Cette jeune entreprise familiale, installée à Signes, dans le Var, participe pour la deuxième année au Salon de l’Agriculture qui s’ouvre demain à Paris.
« On a trois hectares de parcours sur l’exploitation », implantée au milieu des champs. C’est Antoine, le fils, qui est à l’initiative de l'installation des Canards de la Sainte Baume il y a deux ans sur les terres familiales. « Mon arrière grand-père cultivait des vignes. Puis ça a été du fourrage. C’est très important pour mes parents et moi, qui sommes du village, d’être installés ici. »
De l’élevage, de 3 000 canards au total l’an dernier, à la production de magrets ou autres rillettes, tout est fait sur place. « Nous n’avons rien à cacher. Quand les clients arrivent, ils passent devant les parcs, donc ils ont une vue direct sur l’élevage. Le labo de transformation est juste au dessus du magasin. Ils sont au cœur de la production », insiste le jeune agriculteur de 22 ans.
600 000 visiteurs attendus
C’est tout cela qu’Antoine et ses parents vont présenter jusqu’à mercredi sur le stand du Département du Var à l’occasion de cette 61e édition du Salon international de l’Agriculture qui ouvre ses portes ce samedi à Paris. Plus de 600 000 visiteurs sont attendus. Parmi eux, des professionnels de la restauration venus des quatre coins de la France. Une aubaine pour Sandrine, la maman : « Notre activité est bien développée ici mais nous ne sommes pas fermés à de nouvelles rencontres, bien au contraire ».
Rillette, soubressade et fois gras
Pour sa deuxième venue au Salon, Antoine a aussi été retenu dans le jury pour le concours des produits issus de palmipèdes gras. « Je vais peut-être goûter l’un de mes produits sans le savoir mais c’est le jeu. Ce sera super intéressant de voir le fonctionnement ». Un concours, organisé ce samedi, lors duquel la famille espère décrocher une ou plusieurs médailles pour sa rillette, sa soubressade et son fois gras cuit et mi-cuit.
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