Soins, urgences, formations et recherches.
En réunissant plusieurs services sous la bannière Institut Universitaire du Poumon Dijon Bourgogne, le CHU de Dijon souhaite mieux répondre aux besoins des patients souffrants de maladies respiratoires ou de cancers thoraciques.
Les services spécialisés dans le poumon existaient déjà au CHU de Dijon. Et ils travaillaient ensemble. Mais désormais l’oncologie thoracique, les soins intensifs respiratoires et pneumologie oeuvrent sous la même bannière de l’IUP. Cela représente 185 professionnels, dont 14 médecins, 69 infirmières, 41 aides soignantes, et 25 internes. Sans oublier des psychologues, des kinésithérapeutes et tous les agents d’entretiens ou de ménages..
les patients souffrants de maladies respiratoires sont de plus en plus nombreux
En regroupant toutes les compétences pneumologiques couvrant l'ensemble des pathologies respiratoires, le CHU de Dijon souhaite mieux répondre aux besoins.
Car les patients souffrants de ces maladies sont de plus en plus nombreux.
Aujourd’hui, 4 % de la population française est atteinte d’apnée du sommeil, et 7 % souffre d’asthme ou d’allergies respiratoires sévères. Le cancer du poumon reste, lui, la première cause de mortalité par cancer, avec 53 000 nouveaux cas recensés en 2023. La pollution et le tabac expliquent d’ailleurs une partie de ces chiffres.
Il est l’un des huit centres hospitaliers français dotés d’un service de soins intensifs respiratoires, capable d’accueillir un patient en urgence respiratoire 24h sur 24, et 7 jours sur 7.
L’institut abrite également une unité de sevrage ventilatoire, l’une des trois existantes en France. Ce service permet de retrouver une certaine autonomie, après une trachéotomie ou un long passage en réanimation.
650 patients suivis pour les maladies pulmonaires rares
L’IUP est aussi un centre de référence pour les maladies pulmonaires rares (avec une file active de six cent cinquante patients, dont quatre cents rien que pour la fibrose pulmonaire) , et un centre expert en apnée du sommeil (avec 14000 patients suivis).
De son côté, le service d’oncologie thoracique est également à la pointe. Les dernières avancées scientifiques, les dernières molécules sont proposées et offrent aux patients les meilleures chances de gagner contre la maladie.
En la matière, la recherches tient évidemment une place essentielle. Le professeur BONNIAUD, chef de service de l’IUP Dijon Bourgogne, est notamment à la tête d’un laboratoire de l’INSERM. 3 brevets concernant de nouvelles molécules ont, ainsi, été déposés en 2024.
Et partout, les soins restent très humains, avec le soutien de kinésithérapeutes ou de psychologues. “La complicité entre les patients et les équipes de l’Institut est essentielle dans la guérison”, selon le Pr BONNIAUD.
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