Le projet de loi de bioéthique et sa mesure phare d’ouverture de la PMA à toutes les femmes de retour en nouvelle lecture, cet après-midi, devant l’Assemblée nationale. Les opposants dont font partie les évêques soutiennent une pétition destinée à définir le sens du terme "parents" dans la filiation d’un enfant.
Ce lundi 7 juin, à compter de 16 heures, le projet de loi de bioéthique sera à nouveau discuté en séance publique pour la troisième fois au Palais Bourbon. Parmi les mesures validées par les députés la semaine dernière en commission spéciale, deux mesures controversées, l’extension de la PMA aux femmes célibataires ou en couple lesbien, la possibilité de créer des embryons chimériques animal-homme. Pour la majorité, il s’agit d’un projet de loi d’égalité qui sécurisera "toutes les sortes de familles", sans "discriminations", et permettra des avancées scientifiques. Les opposants estiment au contraire que le projet de loi franchit des lignes rouges et que la loi doit permettre de fixer des gardes-fous. C’est notamment ce que pense Mgr Jean Pierre Batut, l’évêque de Blois, interrogé sur RCF.
Et alors que le gouvernement souhaite voir adopter le projet de loi bioéthique avant l’été, les opposants au texte lancent une ultime offensive. Une pétition est en ligne sur le site de l’Assemblée nationale. Elle vise à réclamer la définition du terme "parents" dans le code civil. Cette clarification aurait pour effet de rendre impossible la PMA pour toutes, en stipulant que "parents" ne désigne pas autre chose qu’un père et une mère. Mgr Batut soutient ce dernier recours.
La pétition en ligne sur le site de l’Assemblée nationale doit atteindre les 100.000 signatures pour qu’une proposition de loi sur le sujet soit débattue par les parlementaires.
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