Les soirées “offline” : une nouveauté qui cartonne

Le principe de ces soirées est clair : aucun écran autorisé. L’objectif est de permettre aux participants de se retrouver dans une ambiance conviviale, sans distractions numériques. Le "Offline Club" à Londres en est un parfait exemple. Lors de sa dernière édition, plus de 150 personnes ont confié leur téléphone à l'entrée pour profiter de deux heures de déconnexion totale. L'initiative, lancée en octobre, a déjà attiré plus de 2 000 participants, prouvant ainsi que la demande pour ces moments sans écran répond à un besoin. "Les gens réalisent que mettre son téléphone de côté quelques heures leur fait vraiment du bien", explique Ben Hounsell, le fondateur du club.

Un réel besoin de connexion humaine

Ce succès touche en particulier les 20-35 ans : génération hyper connectée mais aussi en quête d’authenticité. L’idée de ces soirées offline est inspirée d’une initiative née à Amsterdam sous l'impulsion d'Ilya Kneppelhout. L'objectif est simple : lutter contre la solitude qui s’accentue avec notre mode de vie digitalisé. Se retrouver entre amis, discuter autour d’un verre sans être interrompu par un écran, redécouvrir le plaisir d’échanger en face à face... Autant d’expériences simples qui reprennent leur authenticité grâce à ces soirées.

Une tendance qui séduit même les influenceurs

Le mouvement ne laisse pas indifférent, y compris du côté des influenceurs. Léna Mahfouf, plus connue sous le nom de Léna Situations, a même relevé le défi d’un "mois sans écran", attirant ainsi l’attention sur les bienfaits de la déconnexion. Toutefois, cette radicalité ne convainc pas tout le monde. Anna Cox, professeure à l’université de Londres, nuance le discours en rappelant que les réseaux sociaux ne sont pas nécessairement nuisibles à la santé mentale : la véritable question est donc de trouver un équilibre.