Conférence sur le Liban : 100 millions d'euros débloqués par la France
Une conférence sur le Liban s’ouvre à Paris dans l’espoir de mobiliser la communauté internationale. La France participera à hauteur de 100 millions d'euros à l'aide des personnes déplacées par le conflit entre Israël et le Hezbollah.
Emmanuel Macron accueille Najib Mikati, premier ministre du Liban, avant leur entretien bilatéral au Palais présidentiel de l’Elysée à Paris, France le 23 Octobre 2024.  Amaury CornuLes affrontements au Liban se poursuivent, notamment dans le sud du pays à la frontière avec Israël. Selon les Nations unies, la guerre a contraint plus de 800.000 personnes à se déplacer. Au moins 1.552 personnes ont été tuées en un mois.
Une conférence sans promesse de cessez-le-feu
Cette conférence réunit plus de 70 participants dont une quinzaine d'organisations internationales. Elle se déclinera en trois volets : diplomatique, humanitaire et politique. Mais en l'absence des principaux protagonistes, les avancées diplomatiques à Paris devraient être limitées. En effet, Israël et l'Iran n'ont pas été invités et le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken, en déplacement au sommet des BRICS en Russie, se contentera d’un discours à distance.
Financer une aide humanitaire urgente
Pour le moment, seule une aide humanitaire d’au moins 400 millions de dollars est réclamée par les Nations unies et devrait être financée.
Différentes mesures sont envisagées pour préserver la souveraineté du pays. L'enjeu est d'accroître l’efficacité de l’armée pour sécuriser les frontières quand un accord de cessez-le-feu aura été trouvé.
Solidarité française avec le Liban
La France compte quelque 23.000 ressortissants au Liban. Elle a pour le moment envoyé des médicaments, du matériel médical et débloqué 10 millions d'euros pour soutenir l'action des associations sur place.
A l'ouverture de la conférence, Emmanuel Macron a annoncé que la France allait débloquer 100 millions d'euros pour le Liban.
"La guerre doit cesser au plus vite", a ajouté le président français, précisant que l'objectif est d'"affirmer la souveraineté du Liban". Il souhaite "démontrer que le pire n'est pas écrit et permettre aux Libanais de retrouver le contrôle de leur destin".


