynska était également au micro de Marie-Ange de Montesquieu, professeur de français en Ukraine, elle est arrivée à Paris avec son fils le 28 février 2022.
Les 180 participants à la convention citoyenne sur la fin de vie se sont prononcés majoritairement en faveur d’une évolution de la loi pour une « aide active à mourir« , dimanche 19 février, lors d’un vote au Conseil économique, social et environnemental (Cese). A l’issue de près de trois mois de débats, 84% des citoyens ont estimé que le « cadre d’accompagnement de la fin de vie » ne répondait pas « aux différentes situations rencontrées », lors d’un vote en plusieurs étapes sur « les orientations de réponse à la question » d’Elisabeth Borne à savoir : « le cadre d’accompagnement de fin de vie est-il adapté aux différentes situations rencontrées ou d’éventuels changements devraient-ils être introduits ? » Pour Géraud Burin des Roziers, auteur du documentaire Mourir n‘est pas tuer – Enquête au cœur de la fin de vie, « on n’interroge pas ou on ne va pas voir les bonnes personnes. Les bonnes personnes sont celles qui souffrent et qui sont en fin de vie » expliquait-t-il au micro de Louis Daufresne ce lundi 20 février :
Valérie Giscard d’Estaing, Jacques Chirac, François Hollande, Nicolas Sarkozy ! En 40 ans, Catherine Nay a scruté Le grand théâtre du pouvoir (Ed.Bouquins) en observant les mœurs politiques françaises après de Gaulle. Un monde politique transformé aujourd’hui, « nous avons changé d’époque, les jeunes diplômés aujourd’hui n’ont plus envie de faire de la politique » déplore Catherine Nay. En cause, la création de la Haute Autorité de la transparence pour la vie publique, « l’école de la suspicion » estimait la journaliste politique, ce mardi 21 février dans le Grand Témoin :
Stéphane Juvigny a quant à lui travaillé dans les coulisses du pouvoir. Invité du Témoignage du jour, il publie « Esthétique de la trahison » (Ed. Fayard) et romance la réélection d’un certain François Stolon, président de la République sortant. Une réélection qui devait être une formalité ! Au delà de ce premier ouvrage, Stéphane Juvigny a évoqué son expérience dans les différents cabinets ministériels. Il est revenu également sur la Réforme des retraites. Selon le chef d’entreprise, un « deal » existe déjà entre des sénateurs et le Gouvernement pour le vote du projet de loi :
1932, annus horribilis pour le jeune Christian Dior. Il perd tout : sa mère meurt, son père est ruiné. S’en suivent la maladie et la misère. Mais « Christian Dior était un grand chrétien » souligne Marie-France Pochna, dans Rencontre. Auteur de la première biographie du couturier, la conférencière a trouvé des correspondaces entre le grand couturier avec un séminariste. Elle raconte Dior sous toutes ses coutures à travers une nouvelle biographie « Christian Dior, un destin » (Flammarion). On y découvre le bâtisseur d’empire, son émerveillement pour le beau mais aussi l’homme secret fuyant la misère ou rencontrant Dieu. Marie-France Pochna était au micro de Marie-Leila Coussa :
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