
Clermont-Ferrand
D'ici un mois, le 26 mars 2025, Vulcania va lancer sa saison 2025/2026. Mais avant ça, il y a beaucoup de travail et de préparation. Plongez dans les coulisses du parc lors de sa fermeture.
Le temps semble comme suspendu à Saint-Ours, sur le site de Vulcania. Le parking est complètement vide ce matin-là, lorsque nous arrivons. Bientôt, les travaux devant l'entrée viendront perturber le chant des oiseaux de la chaîne des Puys. Une fois n'est pas coutume, nous entrons par l'entrée réservée aux salariés.
Dans les locaux, on nous l'annonce : "Cette prochaine saison, on a du lourd à dévoiler, ça va être une belle saison !"
Mais avant cela, il y a pas mal de pain sur la planche. De l'aveu de tous, cette intersaison est la période la plus chargée de l'année, entre la maintenance, la préparation scientifique et la formation des salariés.
Dès la fermeture, c'est une course contre le montre qui s'enclanche !" s'exclame Sophie Rognon la directrice de Vulcania.
Elle précise : "En 2025, nous effectuons beaucoup de travaux, car nous allons proposer plusieurs nouveautés. Nous avons par ailleurs beaucoup de maintenance à faire, notamment sur les attractions dynamiques, afin que nos visiteurs soient en sécurité. Enfin, depuis le 10 février, nous accueillons les saisonniers qui vont faire la saison longue avec nous, pour les former dans différents domaines... "
De l'autre côté du parc, ça bosse dur aussi. Ce jour-là, au planétarium, l'équipe de diffusion scientifique est en séminaire afin de préparer les contenus pour les visiteurs, notamment les jeunes. Dans une salle, un robot fait sa mise à jour, dans une autre, c'est un cours sur les séismes qui a lieu... Fabrice Fillias, directeur de la diffusion scientifique, nous précise combien cette période est importante : "Nous préparons ici 2025, mais aussi les prochaines saisons, il y a toujours des nouveautés. "
Notre exigence, c'est toujours de fournir des informations scientifiquement crédibles et vraies, mais aussi de les rendre attractives, parce que le volcan, c'est tout de même un phénomène qui est « wow !
L'effet « wow » se ressent aussi quand on pénètre dans la salle du planétarium. La nouvelle star de Vulcania voit des ajustements techniques être réalisés. Au démarrage d'un court film, il est difficile de ne pas être happé par ce gigantesque écran. Même les salariés restent bouche bée devant : " On se permet de rêver devant ce spectacle, nous sommes quand même dans un lieu qui le permet... Nous sommes concentrés sur notre animation, certes, mais c'est très agréable de travailler dans cette structure ", nous dit l'un d'eux.
Plus loin, des bruits d'un élévateur se font entendre dans le cratère du volcan. C'est l'équipe de maintenance qui est au travail sur les vidéoprojecteurs de l'attraction Abyss Explorer. Là, perché à plusieurs mètres au-dessus du sol, il faut fixer de nouveau le matériel, puis vérifier que les images soient bien calibrées. Et ce n'est qu'une partie de ce qu'il y a à faire, nous confie Cyril. Quand le parc est fermé, il faut passer en revue toutes les alertes qui ont été signalées durant la saison.
L'horloge tourne, mais ce qui est sûr, c'est que dès le 26 mars, pour l'ouverture, il y aura deux animations nouvelles à découvrir : "Nous aurons un magnifique mapping immersif pour nous emmener dans des paysages volcaniques. De plus, un film mettra à l'honneur les deux volcanologues Maurice et Katia Krafft. "
Au moment de partir, le chant des oiseaux est toujours là. Une certaine accalmie avant que les exclamations des enfants ne résonnent de nouveau dans l'entrée du volcan
Suivez l’actualité nationale et régionale chaque jour
RCF est une radio associative et professionnelle.
Pour préserver la qualité de ses programmes et son indépendance, RCF compte sur la mobilisation de tous ses auditeurs. Vous aussi participez à son financement !