Municipales 2026 : la gauche débute le travail au Puy-en-Velay

Les municipales de 2026 se dérouleront dans un an. Avant cette date, la route est encore longue. Au Puy-en-Velay, la gauche entame la première phase : l’écoute des attentes des Ponots. Leader de l’opposition à la mairie, Laurent Johanny (Génération.s) explique mener avec les autres élus des réunions citoyennes organisées par l’association Déclic citoyen. Le temps d’une soirée, ils écoutent et échangent avec les Ponots. « Les sujets vont de la transparence des marchés publics à l’environnement en passant par la circulation. »

L’idée n’est pas de « faire de grands discours mais vraiment de répondre aux questions des habitants ». Une manière de prendre le pouls et de voir les aspirations des Ponots en vue du scrutin. Cette phase va se poursuivre dans tous les quartiers de la ville préfecture « jusqu’à l’automne », affirme Laurent Johanny. D’ailleurs, le prochain rendez-vous est fixé le lundi 10 mars au centre Pierre Cardinal à partir de 18h30.

Pas encore de tête de liste

Pour le moment, le vœu de faire une liste unie, commune à toute la gauche, tient encore la corde. D’ailleurs, l’appel lancé par le président de la commission des finances, l’Insoumis Éric Coquerel, semble avoir été bien reçu. Les membres de La France Insoumise sont les bienvenus dans la future liste. « On a créé un immense espoir lors des dernières législatives, il ne doit pas retomber », argumente Laurent Johanny. Et ce, en dépit des divergences au niveau national, notamment entre le Parti Socialiste et LFI.

Reste la question épineuse, et ô combien stratégique, de la tête de liste. Après deux candidatures en 2014 et 2020, Laurent Johanny ironise : « Je n’y pense pas quand je me rase tous les matins car je me rase peu. » Il dit « vouloir être un trait d’union et non pas un obstacle ». Mais annonce : « Je prendrai toute ma place pour bâtir ce projet commun. »

D’ici 2026, l’élu d’opposition insiste sur le fait de vouloir rester vigilant sur « une meilleure gestion de l’argent public et l’attribution des marchés publics », en référence aux deux jours de garde à vue, la semaine passée, du maire du Puy-en-Velay Michel Chapuis au sujet des Halles du Marché Couvert.