Les bretons font de moins en moins d’enfants

Avec 3 476 000 habitants au premier janvier 2025, la Bretagne voit sa population augmenter à un rythme moyen de 0,5% depuis 2015. Une dynamique supérieure à celle de la métropole qui a une population qui augmente de 0,3% sur la même période. Dans cette nouvelle étude, l’INSEE Bretagne note cependant que ce solde positif n’est pas dû à l’augmentation du taux de natalité par rapport au taux de mortalité. En effet, la différence entre les deux, que l’on nomme solde naturel, est négative depuis 10 ans. 

1,55 enfants par femmes en 2024

Aussi, en Bretagne, on comptabilise 1,55 enfants par femmes en 2024, un chiffre en baisse de 1,1% par rapport à 2023. Ce qui permet à la population bretonne d’augmenter de manière plus importante qu’au niveau national ? En grande partie son solde migratoire positif. Ce point étant accompagnée d’une baisse moins forte de
la natalité chez les bretons par rapport au reste du territoire Français. Malgré tout, certains départements font office d’exception et remontent les moyennes bretonnes. Tout d’abord l’Ille-et-Vilaine est le seul territoire au solde naturel positif, malgré sa baisse. Les Côtes-D’Armor est aussi le seul à présenter une hausse du nombre des naissances en 2024 (2% sur cette année).

Une population vieillissante

Autre enseignement de ce bilan : la Bretagne est un territoire vieillissant. Depuis 1990, la population âgée de 65 ans ou plus a doublé, alors que la part des moins de 20 ans a elle diminué de 3%. Ce vieillissement se retrouve aussi dans l’âge moyen de la population, qui est de 42,5 ans (un an et demi supérieur à celui de la métropole).
Conséquence de ce vieillissement : une hausse des décès (+ 1,7% dans la région par rapport à 2023). Cela n’empêche cependant pas l’espérance de vie de se stabiliser en Bretagne, tout en restant inférieure à la
moyenne nationale.