Mehdi Riffi, "à Dieu" à un prêtre lumineux

Les causes de son décès sont connues: « Il effectuait des travaux dimanche dans la soirée, a-t-on appris. Dans l'atmosphère très confinée de cette petite surface, il est décédé par intoxication due au groupe électrogène».

Lumineux, joyeux, porté par une soif de partager sa foi en Jésus, le jeune prêtre de 38 ans, ordonné en juin 2020, laisse un vide immense dans le diocèse de Séez. Ses amis, ses frères prêtres, témoignent d’une personnalité exceptionnelle.

Son parcours atypique laissait présager un apostolat singulier. Il aura été court, mais solaire, auprès des jeunes d’Alençon qu’il a accompagné au sein de l’aumônerie, des malades qu’il visitait dans l’Orne ou lors du pèlerinage à Lourdes ou des habitants de la ville natale de la petite Thérèse qu’il aimait accoster tôt le matin en promenant son fidèle chien vêtu de sa soutane.

Menuisier de formation, attaché à la beauté de la liturgie, musicien et toujours volontaire pour la fête, insalissable témoin de la foi, Mehdi Riffi était difficilement classable. Si la communauté des chrétiens de l’Orne est bouleversé par cette mort brutale, nombreux sont ceux qui se souviennent de sa paix souvent rappelée face à l’échéance de la mort. Comme le souligne le P. Loïc Gicquel des Touches, son curé, Mehdi Riffi aimait à rappeler que « la mort ne devait pas faire peur, car c’est le moment où l’on rencontre Celui qui nous a tout donné. »

Hubert Moritz, dans cette émission spéciale, nous fait découvrir le visage de cet homme de foi partit trop tôt.